Face à la recrudescence des accidents en milieu urbain et dans les grandes artères de la ville, Le radar routier de retour

Face à la recrudescence des accidents en milieu urbain et dans les grandes artères de la ville, Le radar routier de retour

b1.jpgDevant la recrudescence des accidents de la circulation en milieu urbain, qui ont fait des dizaines de victimes durant ce mois sacré, le radar routier est de retour dans les grandes artères de la ville et en particulier sur les boulevards périphériques.

A des dizaines de mètres du rond-point d’El Bahia, les usagers de la route ont été désagréablement surpris, il y a quelques jours par la présence inopportune d’un radar de surveillance routière installé près du rond-point de la cité Djamel. «Nombreux automobilistes ont été pris au dépourvu par la présence de ce radar routier», témoigne ce vieux «taxieur».

Le choix de ce tronçon par les policiers pour installer le radar n’est pas fortuit. Ce tronçon de la mort a été le théâtre ces dernières années d’accidents spectaculaires qui généralement se soldent par la mort des automobilistes. L’accident le plus dramatique qui reste dans la mémoire des Oranais est la mort de deux jeunes qui ont été carbonisés à l’intérieur de leur véhicule de marque Volkswagen suite à une collision frontale avec un véhicule 4X4.

Le radar routier est un moyen efficace pour lutter contre les infractions au Code de la route et essentiellement l’excès de vitesse qui demeure parmi les principales causes des hécatombes de la route. La vitesse est limitée à 60 kilomètres au maximum en milieu du tissu urbain, précise-t-on. Les contrevenants encourent de sévères sanctions à commencer par les lourdes amendes jusqu’au retrait systématique du permis de conduire définitif ou provisoire (2 ans).

Le retrait immédiat de son permis de conduire avec effet suspensif de la capacité de conduire, en application de la réglementation en vigueur, est notifié, séance tenante, à l’automobiliste flashé par le radar. Le contrevenant est autorisé à conduire (sans PC) pour une durée n’excédant pas les 48 h à compter de la date du P.V sous peine de poursuites judiciaires. L’excès de vitesse est considéré parmi les premières causes des accidents de la circulation sur les routes en Algérie.

Les législateurs ont d’ailleurs revu à la hausse dans le dernier Code de la route les montants des amendes appliqués à cette infraction qui sont désormais fixés entre 10.000 à 50.000 dinars. Il s’agit en fait d’amendes appliquées, lorsque la vitesse est supérieure de 40 km/h à celle autorisée, qui entraînerait le retrait de permis de conduire assorti d’une amende.

A. Saïd