Expulsion lycéenne algérienne en France: Précisions de la préfecture

Expulsion lycéenne algérienne en France: Précisions de la préfecture

L’affaire de Kenza, la lycéenne Algérienne scolarisée dans un lycée en France, avait connu hier un nouveau rebondissement. Suite aux pressions exercées par les nombreux soutiens de la lycéenne, Pierre-André Durand, le préfet de Normandie et de Seine-Maritime, avait fini par céder en faveur de la régularisation, mais tout en apportant plusieurs précisions.

En effet, et comme le rapporte le média Français Ouest-France, la situation de la lycéenne Kenza Sahed avait connu une fin relativement heureuse suite aux nombreux actes de solidarité dont elle avait était l’objet. Un titre de séjours a été effectivement délivré au nom de la lycéenne Algérienne, mais sans pour autant préciser sa durée.

Une décision à « titre exceptionnel« 

La jeune lycéenne de 19 ans est arrivée en France accompagnée de ses parents en 2018. Dotée seulement d’un visa de cours séjours, Kenza n’avait pas suivi le cursus standard pour pouvoir être scolarisée en France. Se retrouvant dans une situation irrégulière, Kenza avait fini par recevoir une notification l’obligeant à quitter le territoire français.

Mais suite au notable élan de solidarité duquel avait bénéficié la jeune lycéenne, la préfecture de Normandie et de Seine-Maritime, avait annoncé dans la journée d’hier qu’une décision en faveur de la jeune algérienne installée en France avait été prise « à titre exceptionnel« .

En effet, un titre séjour a été accordé à Kenza comme cela est précisé par le préfet, sans pour autant précisé sa durée. Par contre la préfecture avait aussi précisé que l’OQTF était émise car la jeune fille était loin de respecter les conditions qui lui permettaient de rester en France.

Kenza se sent « à sa place » en France

La préfecture de Normandie et de Seine-Maritime affirment être prête pour aider la jeune lycéenne à « déposer une demande régulière » pour mieux régulariser sa situation, mais également que la jeune Algérienne peut retourner dans son pays afin qu’elle puisse demander un visa étudiant auprès du consulat de France.

Kenza pour sa part avait affirmé qu’elle était bien intégrée en France où elle avait désormais plusieurs amis. La jeune fille avait également déclaré aux médias Français :  « je n’ai pas envie de quitter la France. Je suis bien ici, je me sens à ma place ».

Bénéficiant d’un titre de séjour, Kenza va maintenant pouvoir se concentrer sur son bac mais aussi sur ses préparations pour le concours d’entrée à l’école de Sciences-Po à Paris.