Quelques jours avant d’honorer sa première convocation en sélection nationale, Nabil Ghilas nous a reçu à Moreira de Conegos, la ville où est domicilié le club de Moreirense où il évolue depuis deux ans. Avec l’accord de la direction du club, rendez-vous a été fixé pour vendredi passé, à 15h00 heure locale (16h00 heure algérienne) au stade.
A l’heure dite, nous avons trouvé le joueur à notre attente, accompagné de son agent, Romeo Magalhaes, et d’un employé du club. Sur proposition de Romeo, nous nous sommes rendus, à bord de sa luxueuse voiture, à Guimaraes, la grande ville du nord du Portugal, où existent de nombreux endroits respectables pour réaliser l’interview, alors que Moreira n’est qu’une petite bourgade se trouvant dans la banlieue de Guimaraes. Ghilas a tenu à nous accueillir dans un endroit convenable, d’où l’opportunité d’aller vers un restaurant à Guimaraes.
Plus timide que son frère Kamel
Sur le chemin, nous avons été surpris par l’extrême timidité de Nabil Ghilas qui ne parlait pratiquement pas, à tel point que nous avions craint qu’il ne dise rien dans l’interview que nous projetions de réaliser avec lui. Sur le plan du tempérament, il ne ressemble guère à son frère aîné Kamel, connu pour son entrain et sa volubilité. Nabil nous a paru réservé et même troublé par la situation. Afin de lui ôter toute pression, nous nous sommes mis à lui parler du prochain stage, des nouveaux joueurs qui allaient arriver et de l’ambiance qui règne au sein de la sélection. Cela a eu le don de le détendre et de le décrisper, ce qui a fait qu’il a répondu à toutes les questions que nous lui avons posées.
Soudani nous a rejoint après l’interview
Une fois l’interview terminée, Hilal Soudani nous a rejoint. Il a étreint Nabil Ghilas un bon moment, vu que cela faisait plusieurs semaines qu’ils ne s’étaient pas vus. Sa présence a mis de l’ambiance autour de la table, lui qui a toujours le bon mot pour faire rire et détendre ses vis-à-vis. Il semblait, d’ailleurs, très bien s’entendre avec Ghilas.
«Si tu arrives en retard, tu assisteras à Algérie-Bénin en tant que supporter !»
Soudani a profité de cette discussion pour expliquer à Ghilas dans le détail le fonctionnement au sein de la sélection et l’attachement de Vahid Halilhodzic à la discipline individuelle et collective et son grand professionnalisme. D’ailleurs, il lui a dit en souriant : «La dernière fois que tu étais venu en Algérie, tu avais suivi comme supporter Algérie-Egypte. Cette fois-ci, tu viendras comme joueur, mais si tu arrives en retard, tu suivras aussi Algérie-Bénin comme supporter !»
Nabil a un grand drapeau d’Algérie chez lui
Avant de nous séparer, nous avons demandé à Ghilas et Soudani de poser ensemble avec l’emblème national, chose qu’ils ont fait avec un plaisir non dissimulé, surtout pour Nabil qui ressentait une émotion particulière. D’ailleurs, il nous a révélé qu’il possédait un drapeau algérien géant dans son appartement.
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«Avec mon frère Kamel, nous avons toujours souhaité jouer ensemble en sélection»
Le public algérien veut tout savoir sur vous. Pouvez-vous vous présenter à lui ?
Je m’appelle Nabil Ghilas, d’origine algérienne, âgé de 22 ans, bientôt 23 ans en avril, évoluant à Moreirense, au Portugal. C’est une fierté pour moi d’être convoqué en sélection d’Algérie et c’est une fierté aussi pour mes parents. Ce sont mes racines et ça me fait chaud au cœur de jouer pour l’Algérie.
Comment avez-vous débuté dans le football ?
