Sadek Dziri, président du bureau national de l’Unpef (Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation), a déclaré jeudi à Oum El-Bouaghi, lors d’une journée d’étude, qu’il y a encore des déséquilibres dans le statut particulier, surtout les questions restées sans solution dans le procès-verbal commun comme l’affaire des services économiques, des censeurs des lycées, des proviseurs, des adjoints d’éducation et des enseignants du primaire.
Il évoquera également le problème de la médecine du travail dans le secteur ainsi que celui des corps communs lequel, a-t-il dit, ne dépend pas uniquement du ministère de tutelle mais aussi d’autres départements ministériels. Le président du syndicat n’a pas manqué de s’exprimer sur l’évaluation, en cours, du système éducatif. “Nous voulons une évaluation loin des surenchères syndicales et politiques”, dira-t-il. Il se montrera, par ailleurs, très critique de la manière avec laquelle se font les examens de passage d’un palier à l’autre. D’abord celui de la fin du cycle primaire (ex-6e), le BEM (brevet de l’enseignement moyen) et le baccalauréat. Il s’interrogera sur l’utilité de la 2e session pour l’examen de l’ex-6e. “Pourquoi une deuxième session, si ce n’est pour faire passer tous les élèves ? La deuxième session a concrétisé le côté négatif, cela entraîne la médiocrité.” Quant à l’examen du BEM, M. Dziri juge qu’avant, on calculait pour le passage la moyenne de l’année, en ajoutant la moyenne du BEM qu’on multipliait par deux et divisait par trois, cependant depuis la visite du président de la République à Sétif, sur décision politique, le mode de calcul de la moyenne de passage a changé, moyenne de l’année plus la moyenne du BEM divisées par deux. “C’est la décision pédagogique qui doit s’exercer dans les cellules pédagogiques”, a-t-il martelé. S’agissant du baccalauréat, M. Dziri ne trouve pas d’explication pour ceux qui l’obtiennent avec 16 de moyenne et redoublent la première année à l’université. À propos de la fixation du seuil des cours pour les élèves de terminale, il dira que “durant ces dernières années, cela est devenu une revendication. Le ministère a fixé la date de l’arrêt des cours. Et si l’élève ne termine pas le programme ? Nous voulons que l’élève au lycée achève les contenus des programmes pour acquérir les apprentissages académiques qui lui permettront de poursuivre son cursus”. “Une campagne de sensibilisation des élèves à ce point s’impose dès maintenant”, a-t-il conclu.
B. N