Dans le sillage de l’enquête sur les téléphones intelligents de blackberry menée par le ministère, la société Mobilis a été sollicitée pour y contribuer, a-t-on appris de source crédible.
L’opérateur public a créé une commission interne pour évaluer les risques de cet appareil et l’identification des détenteurs de cette technologie sera opérée, a-t-on également appris. L’opérateur public détient 1500 abonnés possédant les smartphones fabriqués par le canadien RIM.
La messagerie et les courriers électroniques des usagers d’Afrique du nord sont stockés par un serveur installé en grande-Bretagne.
Le ministre de la Poste et des Technologies de la communication, Moussa Benhammadi, avait déjà déclaré à la presse que son département s’est penché sur cette affaire, en créant une commission d’évaluation de risques. Contrairement à l’Arabie saoudite, aux Emirats Arabes Unies et l’Inde qui ont déjà pris la décision d’interdire le Blackberry, l’Algérie ne s’est pas encore officiellement prononcée sur la question.
Toutefois, des déclarations officieuses citées avant-hier par l’agence de presse Reuters laissent entendre que l’Algérie n’est pas préoccupée par ce problème d’espionnage pouvant émaner des pays occidentaux, notamment le Canada et les Etats-Unis d’Amérique et ne compte pas mener des négociations avec l’opérateur fabriquant RIM pour avoir accès aux données des abonnés.
S’agit-il d’une manipulation de l’agence étant donné les enjeux politiques et commerciaux autour de cette technologie ainsi que les tentatives de désinformations de l’opinion publique menées par-ci, par-là ? Les prochains jours nous le confirmerons.
Samira A.