États-Unis – Cuba : Le drapeau américain flotte à La Havane pour la première fois depuis 1961

États-Unis – Cuba : Le drapeau américain flotte à La Havane pour la première fois depuis 1961
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Le drapeau américain a été hissé, hier, devant l’ambassade des États-Unis à Cuba, pour la première fois depuis 1961, au cours d’une cérémonie, en présence du secrétaire d’État américain, John Kerry, qui appelé à l’instauration d’une «véritable démocratie» ainsi qu’à la levée de l’embargo.

Le drapeau américain a été hissé, hier, devant l’ambassade des États-Unis à Cuba, pour la première fois depuis 1961, au cours d’une cérémonie, en présence du secrétaire d’État américain, John Kerry, qui appelé à l’instauration d’une «véritable démocratie» ainsi qu’à la levée de l’embargo.

La bannière étoilée a été hissée à 14h40 GMT, 54 ans après avoir été  baissée, peu après l’arrivée au pouvoir des révolutionnaires dirigés par Fidel Castro, ont rapporté les médias. M. Kerry a réalisé, hier, une visite historique à Cuba, où il est le  premier chef de la diplomatie des États-Unis à s’être rendu depuis 1945, marquant symboliquement le rapprochement entre ces deux ex-ennemis de la Guerre froide, annoncé mi-décembre par les Présidents américain, Barack Obama, et cubain, Raul Castro.

Mais «les dirigeants à La Havane et les Cubains doivent savoir que les  États-Unis seront toujours les champions des principes et des réformes démocratiques», a-t-il déclaré. «Nous restons persuadés que le peuple de Cuba serait mieux servi par  une véritable démocratie dans laquelle les gens sont libres de choisir leurs dirigeants», a ajouté le responsable américain.

M. Kerry a également réitéré l’opposition du gouvernement du Président Barack Obama au maintien de l’embargo imposé par les États-Unis à cette île  communiste depuis 1962, rappelant que cette décision revenait au Congrès, où les Républicains, opposés à la suppression de cette mesure, sont majoritaires.

Dans l’avion qui l’emmenait à La Havane, M. Kerry avait confié à des journalistes que le rapprochement avec Cuba serait parsemé d’«accrocs», avant d’ajouter : «c’est un début».