J’ai débuté il n’y a pas longtemps. J’ai joué un peu en jeunes, mais ce n’était pas pour du sérieux. C’était juste comme ça. J’ai commencé avec un petit club de division inférieure avec qui j’avais inscrit 36 buts. De là, un entraîneur m’a remarqué et m’a proposé de jouer en National (troisième division française, ndlr), au SO Cassis-Carnoux. J’ai fait un essai et j’ai été pris. Malheureusement, nous n’avons pas eu de chance puisque nous avons eu trois entraîneurs différents au cours de la saison et il y avait un problème d’argent, ce qui a fait que nous avons rétrogradé en division inférieure. Un manager m’a proposé de me faire venir au Portugal. C’est ainsi que j’ai signé un contrat de 4 ans à Moreirense. J’ai été prêté la première année au FC Vizela. Cela s’était bien passé pour moi au début de la saison, jusqu’à ce que je me blesse. La convalescence a pris du temps et je suis retourné à Moreirense en étant toujours blessé. Lorsque je me suis rétabli, la nouvelle saison en était déjà à sa moitié et l’entraîneur m’avait fait jouer directement parce qu’il avait besoin d’attaquants. Nous avions fait une très belle deuxième moitié de saison, couronnée par une accession en première division portugaise. D’ailleurs, c’est une très bonne division où ça joue très bien au football. Je me suis illustré cette saison avec la chance d’avoir marqué 13 buts, 10 en championnat et 3 en Coupe de la Ligue.
Ce sont ces performances en Super Liga portugaise cette saison qui vous ont permis de devenir joueur international…
Oui, exactement.
Cela a-t-il été un rêve pour vous ?
Oui, ça l’a été depuis que mon frère (Kamel Ghilas, ndlr) a été sélectionné. J’ai toujours voulu jouer avec lui, dans la même équipe. Nous nous sommes dit que si nous ne parvenions pas à jouer ensemble en club, nous le ferions en sélection. A partir de ce moment, c’était un rêve de jouer avec l’Algérie. A présent, ce rêve se réalise.
Vous avez vécu quand même une trajectoire incroyable puisqu’il y a trois ans, vous jouiez en National et vous aviez même rétrogradé en CFA, avant de rebondir et de devenir aujourd’hui l’un des buteurs du championnat portugais…
Cela a pu se faire parce que je n’ai pas lâché. A plusieurs reprises, j’avais pensé à arrêter le foot, mais j’ai eu la chance d’avoir mon agent à mes côtés. C’est lui qui m’avait encouragé à continuer. Je l’ai écouté et voilà où j’en suis : je continue le foot. A présent, je n’ai plus la même mentalité. C’est le travail avant tout. Même quand ça ne marche pas, il faut continuer et insister.
Que ressente-t-on quand on est convoqué pour la première fois en sélection nationale ?
Au début, je n’ai pas ressenti d’émotion car je n’y croyais pas. J’ai été surpris, bien que ça parlait de l’éventualité de me voir convoqué. Sur le coup, on reste un peu froid. Puis, à mesure que la date du regroupement arrive, on commence à ressentir des choses. Ce n’est pas de la pression. C’est juste que je suis anxieux.
Comment avez-vous appris votre convocation ?
La fédération a envoyé la convocation au club par e-mail. Le lendemain, le club me l’a annoncé en me présentant ses félicitations.
Nordine Kourichi, adjoint du sélectionneur, s’était déplacé au Portugal pour vous voir à l’œuvre. Saviez-vous qu’il était au stade ?
Il ne m’avait pas prévenu, mais j’avais eu écho faisant état de sa présence au stade. Cependant, je n’étais pas sûr qu’il était là. Ce n’est qu’à la fin du match que j’en ai eu la confirmation en le voyant venir me voir. Nous avons beaucoup parlé.
Que vous êtes-vous dit ?
Il m’a dit que j’étais suivi, qu’on m’avait supervisé plusieurs fois et qu’on allait continuer à me superviser.
Il ne vous a pas dit que vous alliez être sélectionné pour le match face au Bénin ?
Non.
Avez-vous eu un contact direct avec le sélectionneur, Vahid Halilhodzic ?
Non, jamais.
Comment vos parents ont-ils réagi à votre convocation ?
