Dans une volonté affirmée de diversifier ses exportations hors hydrocarbures, l’Algérie lorgne désormais vers l’Asie centrale. Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouassim Kouidri, a reçu ce lundi l’ambassadeur du Kazakhstan, Anurbek Akhmetov, pour jeter les bases d’une collaboration industrielle et scientifique d’envergure.
En effet, l’industrie pharmaceutique algérienne franchit une nouvelle étape dans sa stratégie d’internationalisation. Lors d’une audience accordée à l’ambassadeur kazakh à Alger, le ministre Ouassim Kouidri a officiellement ouvert la voie à l’exportation de médicaments « Made in Algeria » vers le marché kazakh, un carrefour stratégique pour l’économie de l’Asie centrale.
Au-delà de la simple vente de produits finis, Alger propose une vision intégrée. Le ministre a souligné la disponibilité de l’Algérie non seulement à exporter ses médicaments locaux, mais aussi à envisager la production de médicaments essentiels sur le territoire national pour répondre aux besoins spécifiques du Kazakhstan et des marchés régionaux limitrophes.
Algérie-Kazakhstan : un partenariat pharmaceutique stratégique pour booster l’exportation de médicaments
Cette démarche s’inscrit dans la volonté des autorités algériennes de transformer le secteur pharmaceutique en un véritable levier de croissance économique et de rayonnement diplomatique.
L’autre pilier de cette rencontre concerne l’innovation et la recherche. Le Kazakhstan, reconnu mondialement comme l’un des leaders de la médecine alternative, notamment pour son savoir-faire dans le traitement par les plantes médicinales, devrait partager son expertise avec l’Algérie.
« Il est crucial de renforcer notre coordination pour tirer profit de l’expérience kazakhe dans ce domaine en pleine expansion », a indiqué le ministère dans un communiqué.
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La rencontre s’est conclue par un engagement mutuel à intensifier les consultations. Les deux parties ont convenu de multiplier les échanges techniques et les visites de délégations pour transformer ces intentions en projets concrets.
Ce partenariat pourrait, à terme, donner une impulsion décisive aux relations bilatérales entre les deux pays, en faisant de la pharmacie le fer de lance de leur coopération économique.
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