Les dispositions relatives à l’activité des concessionnaires automobiles comprises dans le projet de loi de finances 2014 semblent ne pas déranger ces derniers.
Parmi ces dispositions, le projet de loi de finances 2014 prévoit de limiter l’importation de véhicules aux seules personnes exerçant l’activité de concessionnaire automobile. En effet, le président de l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A), Abderrezak Lachachi, a indiqué, aujourd’hui à L’Econews, que «ces dispositions vont mettre fin à l’anarchie qui règne, depuis ces dernières années, dans le marché de l’automobile en Algérie» et qu’elles vont dans le sens «d’accroitre le professionnalisme dans de cette activité».
Il a souligné que parmi les plus de 130 opérateurs qui importent des véhicules, seulement 18 concessionnaires professionnels ont un contrat avec les marques de véhicules. Il a estimé qu’«on ne peut pas comparer un revendeur à un concessionnaire qui crée de l’emploi». Dans le dite projet de loi, l’objectif de cette disposition est de mettre un terme aux pratiques frauduleuses et de limiter la concurrence déloyale. Il est question également de réduire la facture des importations et de s’assurer que l’homologation des véhicules répond aux normes en la matière.
A propos de la disposition portant sur l’obligation aux concessionnaires automobiles d’installer une activité industrielle ou de services, ou toutes autres activités ayant un lien direct ou indirect avec le secteur de l’industrie automobile, dans un délai de trois ans à partir de l’acquisition de leur agrément, le président de l’AC2A a noté que les concessionnaires se sont déjà lancés dans l’investissement, citant à titre d’exemple la mise en place des ateliers de maintenance et de formation.
Quant à l’obligation d’importer un quota de véhicules roulant au GPL/C et GNC dont l’objectif est de réduire la pollution atmosphérique, M. Lachachi a estimé que les concessionnaires automobiles répondent à la demande sur le marché.
Lahcene Brahmi