La semaine dernière, Algérie 360 a partagé avec vous l’histoire des Tizgha. Une famille algérienne qui a rejoint la France en 2017, et qui a fait face, depuis Octobre 2021, au risque de l’expulsion du territoire français. En effet, cette famille a reçu une obligation de quitter la France, malgré son intégration dans la société française.
Rappelons le, cette famille composée du couple Miloud et Ouda et des trois enfants Islem, Mohamed et Zakaria, suit une vie très ordonnée et régulière, avant le mois d’Octobre dernier. En effet, arrivé à expiration, le père de famille a tenté de renouveler leur titre de séjour, avant d’être surpris par un refus de la préfecture de Calais. Cette dernière leur a même infligé une obligation de quitter le territoire français.
Une procédure qui a poussé les membres de la famille Tizgha à se présenter aux services du commissariat de la région, tous les mardis et samedis, et ce dans le cadre de leur assignation à résidence.
Famille algérienne menacée d’expulsion de France : le préfet de Calais fait marche arrière
Confrontés au risque de l’expulsion, les Tizgha tentent par tous les moyens de rester sur le territoire français. Cela afin de répondre aux exigences médicales dont a besoin leur enfant. Il convient de rappeler, encore une fois, que Zakaria souffre d’une maladie rare, à savoir l’hyperphénylalaninémie.
Pour soutenir cette famille algérienne, un comité de soutien a été créé dans la région de Calais. Ce dernier a lancé sur internet, une pétition pour stopper la décision de la préfecture de Calais, portant sur l’expulsion de cette famille.
Par ailleurs, le weekend dernier, Miloud le père de Famille a partagé son soulagement, via le média français La Voix du Nord. En effet, cet Algérien a confirmé, à la même source, avoir reçu un e-mail annonçant l’annulation de la décision de leur expulsion.
Une des plus merveilleuses nouvelles reçues par cette famille. D’après le même média français, cette annulation a été prononcée suite à l’intervention de la maire de la préfecture de Calais, Natacha Bouchart, qui compte parmi les premiers signataires de la pétition.