Sonatrach a opté définitivement pour des contrats de cinq ans à l’expiration des actuels contrats à longs termes dès 2014, a-t-on appris hier auprès d’un responsable de Sonatrach, en marge des travaux de la 16ème conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL16) à Oran.
Sonatrach a opté définitivement pour des contrats de cinq ans à l’expiration des actuels contrats à longs termes dès 2014, a-t-on appris hier auprès d’un responsable de Sonatrach, en marge des travaux de la 16ème conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL16) à Oran.
Les premiers contrats à longs termes arriveront à échéance en 2014, comme celui avec la Turquie et le Royaume Uni qui suivra, a expliqué la même source, dont les propos ont été confortés par la communication de son collègue Amine Mohsen Yacef, ingénieur commercial, assistant ventes à la direction exportation de Sonatrach, sans fixer d’échéance pour sa part.
«Après expiration des contrats actuels et avec l’arrivée des nouvelles capacités de liquéfaction, ces volumes là seront commercialisés probablement sur la base mi-termes (5 ans) voire plus avec des provisions standards « en rappelant que les contrats à court terme sont de 3 ans, ceux à moyens termes de 5 à 10 ans et au-delà, 15 à 25 ans ceux sont à longs termes.
Au cours de ses transactions gazières, Sonatrach a été amené à s’adapter aux exigences de son principal client, l’Europe qui exigeait la clause de destination soit retirée des contrats de longs termes, a-t-il rappelé.
Le groupe public a été ainsi obligé à convertir un certain nombre de contrats sur marché spot en livrant les cargaisons à la frontière pour ne pas perdre sa marge bénéficiaire en cas de déviation lorsque le marché spot offre de meilleurs prix. A titre d’exemple, « Sonatrach a converti certains contrats pour que le transfert se fasse à la frontière espagnole et de se fait elle pourra contrôler la destination de son gaz livré au marché européen Europe », a-t-il expliqué. L’intervention de l’Algérie sur ce marché n’est pas récente.
Elle remonte au début des années 90, elle a été « pionnière » sur les marchés spot pour évacuer, au départ, l’excès de production qui n’a pas trouvé de contractants pour passer ensuite à des volumes issus des contrats.
L’Algérie a du vendre son gaz sur le marché spot entre le début 2000 à mi-2006, car dans le bassin atlantique offrait des prix intéressants.
A partir de fin 2006 à fin 2008, c’est le marché asiatique qui a offert des prix plus intéressants, donc les cargaisons étaient déviées sur ce marché.
En fait, il est utile de signaler que les contrats à longs termes ont été imposés par l’industrie gazière qui implique des capitaux assez conséquents, a relevé ce responsable de Sonatrach.
Par Malak Farah