C’était une grande joie pour mon père, ma mère et même pour mon grand-père. D’ailleurs, mon grand-père m’a dit qu’il voulait venir assister au match et ce serait la première fois pour lui.
Il n’avait jamais assisté à un match de votre grand frère Kamel Ghilas ?
Non. Il a toujours suivi les matches à la télévision. Là, il nous a dit qu’il voulait être au stade pour me voir jouer contre le Bénin. Cela m’a procuré encore plus de plaisir.
Décidément, vous êtes plus gâté que votre grand frère Kamel !
(Rires) Oui, on peut dire ça. C’est peut-être parce que je suis le plus jeune.
Quelle a été la réaction de Kamel, justement ?
Il était très content pour moi. Il m’a félicité et conseillé de ne pas stresser en m’assurant que tout se passera bien.
Que vous a-t-il dit au sujet de la sélection nationale, dont il avait fait partie par le passé ?
Il m’a dit qu’il y avait une très bonne ambiance au sein de la sélection et que le courant passait très bien avec le sélectionneur et les différents staffs.
Pour en revenir à votre actualité, cela fait quatre matches que vous n’avez marqué aucun but avec Moreirense. Une explication ?
C’est juste qu’il y a des matches comme ça où on n’arrive pas marquer. Cela n’a rien à voir avec la convocation que j’ai reçue.
Est-ce juste un petit passage à vide sur le plan personnel ou bien le problème est-il collectif au sein de l’équipe ?
C’est surtout un passage à vide, mais la manière de jouer prônée par le coach n’est également pas propice à marquer des buts. Nous jouons pour avoir des points et ce n’est plus le style de jeu du début de saison. Le ballon circule moins. D’ailleurs, lors de notre dernier match, il n’y a pas eu d’occasions de but. Il n’y a pas de souci de mon côté.
Donc, le problème est purement tactique ?
Il n’y a pas que ça. Il y a aussi une énorme pression à cause de notre position au classement. L’équipe est avant-dernière au classement et elle est donc obligée de défendre chaque point. Par exemple, j’ai eu, lors du dernier match, à défendre durant toute la deuxième mi-temps.
Vous ne serez pas les seuls nouveaux lors du prochain stage des Verts puisqu’il y aura également saphir Taïder et Sofiane Brahimi. Est-ce que vous les connaissez ?
Je ne les connais pas personnellement. Cependant, j’ai eu des échos favorables à leur sujet. S’ils sont appelés en sélection nationale, ce n’est pas pour rien. Je connais plus Soudani, Bougherra et Kadir. Il y a aussi Halliche que j’ai croisé au cours d’un match de championnat du Portugal.
Avez-vous parlé avec Soudani, après la convocation ?
Non, je ne l’ai pas encore revu depuis.
Comment avez-vous connu Bougherra et Kadir ?
J’ai connu Kadir quand il jouait avec mon frère à l’AS Cannes. Pour Bougherra, c’est quand j’allais voir mon frère jouer en sélection.
Ces quatre joueurs sont tous convoqués. Donc, il n’y aura pas de problème d’adaptation pour vous…
Même s’il n’y avait pas eu Soudani, Bougherra et Kadir, je pense qu’il n’y aurait pas eu de problème pour intégrer le groupe. Nous jouons tous pour le même pays.
Que pensez-vous de la perspective de jouer avec des éléments évoluant dans le haut niveau, tels Feghouli, Mesbah, Taïder, Brahimi… ?
C’est toujours un plaisir de jouer avec de bons joueurs. Ça m’apportera de l’expérience, ainsi qu’à l’équipe. Cela me permettra aussi d’apprendre au contact de joueurs expérimentés, comme Rafik Djebbour qui, pour moi, est un grand attaquant. Malheureusement pour lui, il n’a pas beaucoup marqué en sélection, mais il s’illustre toujours avec son club (Olympiakos Le Pirée), dont il est actuellement le meilleur buteur.
