faculté biomédicale de dergana (alger), surcharge des cours et manque de salles

faculté biomédicale de dergana (alger), surcharge des cours et manque de salles
faculte-biomedicale-de-dergana-alger-surcharge-des-cours-et-manque-de-salles.jpg

La faculté biomédicale de Dergana (Alger) souffre d’un manque flagrant en matière de disponibilité des salles de cours permettant aux étudiants de suivre leurs études dans de bonnes conditions. Ce manque met dans le désarroi et perturbe les étudiants, ainsi que les professeurs.

M. Gougam, professeur et responsable de cette faculté, nous a fait savoir que son administration fait de son mieux pour régler ce problème et permettre aux étudiants d’effectuer leurs études dans des conditions idéales.

Ce responsable qui reconnaît ce manque a tenu à préciser que les étudiants en sont pour quelque chose dans la surcharge de certains cours.

«De nombreux étudiants choisissent de suivre des cours chez certains professeurs qu’ils considèrent plus compétents et non chez ceux qui leur sont désignés.Il y a aussi ceux qui assistent à des cours pour lesquels ils ne sont pas programmés», a-t-il dit.

LG Algérie

Cette manière de faire a été reconnue par les étudiants eux-mêmes. Certains nous ont avoué que le problème existe mais qu’il a été accentué par eux-mêmes, en assistant à des cours sans tenir compte ni des programmes ni encore moins des plannings pédagogiques.

Ils se défendent en disant vouloir assister à des cours «assurés d’une manière claire et par des enseignants compétents».

Cette affluence est aussi relevée dans les salles des travaux dirigés et M. Gougam a avoué que les salles de 40 places ne suffissent pas pour des groupes de plus de 60 étudiants.

Il reconnaît également qu’il est difficile pour un étudiant de réussir ses travaux dirigés dans ces conditions. Concernant le problème du manque d’enseignants,

M. Gougam nous a fait savoir que des enseignants vacataires, qui assurent notamment le module de chimie, sont venus de l’université de Bab Ezzouar pour pallier cette lacune.

Sur l’aspect pédagogique, M. Gougam a nié que l’administration ne fait pas participer les étudiants dans les décisions prises notamment sur le planning des examens.

Smaïl B.