La deuxième session de l’examen de fin du cycle primaire (ex-sixième) a été supprimée, a annoncé dimanche à Alger la ministre de l’Education nationale Noria Benghabrit.
Avec cette décision, la ministre de l’Education prend de manière sérieuse les recommandations formulées par les professionnels du secteur lors de la conférence nationale sur l’Education tenue le 20 juillet dernier. « Il n’y aura pas de 2ème session de l’examen de fin du cycle primaire cette année », a affirmé Mme Benghabrit, invitée de la radio nationale chaine III tout en précisant que « cette décision est le fruit d’un commun accord et de concertation au milieu des différents intervenants du secteur de l’Education ». Elle a souligné que cette suppression « était envisageable du fait qu’elle constituait une opération trop lourde pour des résultats extrêmement faibles ».
Les dates des examens de fin d’année fixées
Le calendrier des dates des examens de fin d’année (5ème, BEM, BAC) a été fixé entre le 3 et le 18 juin 2015, annonce en outre la ministre, précisant que « l’examen de la fin du cycle primaire ouvrira le bal des examens officiels le 3 juin 2015 » et que « les épreuves du baccalauréat sont prévues du 14 au 18 juin prochain, alors que celles du brevet de l’enseignement moyen (BEM) se dérouleront du 8 au 10 du même mois ». Ces décisions, poursuit-elle, s’inscrivent dans le cadre de « la réorganisation et la refonte du processus de la réforme du système éducatif algérien lancée en 2003.
Coup d’envoi depuis Ghardaïa
Après son passage à la radio nationale, Mme Benghabrit s’est déplacée à Ghardaia à partir de laquelle elle a donné le coup d’envoi de l’ouverture de l’année scolaire 2014/2015. Qualifiant cette rentrée de « réussite et de succès », la ministre a tenu à souligner que la poursuite des réformes sera axée durant cette année sur le cycle primaire et les corps d’inspection et d’enseignement avant d’ajouter qu’un intérêt particulier sera accordé à « l’éducation civique », à « l’enseignement des principes de démocratie et du dialogue » d’autant plus que l’école constitue, a-t-elle soutenu, « l’environnement d’initiation aux principes de l’unité nationale ».
La ministre a salué à la même occasion les efforts accomplies jusqu’à présent pour faire face aux défis qui se posent au secteur notamment la réduction du taux d’échec scolaire, la lutte contre la violence, la mise à niveau professionnelle des enseignants et l’adaptation des modes de gestion ».
Noreddine. I
