Extradition d’Ould Kaddour des UAE : l’Algérie s’apprête à négocier

Extradition d’Ould Kaddour des UAE : l’Algérie s’apprête à négocier

Abdelmoumen Ould Kaddour, l’ex-PDG de Sonatrach, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice Algérienne, est toujours aux émirats Arabes Unis, et plus précisément à Dubaï.

L’ex-premier responsable de la plus grande entreprise du pays, demeure en fuite, alors qu’une délégation Algérienne projette de faire un saut aux Émirats Arabes Unis, et ce, afin de négocier son extradition. Cette négociation cependant, ne sera sans doute pas chose facile, vu que Ould Keddour jouit toujours de son statut de conseiller auprès du royaume Omanais.

Le dossier de la raffinerie Augusta s’apprête à connaitre une notable évolution, selon nos confrères du journal El Watan, qui rapportent, en citant des sources judiciaires, que le magistrat instructeur devrait entendre des cadres du secteur pétrolier, mais aussi des experts et d’anciens responsables politiques.

Ould Keddour sera-t-il extradé ?

C’est dans le sillage du dossier de la raffinerie Augusta qu’une délégation Algérienne s’apprête à rejoindre les Émirats Arabes Unis, afin de convaincre les responsables Émiratis de leur livrer Abdelmoumen Ould Keddour, un des principaux accusés dans cette affaire qui s’est avérée vainement couteuse.

La même source affirme qu’une convention d’entraide judiciaire et d’extradition lie l’Algérie et les Émirats Arabes Unis, et que ces négociations s’annoncent prometteuses. Ils indiquent également que « la demande repose sur un dossier judiciaire bien ficelé ».

Cependant, des doutes sont quand même émis, car, dans ce genre d’affaires et de négociations, « ce sont souvent les intérêts des États qui priment ». Pour rappel, Abdelmoumen Ould Keddour a été interpellé dernièrement à Dubaï, en vertu d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice algérienne, avant d’être d’être libéré, sous caution, et sommé de ne pas quitter le territoire Émirati.

Selon certaines sources, l’ex-homme fort de Sonatrach doit sa libération à « son statut de conseiller du royaume omanais », rapporte toujours nos confrères d’El Watan. Et d’ajouter que le mis en cause  » s’est entouré d’un collectif d’avocats pour démonter les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne. »