Guy Roux, qui avait eu Djebbour au centre de formation d’Auxerre, a expliqué que c’est un attaquant sur lequel il faut baser tout le jeu pour qu’il puisse être efficace. Etes-vous un attaquant du même type ou bien pouvez-vous vous contenter de peu de ballons pour marquer des buts ?
Je n’ai pas de préférence particulière. Je m’adapte à l’équipe et au plan de jeu mis en place.
Avez-vous suivi l’Algérie durant la CAN ?
Oui, j’ai regardé tous ses matchs.
Qu’en avez-vous pensé ?
L’équipe n’a pas eu de chance. Contre la Tunisie, elle a dominé tout le match et s’est fait surprendre à la fin. Slimani a été malchanceux avec sa tête sur la transversale. Perdre trois points au premier match rend toujours difficile pour la suite. Face au Togo, c’était un match à 6 points, donc compliqué et difficile à jouer. Contre la Côte d’Ivoire, qui est une grande équipe et, dans l’esprit de beaucoup de gens, le favori pour gagner la CAN, l’équipe a bien tourné en inscrivant deux buts.
Les observateurs disent que l’Algérie a bien joué, mais souffrait d’un manque d’efficacité offensive. N’est-ce pas une pression pour l’attaquant que vous êtes ?
Je ne ressens aucun poids et aucune pression. Un joueur qui joue avec la pression n’est pas un bon joueur. Qu’on soit en club ou en Equipe nationale, il y a toujours des attentes et de la pression et il faut savoir gérer cela.
Votre dernière visite en Algérie, c’était en 2009 pour assister au match Algérie-Egypte au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Là, pour votre retour en Algérie, vous allez retrouver ce même stade, mais cette fois-ci comme acteur et non pas comme spectateur…
Vous voyez, c’est le destin. C’est une extraordinaire coïncidence que de retrouver ce stade, mais pour y jouer.
Lors de la première interview que vous nous aviez accordée, vous nous aviez révélé que vous étiez dans les gradins et qu’une ambiance de folie régnait au stade. A présent que vous y retournez en tant que joueur, espérez-vous retrouver la même ambiance ?
Je sais que je verrai les supporters d’un œil nouveau car, cette fois-ci, je serai sur le terrain. Pour avoir été au stade, je dis toujours que nous avons le meilleur public au monde. Je sais que son soutien nous aidera beaucoup le jour du match pour gagner contre le Bénin. A l’inverse, quand on joue dans une ambiance calme, c’est différent.
Un dernier mot aux Algériens ?
J’espère qu’ils viendront nombreux au match du 26 contre le Bénin et qu’il y aura une victoire au bout. Je remercie le peuple d’Algérie qui ouvre ses bras aux Algériens nés et évoluant à l’étranger. Un remerciement également au sélectionneur et aux membres du staff technique, ainsi qu’à vous qui êtes venu jusqu’ici pour m’interviewer.
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«J’aime la JSK et le h’mis, je préfère le Real au Barça et je rêve d’une petite Lamborghini»
En dehors des entraînements, vous faites quoi ?
Je dors beaucoup. Je suis plus maison que dehors. Ce n’est pas que je suis réservé ou quoi que ce soit, mais c’est mon tempérament.
Etiez-vous comme ça même lorsque vous étiez en France ?
Oui, c’était pareil. Ce n’est pas une question d’environnement. C’est mon caractère qui est ainsi fait. A part ça, je joue souvent en ligne avec ma famille et mes cousins, je parle souvent sur Skype avec ma famille. C’est ce que je fais en dehors du foot.
Pratiquez-vous d’autres sports en dehors du football ?
Avant, oui, mais j’ai tout arrêté à présent pour me consacrer au football.
Quel est votre niveau d’instruction ?
J’ai arrêté les études à 17 ans, quand j’ai commencé le football. J’ai passé les paliers inférieurs des études, mais je n’ai pas fait de niveau supérieur.
Marié ou célibataire ?
Célibataire.
Pourquoi ?
Je suis encore jeune. Et puis, c’est la vie.
