Le taux de réussite à l’examen de fin du cycle primaire de mai 2012 a atteint 76% à l’échelle nationale, soit 452.388 d’admis sur un total de 595.281 élèves inscrits.
Les 62.216 non admis, dont 3.760 déclarés absents, doivent garder espoir. Une deuxième session de l’examen est prévue le 26 juin prochain. C’est ce qu’a indiqué officiellement le directeur des cycles primaire et moyen au ministère de l’Education nationale, Abassi Ibrahim, lors d’une conférence de presse tenue, hier, au département de Benbouzid. Le conférencier a affirmé que la période allant du 17 au 25 juin a été réservée aux cours de soutien et de rattrapage pour les trois matières qui posent problème.
Il s’agit du français, la langue arabe et les maths. Abassi Ibrahim a souligné qu’une circulaire a été déjà transmise à l’ensemble des directeurs des établissements du primaire pour qu’ils organisent, selon leurs moyens, ces cours de soutien. Il continue en précisant : «Nous avons recommandé aux responsables des écoles de programmer ces cours de soutien dans la matinée, et nous avons demandé aux enseignants de dispenser ces cours selon l’analyse des besoins établie lors de la correction».
En décortiquant les résultats, on constate qu’avec le taux réussite de 76 %, un écart de 2,46 points a été enregistrépar rapport à la session précédente, où le taux avait atteint 78,46 %. Pour Abassi Ibrahim, «un écart de 2,46 pointsn’est pas important par rapport à la tendance globale, notamment si on le compare aux résultats obtenus depuis 2005 où le taux ne dépassait guère 54%», a-t-il souligné, en ajoutant que cette différence «ne signifie nullement un recul car l’essentiel, à nos yeux, réside dans l’aspect qualitatif des résultats». Il argumente en précisant que «le taux d’admis avec mention était de 79,30 %». Le conférencier a également souligné que 84.437 élèves ont été admis en 1ère année moyenne grâce au contrôle continu, ce qui représente un taux de 14,18%.

Interrogé sur l’épreuve des sciences islamiques, dont une question ne figurait pas dans le programme, à l’examen du BEM, M. Abassi a affirmé que cette question a été prise en compte lors de la correction. Ceux qui ont répondu à la question, «c’est-à-dire ceux qui ont réécrit les 4 versets ont eu leur note, et ceux qui ne l’ont pas fait n’ont pas été sanctionnés», a-t-il rassuré en indiquant que cette question figurait dans le programme mais elle a été, seulement, enseignée de différentes manières. «Il y a des enseignants qui ont exigé de leurs élèves d’apprendre par cœur ces versets, d’autres se sont limités uniquement à l’explication et à la compréhension».