Excès de vitesse en Algérie : quelles sont les amendes et sanctions ?

Excès de vitesse en Algérie : quelles sont les amendes et sanctions ?

Comme nous le savons tous, les routes algériennes tuent des milliers de personnes chaque année. En effet, les accidents de la route font des milliers de décès, et font partie des plus grandes causes de mortalité en Algérie.

Les causes des accidents de la route sont nombreuses, non-respect du code la route, conduite dangereuse, état déplorable des routes en Algérie, mais aussi le non-respect des limitations de vitesse. Quant à ce dernier point, depuis environ un an, les autorités compétentes ont annoncé le retrait systématique du permis de conduire en cas d’excès de vitesse, qu’ils ont remplacé par un nouveau système de sanctions basé sur les amendes.

C’est dans ce sens que le député de la wilaya de Djelfa Ahmed Rebhi a publié un rappel sur les amendes et les sanctions prévues à l’encontre des conducteurs dépassant les limitations de vitesses autorisées par le décret exécutif 04-381 et ce pour les différents types de véhicules, sur son compte Facebook aujourd’hui, le mercredi 15 février 2023.

Dépasser la limitation de vitesse de moins de 10% est considérée comme une infraction de second degré. Et donc dans ce cas que les services de sécurité routière rédigent un procès-verbal portant une amende de 2.500 dinars algériens à payer dans les dix jours sans atteinte à la capacité de conduire et avec récupération du permis de conduire, une fois l’amende réglée.

De plus, si le conducteur dépasse la vitesse réglementaire de 10 à 20 %, cette contravention est quant à elle classée au troisième degré des contraventions de ce type. Dans ce cas de figure, l’amende est fixée à 3.000 DA à payer dans les dix jours sans atteinte à la capacité de conduire et avec récupération du permis de conduire.

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Quelles sont les sanctions et amendes les conducteurs dépassant les limitations de vitesse au-delà des 20% ?

En outre, dans le cas où l’infraction à la limitation de vitesse est entre 20 et 30 %, l’amende atteint le montant minimum de 5.000 dinars algériens, que le contrevenant devra payer dans les 10 jours sans atteinte à la capacité de conduire et avec récupération du permis.

Pour conclure, la même source précise que si le conducteur dépasse la limitation de vitesse de 30 %, il s’agit d’un délit qui implique des poursuites judiciaires des services territorialement compétents. Et dans ce cas, l’amende est fixée entre 10.000 et 50.000 DA avec retrait du permis de conduire par le procureur de la République territorialement compétent.

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