Examen de fin de cycle primaire : 600.000 écoliers composent ce matin

Examen de fin de cycle primaire : 600.000 écoliers composent ce matin
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Les 598 239 écoliers prendront ce matin, dernier dimanche du mois de mai, le chemin des 3122 centres de déroulement de l’examen d’entrée en première année moyenne, pour se présenter aux épreuves de la première session de l’ex 6e.

Ils prennent part à trois épreuves fondamentales à savoir mathématiques, langues arabe, et française. Il s’agit selon le ministre de l’Éducation nationale, d’évaluer les apprentissages fondamentaux (lire, écrire et compter) des élèves en fin de cycle primaire. Tous les regards se tournent vers nos petits bouts de chou qui sont encouragés et soutenus non seulement par leurs parents et enseignants, mais aussi par les imams de mosquée qui ont prié Dieu vendredi dernier pour la réussite de tous les candidats. Le coup d’envoi de cet examen sera donné par M. Boubekeur Benbouzid, à partir de la wilaya d’Annaba. Toutes les conditions matérielles et humaines pour le bon déroulement des épreuves sont réunies. On compte 287 299 candidates filles soit un taux de 48,02 % contre 51,98% pour les garçons. Par ailleurs, le nombre de candidats inscrits dans des écoles privées a atteint cette année 2424. Soit un taux de 0,4%. Le nombre de candidats aux besoins spécifiques est de 149 élèves.



Selon les statistiques de l’Office national des examens et concours (Onec), la session 2011 de l’ex-6e enregistre une baisse de 17 363 candidats, soit 2,90%, par rapport à la session 2010.

Toujours, selon les statistiques de l’Onec, 68 centres sont prévus pour accueillir les 12 000 enseignants chargés de la correction des copies de l’examen pour lequel pas moins de 50 000 enseignants ont été mobilisés pour la surveillance sous le regard de 3500 observateurs.

Les résultats de l’examen seront connus le 9 juin et les candidats qui n’auront pas eu la chance d’avoir la moyenne requise pour la réussite auront, une fois de plus, une deuxième chance.

En règle générale, le peu d’élèves qui échouent à cette épreuve seront pris en charge par les enseignants au sein même de leur établissement. En effet, une seconde session est prévue le 26 juin pour les recalés qui auront près d’un mois pour réviser leurs cours et mieux se préparer à la deuxième session dont les résultats seront affichés le 4 juillet

En attendant souhaitons bon courage pour nos petits candidats et bonne fête pour leurs mamans, présentent à leurs côtés en cette journée exceptionnelle.

Sarah SOFI

Bordj Bou- Arréridj

47 centres d’examen pour la 6ème

Toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement aujourd’hui de l’examen du 6ème assure la direction de l’éducation de Bordj Bou-Arréridj.

Selon la direction, 47 centres répartis à travers la wilaya accueilleront les 11626 candidats inscrits cette année.

Ces candidats parmi lesquels nous avons noté la présence de 5654 filles seront encadrés par 1689 agents.

Outre les conditions matérielles qui ont été mobilisées pour le succès de l’opération, une prise en charge médicale et même psychologique est assurée pour les élèves.

Rappelons que c’est le CEM Amar-Aouchiche situé au centre ville de Bordj Bou-Arréridj qui a été désigné comme centre de correction ;

Le rattrapage prévu pour les élèves qui ont eu une moyenne égale ou supérieure à 5 sur 10 est prévue quant à elle le 26 du mois en cours.

F D

Le stress des parents

Un morceau de sucre dans une poche, un fétiche donné par grand-mère dans l’autre, la tête plein de rêve, le cœur serré, Malik a du mal a lâché la main de sa mère, elle aussi d’ailleurs, pourtant il faut bien franchir le seuil de la classe d’examen. Malik passe son examen d’entrée en 1re année moyenne aujourd’hui, la première épreuve officielle et nationale de sa jeune vie de potache, d’où l’angoisse terrible qui lui étreint la gorge depuis son réveil. Un examen de routine pour beaucoup, mais ô combien important et décisif pour Malik et sa mère. Celle-ci ne cache d’ailleurs pas le flux d’émotion qui se lit sur son visage ni le tremblement qui altère sa voix en encourageant son fils, et encore moins les larmes qui sont à deux doigts de se déverser de ses yeux. « J’aurais préféré le passer à sa place », nous confiera-t-elle en quittant son fils à l’entrée de la classe d’examen, traînant le pas en s’éloignant de sa progéniture.

« Je suis consciente qu’il s’agit-là d’un test tout simple, mais Malik est mon aîné, c’est donc la première fois que je me trouve confrontée à cette angoisse terrible », fera-t-elle remarquer, comme pour justifier son intense trouble. Les parents qui accompagnent leurs enfants en ce jour d’examen se trouvent dans le même état d’anxiété que la maman de Malik. Le trac ressenti par les élèves est vite transmis aux parents, et ces derniers, beaucoup plus conscients de l’importance de ce test, mesurent la gravité de la situation si leur progéniture est “rejetée” à ce niveau de scolarité. D’autres plus positifs se projettent déjà dans le futur et voient leurs enfants sur les bancs de l’université. «Ce n’est que le début, le plus dur est à venir », nous dira ce papa qui estime qu’à cet âge-là les enfants sont gérables «le problème pour nous, parents, est de pouvoir encore faire passer sa parole, quand ils atteindront 15, 17 ans et qu’ils ne voudront plus ouvrir leur cartable », estime-t-il.

Pour cet enseignant assurant la surveillance de cet examen, on perçoit plus le stress chez les parents que chez les élèves. Ces derniers ne prenant pas encore conscience de l’enjeu de ces tests. Beaucoup de parents, dont les enfants passent aujourd’hui l’examen d’entrée en 1re année moyenne, ont tout simplement… pris leur journée, ils n’iront pas travailler, ils préfèrent attendre devant les établissements la sortie de leur progéniture la peur au ventre.

Farida Larbi