Contrairement au bac, le BEM se déroule sans accrocs
Une ambiance de fête a régné ponctuée par un stress que les candidats ont essayé par tous les moyens de dissimuler.
Le coup d’envoi du dernier examen de l’année scolaire 2014/2015 a été donné hier à partir du centre Chouhada Bournine sis au quartier 1000 Logements à Ihaddaden en présence du premier responsable de la wilaya, du directeur de l’éducation, des autorités civiles et militaires. Sur les 12.783 candidats inscrits, les 50 centres d’examen réquisitionnés ont accueilli 12.157 candidats, soit 151 absents dont 87 candidats scolarisés et 64 candidats libres. Ce qui donne un taux de 0.70% des candidats scolarisés et 18.99% des candidats libres selon la cellule de communication de la direction de l’éducation.
Contrairement à l’examen du baccalauréat où il a régné un climat de tension lors du premier jour des épreuves, à l’examen du brevet d’enseignement moyen (BEM) qui se tient depuis hier et pour une durée de trois jours, le climat général était plutôt serein aussi bien du côté des candidats que de celui des encadreurs. Aux abords de quelques centres d’examens sis au chef-lieu, que nous avons visités hier matin, nous avons remarqué une ambiance de fête ponctuée par un stress que les candidats ont essayé par tous les moyens de dissimuler. Hélas, ce n’était pas évident chez des collégiens qui n’arrivaient pas à se débarrasser de la tension des examens. Sur leurs visages se lisait l’appréhension, tout à fait légitime, en pareil événement. Les sourires revenaient comme par enchantement. Au collège Mouloud Kacem Naït Belkacem sis à Aamriw, les premiers candidats vêtus d’habits flambant neuf attendaient avec impatience l’ouverture du grand portail. A 7 h 30, la première sonnerie les invitant à accéder au centre d’examen, retentit. Le grand portail s’ouvre. Une fois dans la cour, tout le monde se presse devant les panneaux d’affichage. Il faut vite trouver sa salle et attendre la deuxième sonnerie à 7h45 pour s’installer seul à sa table. Tout est bien indiqué. Saïd Bouali, chef du centre, et son équipe ont tout préparé pour faciliter la tâche aux candidats. 8h pile, c’est la troisième sonnerie indiquant le début des épreuves. Les candidats seuls face au sujet d’arabe. À la fin de la première épreuve d’arabe, on sentait un soulagement chez la quasi-totalité des candidats. Les visages n’étaient plus crispés même si l’appréhension était aussi présente à quelques temps seulement du début de la deuxième épreuve plus sérieuse que la première. Il s’agit de l’épreuve de physique que les candidats craignent en général. «L’épreuve d’arabe est un sujet donné ». Le sujet est abordable. Nous avons cartonné. Pourvu que ça dure» nous a déclaré un groupe de candidats au même centre, avant de montrer leur appréhension sur les épreuves de physique, «Nous craignons le sujet de physique beaucoup plus que toutes les autres matières». A la sortie de la deuxième épreuve, le sujet était encore abordable. Les candidats nous l’ont confirmé avec le sourire. On compare les réponses. Chacun paraît satisfait de son travail. C’est le moment de déjeuner. Tout le monde se dirige vers l’école voisine. Un repas est servi, offert gracieusement pour les candidats, les surveillants et le personnel du centre. Même ambiance dans l’après-midi. Les épreuves ont repris à 15 heures. Ce rythme sera poursuivi aujourd’hui et demain, avec une matière de moins que la première journée