Exposition de l’artiste-plasticienne zaphira yacef au musée du bardo : « Iqra, chemin vers la lumière… »

Exposition de l’artiste-plasticienne zaphira yacef au musée du bardo : « Iqra, chemin vers la lumière… »
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Les fans du malouf ont vécu durant la nuit de samedi à dimanche une soirée mémorable animée par Hamdi Benani.

Du haut de ses 70 ans, Hamdi Benani, débordant d’énergie et de verve, n’a rien perdu de sa voix. Durant plus d’une heure, l’assistance, venue nombreuse, dont une grande partie formée de jeunes, a écouté son récital dans un silence religieux. Habillé en blanc, accompagné de son violon blanc dont il est devenu inséparable depuis 1986, il a interprété une dizaine de chansons de son riche répertoire.

Dès son apparition sur scène, il a eu droit à des ovations d’une grande star de la part du public qui comptait des familles venues le découvrir, pour la plupart, pour la première fois sur scène. Au grand bonheur de l’assistance, il a choisi de reprendre des chansons ayant enregistré un très grand succès. Il aborda cette soirée de rêve pour les amoureux du malouf, avec le grand tube Iferadj rebi.

En interprétant le deuxième tube, Bellah ya hamami, en duo avec son fils Kamel, Hamdi Benani a créé une grande ambiance.

Une chanson très appréciée au vu de son thème ; un message d’amour envoyé par le biais du pigeon migrateur pour raconter ce qu’il endure de la séparation.

L’artiste chantera, par la suite, des titres moins rythmés, invitant davantage à la contemplation, notamment Ya naimin koufou ani almanam (ô dormeurs cessez de rêver) et Chems el achia. Hamdi Benani enchaîna un autre grand succès, à savoir Ya rabi kif andir maa zin el mesrara (comment résister à la beauté de la femme). Et il terminera son tour de chant avec la célèbre chanson Laqaitou habibi (j’ai retrouvé mon amour).

Si sur scène celui qui a été surnommé l’ange blanc a animé une grande soirée artistique, dans les coulisses il n’a pas caché sa déception de l’organisation et du comportement du directeur de la culture qui ne lui a accordé “aucune considération”. “Même pas une bouteille d’eau ne nous a été offerte”, déplorera l’un de ses musiciens.

A. D.