2.- Selon nos informations, la capacité de production en 2020 si toutes les unités actuelles et celles programmées atteignent la vitesse de croisière, devrait se situer autour de 46 Mt pour une demande estimée à 22 mT, où nous assistons, du fait des tensions budgétaires, gel de certains projets et avec l’inflation la décroissance de l’auto construction, à un ralentissement de la demande. Or, si le stockage est de longue durée, accroissant les coûts et il y a le risque du refroidissement alors inutilisables pour la construction. et selon les experts consultés la seule solution, comme en Allemagne, est d’utiliser le béton pour construire les routes revenant souvent moins cher que le bitume importé. Par railleurs, les nouvelles unités bénéficiant d’avantages, en plus du prix du gaz bas, de différentes exonérations fiscales et de bonifications bancaires qui constituent en cas d’exportation un transfert indirect vers le pays exportateur, pour avoir une vision objective et voir si une unité est compétitive réellement, il s ‘agit d’élaborer, du point de vue comptable, un compte de surplus en alignant le prix du gaz sur celui du marché internationale et de soustraire tous les avantages financiers et fiscaux.
3.- Il ne faut pas rêver en ce mois de mai 2018, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est toujours Sonatrach (voir notre interview au quotidien Chourouk arabophone du 03 mai 2018) . La commercialisation du ciment dépend de la croissance de l’économie locale et mondiale dont sa future structure avec la quatrième révolution industrielle qui se met progressivement en place 2018/2030 , avec de nouveaux matériaux de construction économisant le ciment et l’énergie, des contraintes de l’important coût de transport, de la concurrence internationale et du management stratégique qui déterminent le coût d’exploitation et le prix de cession final au consommateur. Comme je viens de le rappeler dans un large débat de plus de 30 minutes, à l’occasion de la fête du 1 mai 2018, sur la radio arabophone chaine 1, l’Algérie n’est pas en faillite, pas de sinistrose beaucoup de réalisations entre 2000/2017, mais également des insuffisances et contrairement à certains oiseaux de mauvais augure, mus par le dénigrement gratuit, a toutes les potentialités de relever les défis. Mais malheureusement, certains responsables politiques ou entrepreneurs mus par des intérêts de rente, oublient que la mondialisation est une réalité dans la pratique des affaires internationales. Seul un partenariat gagnant- gagnant avec les firmes qui contrôlent la commercialisation peut favoriser l’exportation du ciment en grande quantité, Dans les autres cas, c’est presque une impossibilité en termes de rentabilité réelle, (vente à pertes), sinon des quantités dérisoires et en plus avec des subventions supportées par le trésor public qui constitue indirectement un transfert déguisé de devises.