En réunissant lundi les directeurs de l’éducation, Nouria Benghébrit a fait une évaluation des examens de fin d’année (cinquième, BEM, BAC), estimant qu’ils se sont déroulés dans de « bonnes conditions », en dépit de certains cas « isolés » de fraude.
« En général, les examens se sont déroulés dans de bonnes conditions, en dépit d’une campagne inédite sur les réseaux sociaux et certains cas isolés de fraude », dit-elle, récusant pour autant le mot dysfonctionnement pour parler juste d’ « insuffisances ».
En revanche, la ministre de l’éducation s’est félicitée du fait que cette année et contrairement aux deux années précédentes, il n’y a pas eu de fuite de sujets ni de fraude collective. Mais elle a admis l’utilisation de nouvelles techniques de fraude, qui font appel aux nouvelles technologies comme la 3G.
Benghébrit entend justement utiliser les nouvelles technologies pour trouver une parade au phénomène international de fraude ». Dans ce cadre, elle a également appelé les responsables du secteur « à prendre des mesures légales à plusieurs niveaux », préconisant des sanctions contre les personnes impliquées dans la fraude de manière directe ou indirecte.
Car explique t-elle, le premier enjeu moral pour son secteur consistait à lutter en premier lieu contre « l’insouciance et la complaisance » des adultes. D’où, pour elle l’importance qu’elle dit vouer à l’application de la charte d’éthique et de déontologie et à la stabilité du secteur « dans les plus brefs délais ».
