Face aux menaces qui pèsent sur l’Algérie, Hamrouche interpelle Bouteflika

Face aux menaces qui pèsent sur l’Algérie, Hamrouche interpelle Bouteflika

L’ancien chef du gouvernement du temps du défunt Chadli Bendjdid, Mouloud Hamrouche, vient de faire une nouvelle sortie médiatique, après une semaine de début de la campagne électorale, en interpellant les trois hommes à trouver une solution à ce qu’il a appelé un  » risque d’effondrement  » qui menace l’Algérie.

Il s’agit du président Bouteflika, du chef d’état major de l’armée, Gaid Salah, et du général Mohamed Medienne. L’ancien chef du gouvernement du temps du défunt Chadli Bendjedid, Mouloud Hamrouche vient de faire une nouvelle sortie médiatique après une semaine du début de la campagne électorale, en interpellant trois hommes pour trouver une solution à ce qu’il a appelé un  » risque d’effondrement  » qui menace l’Algérie. Il s’agit du président Bouteflika, du chef d’état major de l’armée, Gaid Salah et du général Mohamed Mediène.

Invité du forum de « Liberté », Hamrouche a estimé hier que  » La cohésion nationale est mise à rude épreuve  » et ces  » trois nationalistes, portent le fardeau pour sauver le pays de la crise : le Président, les généraux Gaid Salah et Mediène « , a-t-il ajouté. Ce n’est pas tout puisque Hamrouche compare les trois hommes (Bouteflika, Gaid Salah et Mediène) à Krim Belkacem, Abdelahfid Boussouf et Ben-Tobbal Lakhdar. A ce propos, il a rappelé que ces trois hommes ont négocié l’indépendance de l’Algérie à un moment crucial et difficile et, qu’aujourd’hui, c’est à Bouteflika, Toufik et Gaïd Salah de faire de même pour sortir le pays de la crise.

 » Je les rends responsables, mais dans le bon sens. C’est eux qui doivent faire ce processus. Ce n’est ni à l’opposition, ni aux partis politiques. Ils ont la responsabilité de sortir le pays de l’impasse « , affirme-t-il. Après une semaine du début de la campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril prochain, Hamrouche estime que les programmes proposés par les candidats en campagne ne sont pas à même de répondre aux problèmes actuels.

Pour Hamrouche, l’Etat n’a pas d’institutions  » Ni de Parlement, ni de gouvernement. Nous n’avons que des ministres et des députés « , souligne M. Hamrouche. Interrogé sur les réactions provoquées par son appel, interprété comme un appel à l’armée, il dira qu’il ne  » met pas en équivalence la légitimité militaire et la légitimité citoyenne et encore moins (il ne) la substitue pas à la légitimité populaire « .

Selon Hamrouche, l’ANP doit juste accompagner le processus du renouveau national. Par ailleurs, Hamrouche est revenu sur la visite attendue du secrétaire d’État américain, John Kerry. Selon lui, cette visite ajoute davantage à la confusion avant d’ajouter :  » Il faut que la population apparaisse. Les hommes qui expriment une volonté nationale doivent être soutenus par une majorité d’Algériens « .

N. B.