Les actes de destruction des biens publics sont devenus un défouloir national. Ces actes irresponsables ne doivent en aucun être tolérés, il y va de la crédibilité des pouvoirs publics. Le même scénario se reproduit encore et toujours et touche la majorité des wilayas. La cause est toujours la même : La distribution des logements.
La question qui se pose aujourd’hui dans toutes les wilayas est de savoir s’il faut continuer à distribuer des logements et subir les foudres des mécontents ou bien surseoir à cette opération en la renvoyant aux calendes grecques. Bien sûr qu’il ne faut surtout pas laisser quelques mécontents, quand bien même leur colère peut être légitime, dicter leur loi. Les autorités concernées se doivent de distribuer les logements achevés et sévir contre les fauteurs de troubles pour éviter ce qui s’est passé aujourd’hui jeudi à El Kala (El Tarf).
L’affichage d’une liste de 162 logements publics locatifs (LPL) a provoqué des scènes de protestations et de saccages d’édifices publics ainsi que du mobilier urbain. Des personnes s’estimant lésées dans l’attribution de ce quota de logements, se sont livrées à des actes de vandalisme prenant pour cible le siège de la daïra d’El Kala qu’ils ont incendié, laissant cet édifice dans un état de désolation. Les émeutiers se sont ensuite dirigés vers l’APC et ont réussi à brûler une bonne partie des documents d’état civil et à détruire le mobilier.
La tension qui n’avait encore baissé en début d’après-midi, a donné lieu à un renforcement du dispositif de sécurité, par des brigades anti-émeutes, devant les édifices publics.
