La sélection nationale algérienne fait son entrée, comme on le sait tous, cet après-midi, dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015. Après avoir eu affaires aux équipes des différents continents lors du mondial, elle retrouve le continent africain, avec les éliminatoires de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Pour ce premier match, l’adversaire est l’Ethiopie, véritable révélation de la dernière CAN en 2013 qui a eu lieu en Afrique du Sud et aux éliminatoires de la Coupe du monde 2014 qui s’est déroulée au Brésil. Seulement, les craintes des Algériens aujourd’hui et notamment l’encadrement de l’EN ne sont pas dues à la qualité de l’adversaire, mais surtout par rapport aux différentes conditions qui vont entourer cette empoignade. Outre l’altitude qui peut constituer un sérieux problème ainsi que les conditions climatiques, les verts vont avoir à subir les contrecoups des dommages faits à la pelouse de l’Addis-Abeba Stadium. Abîmée et dans un état catastrophique, la pelouse risque de devenir carrément impraticable pour le match de cet après-midi, dans le cas où cette pluie diluvienne se poursuit dans la journée. Dans ce cas là, l’arbitre seychellois, Bernard Camille, se verra dans l’obligation d’arrêter le match (s’il décide de le commencer). Ainsi, les règlements de la CAF sont clairs en ce sens.
Le match sera rejoué 24 heures plus tard
Au cas où l’arbitre du match décide de ne pas faire jouer le match à cause d’impraticabilité du terrain ou qu’il l’interrompt, cette affiche Ethiopie-Algérie sera rejouée 24 heures plus tard, soit le dimanche 7 septembre à 16h. C’est ce qu’indiquent les règlements de la CAF dans son article 16, section 21. Il est en effet clairement indiqué : «Si le match est arrêté avant sa fin réglementaire pour une raison de force majeure et notamment pour raison de terrain impraticable et/ou mauvaises conditions atmosphériques jugées comme telles par l’arbitre, le match sera rejoué 24 heures plus tard».
Les mêmes arbitres seront là, pas d’annulation d’avertissement et les Verts seront pris en charge par les Ethiopiens
Selon toujours les mêmes règlements de la plus haute instance du football africain, le match sera rejoué sur le même terrain, 24 heures plus tard. Les arbitres resteront les mêmes, à savoir les quatre Seychellois. Pour ce qui est de la prise en charge des Verts, ce sera sur le compte de la Fédération éthiopienne. C’est cette dernière qui payerait les frais supplémentaires du séjour de l’EN. Voici la suite de l’article 16, section 21 : «Sur le même terrain et avec les mêmes arbitres. Toute mesure disciplinaire (avertissement ou expulsion) prononcée au cours de la rencontre interrompue sera appliquée conformément au code disciplinaire de la CAF». Pour ce qui est des frais supplémentaires du séjour, c’est l’article 16, section 23 qui l’indique bien : «Les frais de séjour additionnels de l’équipe visiteuse et des officiels de match sont à la charge de la fédération hôte».
Ça va compliquer les choses pour le match du Mali, sauf si…
Si cela se produit, le programme de la sélection nationale sera carrément perturbé dans la mesure où elle aura une journée de récupération en moins, avant d’affronter les Aigles du Mali, ce mercredi, au stade Mustapha Tchaker de Blida, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN. Compte tenu du voyage qui sera difficile pour regagner Alger, les joueurs auront un souci de récupération. Sauf si la FAF fait le forcing auprès de la CAF pour décaler le match du Mali de 24 heures, ce qui est presque impossible dans la mesure où les dates internationales prennent fin le 10 septembre.
Gourcuff et la FAF vont être embarrassés si le match venait à être arrêté
Dans cette situation, la FAF et Christian Gourcuff vont être dans une situation très embarrassante dans la mesure où l’EN ne peut pas refuser de rejouer le match. L’article 16, section 22 l’indique bien : «Si une équipe refuse de participer au match à rejouer, elle sera sanctionnée conformément aux règlements». Cela dit, la FAF et Gourcuff seront dans l’embarras dans le cas où l’arbitre déclare la pelouse du stade impraticable. En tout cas, réponse aujourd’hui.