Exploitation du gaz de schiste algérien, Les Américains rassurent

Exploitation du gaz de schiste algérien, Les Américains rassurent
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Une journée d’étude concernant l’« expérience américaine pour l’extraction du gaz de schiste » a été organisée hier au niveau de l’institut privé pédagogique « El-Qualem ». Cette rencontre a permis aux nombreux participants venus de toutes parts pour écouter l’expérience américaine en matière d’exploitation du gaz schiste en remplacement du gaz dit « conventionnel »

Cette rencontre, organisée par la confédération des cadres et de la finances et de la comptabilité et l’Institut supérieur de management de d’informatique (parties algériennes), initialement prévue comme pour principal animateur l’Ambassadeur des Etats Unies en Algérie a été animée finalement par Richard Holmes diplômé en génie pétrolier, ex directeur général d’Anadarko et actuellement vice-président des opérations internationales d’Anadarko et M. Mballe Nkembé, le responsable des affaires économiques pour l’Ambassade des Etats unies.

Avant de lire son intervention, M. Holmes s’est excusé de l’absence de l’Ambassadeur des Etats-Unis appelé par l’administration américaine pour raison de travail. D’emblée, à travers sa longue communication, Holmes a rejeté tout danger concernant l’exploitation des gisements de gaz de schiste en Algérie.

Cumulant 30 années d’expérience dans le domaine de l’exploitation du gaz de schiste, Holmes tentera à plusieurs fois de convaincre son auditoire que l’expérience d’Anadarko a montré que « l’extraction de ce type de gaz ne présente aucun danger et son utilisation est plus confortable que celui du gaz conventionnel ».

LG Algérie

Il ajoutera aussi que l’extraction du gaz de schiste en Algérie n’affectera en aucune manière les nappes phréatiques du Sud Algérien ». L’orateur a axé son exemple sur l’exploitation des réserves du Bassin de Maverick dans le Sud ouest de l’Etat du Texas dont la barre de production se situe aux alentours de 130 000 barils d’huile par jour tout en signalant que l’une parmi ces exploitations est en cours 8 appareils de forage sont en activité H. 24, et ceci sans la moindre anicroche en matière de sécurité.

Il dira aussi que l’ « Algérie pourrait gagner beaucoup d’intérêts économiques en gaz de schiste. Pour Mballe M. Nkembé, le chargé des affaires économiques de l’ambassade des Etatsunis d’Amérique en Algérie, affirmera aussi avec conviction que l’ « exploitation de cette énergie est à risque zéro »

Amar Saifi