Europe : vers la fin des véhicules neufs à essence et diesel en 2035 ?

Europe : vers la fin des véhicules neufs à essence et diesel en 2035 ?

C’est un accord « historique » qui vient de voir le jour en Europe. En effet, les pays membres de l’Union européenne et le Parlement européen ont validé hier l’accord visant à interdire la vente des véhicules neufs à moteur thermique à l’horizon de l’année 2035.

Après plusieurs mois de négociations, les pays membres de l’Union européenne et le Parlement européen ont pris une décision qualifiée « d’historique » concernant le climat. Le nouvel accord de l’UE, validé ce jeudi, 27 octobre 2022, à Bruxelles, prévoit l’interdiction de facto des ventes de véhicules utilitaires légers neufs à essence et diesel ainsi que les hybrides d’ici à l’année 2035.

À l’issue de plusieurs heures de débat, le président de la commission Environnement du Parlement européen, l’eurodéputé français Pascal Canfin, s’est félicité pour cette décision historique de l’Union européenne (UE) pour le climat ».

De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est aussi réjouie « de cette étape clé » pour les ambitions climatiques de l’UE. Affirmant que cet accord « stimulera l’innovation et le leadership européen industriel et technologique ».

L’UE souhaite réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves

En outre, il convient de souligner que l’accord approuvé par l’UE et les eurodéputés s’appuie sur une proposition de la Commission de juillet 2021. Cette dernière prévoyait de réduire à zéro les émissions de COdes voitures neuves en Europe à partir de 2035. Et ce, en vue de contribuer à atteindre les objectifs climatiques du continent européen, particulièrement la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Cependant, pour atteindre ce but, il est impératif de mettre fin aux ventes de voitures et véhicules utilitaires légers neufs à essence et diesel en Europe à cette date, ainsi que des hybrides (essence-électrique), au profit de véhicules 100 % électriques.

D’ailleurs, après l’annonce de cet accord, l’industrie automobile européenne a affirmé sa détermination « à relever le défi » et a appelé l’UE « à mettre en place les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif », notamment à travers l’installation d’un réseau suffisant de bornes de recharge pour les véhicules électriques.

Feu vert pour l’importation des voitures moins de 3 ans en Algérie

Dans ce même sillage, rappelons que le 9 octobre dernier, le Gouvernement avait décidé, à l’issue d’une réunion exceptionnelle du Conseil des ministres, d’ouvrir la voie aux citoyens pour importer des voitures de moins de trois ans. En outre, le Gouvernement avait aussi autorisé aux constructeurs étrangers d’importer des voitures en vue de les revendre en Algérie, parallèlement à l’établissement d’une industrie automobile nationale dans les plus brefs délais.

Dimanche dernier, le Conseil des ministres avait abordé, de nouveau, le dossier de l’importation de voitures et de l’industrie automobile en Algérie. En effet, le Président de la République avait ordonné d’accélérer la procédure de la reprise de l’importation des véhicules, en publiant le cahier des charges des concessionnaires automobiles dans un délai d’une semaine. De plus, il avait aussi insisté sur le bon déroulement de la relance des usines de voitures avec « une vraie industrie automobile aux normes mondiales ».