Ex-chef desi services des renseignements égyptiens,Omar Souleimane est décédé

Ex-chef desi services des renseignements égyptiens,Omar Souleimane est décédé

L’ancien vice-président égyptien, Omar Souleimane, surtout connu pour avoir été longtemps à la tête des services de renseignements de Hosni Moubarak, est décédé jeudi aux Etats-Unis à l’âge de 77 ans, rapporte l’agence officielle Mena. «L’ancien vice-président le général Omar Souleimane est décédé jeudi tôt dans un hôpital aux Etats-Unis», indique Mena. «Il subissait des examens médicaux à Cleveland.

Des efforts au plus haut niveau sont déployés pour son rapatriement en Egypte», a déclaré à l’AFP son assistant Hussein Kamal. Souleimane avait été nommé vice-président durant la révolte qui avait provoqué le départ de Hosni Moubarak en février 2011. Il avait quitté l’Egypte après avoir été écarté de la course à la présidence, premier scrutin présidentiel de l’après-Moubarak qui s’est tenu les 23 et 24 mai. Il était parti pour Dubaï, avant de se rendre en Allemagne puis aux Etats-Unis pour des soins, a expliqué le général Saad al-Abbassi, un des responsables de sa campagne présidentielle. «Son état de santé s’est récemment détérioré. Il était aux Etats-Unis avec sa famille» a, pour sa part, indiqué Rim Mamdouh, membre de son équipe de campagne. Souleimane, un pilier du régime déchu, avait créé la surprise en annonçant en avril sa candidature à la présidentielle alors qu’il avait assuré qu’il ne prendrait pas part à la course. Mais il en avait été écarté, la commission électorale affirmant qu’il n’avait pas réussi à obtenir les soutiens de 15 provinces comme le stipule la loi. Souleimane est perçu par beaucoup en Egypte comme ayant fait partie du cercle intime de Hosni Moubarak, qui peu avant son départ du pouvoir l’avait nommé vice-président. Né le 2 juillet 1935 dans une famille aisée de Qena, en Haute-Egypte, Omar Souleimane s’était engagé dans la voie militaire avant de prendre le chemin des «services».

Il était devenu en 1991 le chef des moukhabarat, le redoutable et tentaculaire bureau de renseignements intérieurs. Fort, notamment de bonnes relations avec les Américains, cet homme incontournable avait accumulé les «missions spéciales». Il avait été chargé de dossiers de politique étrangère dont celui du conflit israélo-palestinien, qu’il gérait en première ligne.