Le projet a pour objectif de contribuer à rééquilibrer la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie.
Dans le cadre de la promotion du commerce extérieur, Algex, l’agence en charge de cette activité, a sollicité l’Union européenne (UE) pour renforcer ses capacités opérationnelles. Un jumelage entre les deux parties a été mis en place pour une durée de 24 mois avec l’appui de la France et de l’Autriche. Le projet a pour objectif de contribuer également à rééquilibrer la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie.
La crise, ayant eu pour effet la contraction de ses recettes pétrolières et la dégradation de son solde commercial, a mis le pays dans l’obligation de diversifier son économie et d’encourager le développement de ses exportations hors hydrocarbures. Pour cela, les opérateurs économiques doivent aller à la conquête de nouveaux créneaux commerciaux. Algex doit, à ce propos, avoir une “meilleure connaissance des marchés extérieurs et assurer davantage l’accompagnement des exportateurs algériens”, souligne un communiqué de la direction du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association entre l’Algérie et l’UE (P3A). Ce jumelage permettra à Algex, selon le P3A, d’affiner ses méthodes d’analyse du commerce extérieur et d’améliorer ses services d’accompagnement des entreprises exportatrices. Dans cette coopération, il est également question de consolider les compétences des cadres d’Algex pour produire des études analytiques et prospectives en relation avec le commerce international.
L’agence pourra ainsi “structurer l’activité intelligence économique et renforcer sa capacité dans l’assistance des entreprises”, indique le P3A. Chargée par l’État de contribuer au développement des exportations algériennes hors hydrocarbures, Algex, qui joue un rôle primordial dans ce contexte, s’est consacrée à une mise à niveau de ses structures fonctionnelles. Le jumelage se clôturera le 25 avril courant, lors d’une cérémonie qui réunira auprès des responsables du P3A, les représentants des ministères des Affaires étrangères et du Commerce, les ambassadeurs de l’Union européenne, de France et d’Autriche ainsi que les chefs de projet des trois pays partenaires. À l’issue de cette action, un séminaire de clôture est organisé afin de dresser un bilan de l’ensemble des activités qui y ont été menées et permettre aux partenaires des trois pays d’évaluer les résultats obtenus. Ces derniers mois, le ministère du Commerce multiplie ses rencontres avec les exportateurs dans divers créneaux. Une cellule d’écoute et de suivi de ces opérations, présidée par le ministre du Commerce, a été même créée.
Ces réunions ont été consacrées, conformément à la directive du Premier ministre, à l’examen des contraintes soulevées par les opérateurs exerçant dans l’exportation des produits agricoles et agroalimentaires notamment la pomme de terre, les dattes, l’huile d’olive et le vinaigre, ainsi que les produits chimiques tels que le chlore et les engrais. Bakhti Belaïb a rencontré, récemment, les chefs des grandes entreprises ayant une maîtrise des marchés extérieurs et qui présentent un potentiel à l’export.
L’électronique, l’électroménager, l’agroalimentaire et le médicament étaient les principaux créneaux au centre des discussions. L’occasion pour les opérateurs de soulever un certain nombre de problèmes auxquels ils font face dans l’exercice de leurs activités.
