Cette année le Salon international de l’automobile d’Alger est riche en nouveautés comparativement aux éditions précédentes. En effet, les concessionnaires proposent un éventail de choix de modèles en commençant de la petite citadine avec une faible cylindrée, à la grosse berline tricorps avec des cylindrées surpuissant pouvant atteindre les 400 chevaux en puissance maximale.
Cette année le Salon international de l’automobile d’Alger est riche en nouveautés comparativement aux éditions précédentes. En effet, les concessionnaires proposent un éventail de choix de modèles en commençant de la petite citadine avec une faible cylindrée, à la grosse berline tricorps avec des cylindrées surpuissant pouvant atteindre les 400 chevaux en puissance maximale.
Le consommateur aura ainsi la possibilité d’acquérir le véhicule qui lui sied et de repartir à bord d’une voiture richement équipée en matière de confort, de sécurité et même en matière de technologie de pointe. Se payer une voiture flambant neuf chez un concessionnaire suscite une grande joie pour son propriétaire. Une joie éphémère qui s’évapore au fil des jours lorsque le client s’aperçoit que sa commande n’arrive pas, plusieurs mois après sa commande.
Aussi, après l’euphorie des premiers jours, les consommateurs passent des journées entières à réclamer aux concessionnaires d’honorer leurs engagements en matière de livraison des véhicules commercialisés. Et ce n’est malheureusement plus un secret pour personne, lors de l’édition précédente du Salon de l’automobile, des personnes intéressées par l’achat d’un modèle, très prisé actuellement sur le marché local, ont passé commande au niveau des agents commerciaux représentants de marques très connues, avant d’être assurés et rassurés par ces derniers que leur nouvelle voiture sera livrée au maximum dans 45 jours, mais à leur stupéfactions le temps de livraison est prolongé pour atteindre les 5 mois, soit plus de 150 jours. Une situation peu enviable et pénible.
« C’est au mois de mars dernier que j’ai commandé un véhicule touristique avec de nombreuses options. Le jour « J » j’ai payé les 10% de la valeur globale du véhicule avant de payer la totalité du prix, 15 jours plus tard. Le service commercial m’a fermement assuré que je serai en possession de mon véhicule dans deux mois, au maximum, et voilà que c’est un semestre qui s’est écoulé, sans que le véhicule ne me soit livré », témoigne un consommateur visiblement outré par une telle situation.
« Moi c’est pire, au bout de 4 mois, j’ai su, par le biais d’une source émanant du concessionnaire, que mon véhicule a été détourné pour être livré à une de leur connaissance », regrette Karim, 29 ans, cadre financier.
« Pour ma part, on m’a fait revenir plus de trois fois pour faire la commande, mais les agents commerciaux refusent de la prendre, argumentant cela par le manque de voitures pour l’instant», dira un autre citoyen. L’un des facteurs favorisant également les longs délais de livraison, est le nouveau phénomène des revendeurs qui sont apparemment favorisés par certains concessionnaires. De gros clients qui achètent 20, 30 ou 40, voire 50 véhicules à la fois pour les revendre plus cher. De ce fait, le simple particulier est relégué en seconde position et sa satisfaction et le dernier des soucis, contrairement au discours des concessionnaires qui clament haut et fort que « le client est roi » chez eux. Par ailleurs, selon une source d’un concessionnaire, cette anomalie est favorisée par de nombreux problèmes d’ordre administratif, et qui ne seront surmontés qu’après un certain temps, vu les nombreuses mesures prises dernièrement « il faut également noter les lenteurs douanières et le transport des véhicules des ports au client, vu le manque de logistique tel que les camions de transport », a-t-il argumenté. Le problème de la disponibilité des véhicules pénalise également, selon la même source, le développement des marques en Algérie. Cette situation est causée en partie par la délocalisation des débarquements des véhicules neufs à partir des ports de Djendjen et de Mostaganem et la mise en place du système des lettres de crédit qui augmente les enveloppes financières, ce qui se répercute logiquement sur les délais de livraisons.
M. MENDACI
