Le secrétaire général du FLN n’est pas en mauvaise posture au sein de son parti, comme le prétendent certains. Bien au contraire ! Il a été conforté dans sa position et son statut à la tête du front, au regard de la célérité avec laquelle ont été adoptée les résolutions du parti, lors de la réunion tenue cet après-midi à Alger, en présence de 78 mouhafadhs.
Dans son laïus, le Secrétaire général du parti, Amar Saadani a rappellé que le FLN tiendra son congrès après la révision de la constitution. « Le congrès se tiendra après l’adoption de la nouvelle Constitution que nous espérons qu’elle aura lieu bientôt», a ressassé Saadani. Le choix de la date de la tenue du congrès après la révision constitutionnelle est dicté par la nécessité de mettre en conformité les nouveaux statuts du parti avec la nouvelle Constitution», a-t-il expliqué, en égratignant au passage les rangs des redresseurs dont Belkhadem figure en chef de file. « Le FLN est un parti qui fonctionne avec sa base militante. Le FLN n’est pas un parti de VIP», a asséné à l’endroit du clan qui le conteste.
S’agissant de l’actualité nationale marquée par plusieurs événements ces dernières semaines, le parti de Saadani a salué les décisions prises par le chef de l’Etat pour le développement des régions du Sud et des Hauts Plateaux, à l’issue du conseil restreint tenu mardi dernier, notamment celle ayant trait à la création de nouvelles wilayas dans ces régions.
En ce qui concerne les dernières manifestations contre l’exploitation des hydrocarbures dits non conventionnels, il dira que « le sud algérien est miné. Il existe une guerre mondiale sur l’énergie. Il y aussi une grande lutte entre l’Algérie et les grandes puissances». « Ils ont déjà essayé de casser Sonatrach, mais en vain, alors ils réessayent encore pour le faire », a-t-il fait observer avant de mettre en évidence la nécessité d’aller vers l’exploitation de cette énergie (gaz de schiste) qui demeure une richesse utile au développement économique du pays.
Pour cela, affirme-t-il, toutes décisions prises, dans ce cadre, doivent être bien réfléchies et étudiée. « L’exploitation du gaz de schiste doit faire objet d’un débat national avec la participation des partis politiques, des associations et des experts pour estomper la révolte qu’il considère comme une manœuvre de «la main étrangère». « Le colonisateur veut un sud algérien vide de sa population pour s’installer comme ce fut le cas dans le sud de la Lybie et au Mali», a-t-il estimé.
Mahmoud Chaal