Vous êtes peut-être en train de chercher l’âme soeur sans en avoir trouvé…
Non, je ne suis pas en train d’en chercher. On ne cherche pas une femme quand on veut se marier. Elle vient toute seule.
Votre plat préféré ?
Les pâtes.
Nature ? A la sauce bolognaise ?
Non. Avec de la crème fraîche.
Donc, autant chercher un club en Italie !
Non, car le plat que j’aime le plus est le h’mis, avec le felfel (poivron) et de l’huile. Malheureusement, il n’est pas recommandé pour les sportifs. D’ailleurs, quand ma mère vient me voir ici, au Portugal, elle me le fait.
Votre club favori en Algérie ?
La JSK.
Et en Europe ?
Manchester United.
Votre joueur préféré en sélection algérienne ?
En ce moment, c’est Feghouli.
Votre idole comme joueur ?
J’en ai deux : Wayne Rooney en premier et Zlatan Ibrahimovic en second.
Barça ou Real ?
Real.
PSG ou Marseille ?
Marseille.
Inter ou Milan ?
Milan.
Kamel ou Nabil ?
(Rire) J’aime beaucoup mon frère Kamel.
Là, on parle foot. Qui pensez-vous être le plus talentueux d’entre vous deux ?
Moi, j’aime le joueur qu’il est car il a une bonne vision de jeu et une intelligence sur le terrain que je n’ai pas et que j’aimerais bien avoir. C’est pourquoi je dis que j’aime beaucoup son jeu. Cela dit, j’ai d’autres qualités que lui n’a pas.
Belloumi ou Madjer ?
Madjer.
Messi ou Ronaldo ?
Ronaldo.
Pourtant, la dernière fois, vous nous aviez dit que pour vous, Messi est le meilleur joueur au monde ?
Oui, c’est le meilleur joueur, mais mon préféré est Ronaldo.
Est-ce parce que c’est un Portugais et que vous jouez au Portugal ?
Non, ça n’a rien à voir.
Tizi ou Béjaïa ?
Béjaïa.
Un pays que vous aimeriez visiter ?
L’Algérie et c’est pour bientôt (rire).
Votre parfum préféré ?
J’en ai plusieurs. Il n’y en a pas un que je préfère particulièrement.
Votre voiture de rêve ?
J’en ai plusieurs aussi.
Il n’y en a pas une que vous préférez aux autres ?
Une petite Lamborghini me ferait plaisir.
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Everton le suit à chaque match
Le rêve de Nabil Ghilas, comme il nous l’avait révélé lors de la première interview qu’il nous avait accordée, c’est de jouer dans la Premier League anglaise. Ce rêve pourrait aboutir puisque nous avons appris que des clubs anglais sont en train de le suivre, à leur tête Everton dont un superviseur assiste à tous les matches de Moreirense.
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Le choix de rester au mercato était délibéré
L’agent de Ghilas nous a révélé que durant le mercato, plusieurs clubs français l’avaient sondé au sujet du joueur, sans pour autant qu’il y ait d’offre concrète. Cependant, le choix de rester à Moreirense jusqu’à la fin de la saison est délibéré et réfléchi, car Ghilas a besoin de continuer à progresser et il serait risqué de casser son rythme, surtout que les transferts hivernaux sont très risqués puisqu’il faut concurrencer des attaquants déjà en place.
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Romeo, un agent et un ami qui l’a sauvé
Si Nabil Ghilas est aujourd’hui un footballeur remarqué dans le championnat du Portugal et international algérien, c’est en grande partie grâce à son agent, Romeo Magalhaes, qui a été à ses côtés dans les moments difficiles, notamment lorsque son premier club, Cassis-Carnoux, avait rétrogradé en CFA et qu’il avait été recalé par six clubs français, ainsi qu’après sa grave blessure contractée avec le FC Vizela auquel il avait été prêté. «Si ce n’était pas lui, j’aurais arrêté le foot», nous a-t-il déclaré. Raison pour laquelle il le considère comme son grand frère et lui fait confiance pour s’occuper de la gestion de sa carrière.