L’administration américaine durcit à nouveau sa politique migratoire. Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé, ce mardi 16 décembre, l’élargissement de la liste des pays dont les ressortissants sont totalement interdits d’entrée sur le territoire américain ou soumis à des restrictions partielles, selon un communiqué officiel de la Maison-Blanche.
Cette décision s’inscrit dans la continuité des mesures adoptées en juin dernier, lorsque Washington avait déjà fermé ses frontières à plusieurs nationalités jugées à risque sur les plans sécuritaire et administratif.
🟢 À LIRE AUSSI : Visas France : annonce importante de Capago Algérie pour décembre
Une liste déjà longue depuis juin
Pour rappel, une première vague de restrictions décidée au mois de juin concernait les ressortissants de l’Afghanistan, du Myanmar, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen, frappés par une interdiction totale d’entrée aux États-Unis.
Dans le même temps, des restrictions partielles avaient été imposées aux citoyens du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.
De nouveaux pays désormais concernés
La décision annoncée ce 16 décembre élargit encore cette liste. Désormais, les ressortissants de six nouveaux pays sont frappés par une interdiction totale d’entrée aux États-Unis : le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud, la Syrie et la Palestine.
Par ailleurs, quinze autres pays font leur entrée dans la catégorie des restrictions partielles. Il s’agit de : l’Angola, Antigua-et-Barbuda, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Dominique, le Gabon, la Gambie, le Malawi, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, Tonga, la Zambie et le Zimbabwe.
🟢 À LIRE AUSSI : La pression se relâche sur le pouvoir d’achat : l’ONS confirme le ralentissement de l’inflation
Deux pays maghrébins concernés
Parmi les pays figurant sur cette liste élargie, deux nationalités maghrébines sont directement concernées.
Les ressortissants libyens restent soumis à une interdiction totale d’entrée sur le sol américain, tandis que les Mauritaniens sont désormais classés dans la catégorie des restrictions partielles.
Ces mesures touchent les voyageurs quelle que soit la nature de leur déplacement, qu’il s’agisse de voyages touristiques, professionnels ou de projets d’immigration.
Des exceptions prévues par l’administration américaine
La Maison-Blanche précise toutefois que certaines exceptions s’appliquent. Les restrictions ne concernent pas :
- les personnes déjà titulaires d’un visa américain valide,
- les résidents permanents aux États-Unis,
- les diplomates,
- ainsi que les athlètes participant à des compétitions internationales.
🟢 À LIRE AUSSI : Sécurité, économie, culture… Alger et Tunis scellent 25 accords majeurs
