Face à la conjoncture économique que connaît l’Algérie: Les compagnies d’assurance réagissent

Face à la conjoncture économique que connaît l’Algérie: Les compagnies d’assurance réagissent

Ces derniers mois, ce sont plusieurs compagnies d’assurance qui sont montées au créneau pour dévoiler une partie de leur stratégie afin de booster leur chiffre d’affaires.

A ceci, il faut aussi ajouter la conférence de presse animée par Mohamed Benarbia, directeur général de Salama Assurance Algérie et la rencontre d’Abdelhakim Hadjou, P-DG de Salama Assurance. Auparavant, il y a eu aussi le président de l’Union des sociétés d’assurance et de réassurance, Brahim Djamel Kassali qui est intervenu pour brosser un tableau du secteur en ce début d’année.

Les compagnies cherchent les moyens adéquats à faire face à la conjoncture économique que connaît l’Algérie en ce moment en mettant en oeuvre de nouveaux moyens pour s’adapter à cet environnement avec des possibilités de gagner de nouveaux clients dans un marché de plus en plus fluctuant et concurrentiel caractérisé par l’érosion du pouvoir d’achat du consommateur algérien. Ce sont ces défis que les assureurs doivent surmonter avec des procédures adéquates proposées à a clientèle afin de préserver leurs positions dans le marché algérien des assurances.

Les difficultés rencontrées dans le secteur automobile doivent être compensées par la commercialisation des assurances agricoles et des nouveaux produits d’assistance domiciliaire et professionnelle ou encore l’assurance de personnes. Brahim Djamel Kassali, président de l’UAR, a déjà souligné que le bilan de l’exercice 2016 devrait montrer une légère progression du chiffre d’affaires tirée surtout par les assurances de personnes et les assurances des risques industriels et non plus par l’automobile. La réduction des importations a fait en sorte qu’il s’attend à une croissance faible de ce secteur qui, en 2015, n’a pas dépassé 2%. La forte contraction des importations a ainsi impacté la branche automobile. Avec une réduction d’environ 50% des importations de véhicules en 2015, la progression du chiffre d’affaires de la branche automobile a été mitigée et beaucoup moins importante que celle enregistrée par le passé, dit-il.

Devant ce constat, il a souligné que de nouveaux produits et services assurantiels plus attractifs et mieux adaptés aux besoins de la clientèle ont été mis en place au cours de la décennie passée, et particulièrement en matière de services d’assistance dans les quatre lignes de métiers de l’assistance. Ainsi, en plus de l’automobile, il y a aussi le voyage, la santé et l’habitation. Par ailleurs, si la branche automobile procure des primes, il faut souligner que sous l’effet d’une sinistralité importante à cause du volume du parc auto et du nombre d’accidents de la circulation qui n’ont cessé d’augmenter au cours des dix dernières années, et en l’absence de mécanismes adéquats, un stock de dossiers sinistres automobiles en suspens au titre des recours s’est constitué au fil des années. Ce qui a quelque peu altéré l’image de marque du secteur des assurances.