Examen périodique universel de l’Algérie au CDH de l’ONU: Lamamra aujourd’hui à Genève

Examen périodique universel de l’Algérie au CDH de l’ONU: Lamamra aujourd’hui à Genève

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, conduira aujourd’hui la délégation algérienne devant prendre part à la 27e session du mécanisme d’examen par les pairs du Conseil des droits de l’Homme pour présenter le rapport de l’Algérie.

Le chef de la diplomatie algérienne présentera à l’examen du Conseil les réalisations enregistrées depuis le précédent exercice en 2012 à la lumière des avancées portées par les réformes menées à l’initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans ce registre, l’accent sera particulièrement mis «sur la révision constitutionnelle du 7 Février 2016 et des acquis démocratiques qu’elle consacre, qui ont permis le renforcement de l’Etat de droit et du dispositif législatif garantissant les droits de l’homme et les libertés fondamentales en Algérie», souligne le communiqué.

Cet exercice périodique auquel sont soumis tous les Etats membres des Nations Unies, permet de procéder à une évaluation rigoureuse de leurs régimes juridiques et institutionnels ainsi que de leurs performances en matière de promotion et de protection des droits de l’homme en vue d’améliorer les systèmes de gouvernance et de partager les bonnes pratiques.

Dans ce cadre, il s’agira également pour l’Algérie, et dans le cadre d’un échange interactif, de mettre en évidence son expérience en matière de progression de son dispositif juridique et de son cadre institutionnel aux évolutions et mutations multiples que connaissent la société algérienne et le contexte tant régional qu’international. Actualité oblige, les résultats et les enseignements des élections législatives tenues le 4 Mai 2017 seront aussi présentés à cette occasion, note le communiqué.

Saisissant cette occasion «à la volée», l’ONG Amnesty International a interpellé l’ONU et lui a «présenté des suggestions de recommandations visant à améliorer la situation des droits humains». Ces «recommandations» s’articulent selon cette ONG, autour essentiellement de la liberté d’expression, d’association et de réunion, des droits des femmes et de la discrimination liée au genre, des réfugiés et migrant ou encore de la peine de mort et des traités internationaux.