États-Unis : Ce que prévoit Biden concernant la prison de Guantanamo 

États-Unis : Ce que prévoit Biden concernant la prison de Guantanamo 

L’administration du 46ᵉ Président américain, Joe Biden, a annoncé, ce vendredi, 12 février, vouloir fermer l’emblématique prison militaire de Guantanamo.

Interrogée lors d’une conférence de presse ce vendredi, 12 février, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a fait savoir que le Président américain Joe Biden souhaite fermer la prison militaire de Guantanamo avant la fin de son mandat.

“C’est certainement notre objectif et notre intention. Nous avons donc entamé un processus avec le Conseil de la sécurité nationale (…) pour travailler avec les différentes agences fédérales et évaluer la situation actuelle (…), que nous avons héritée du gouvernement précédent”, a indiqué la démocrate.

Il convient de rappeler que la fermeture de cette emblématique prison militaire, située sur une base navale américaine de l’île de Cuba, faisait partie des promesses de campagne de Barack Omaba, une promesse qu’il n’a pas été honorée à cause des compromis avec le Congrès.

Trump voulait garder la prison de Guantanamo ouverte 

Durant la campagne présidentielle de 2016, Donald Trump avait exprimé sa volonté de vouloir garder la prison de Guantanamo ouverte pour la remplir “de mauvais gars”. Une fois élu Président, Trump avait maintenu sa position.

La prison de Guantanamo accueille des détenus impliqués dans le terrorisme, dont le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats du 11 septembre 2001. Ce centre de détention militaire compte également une quarantaine de détenus considérés comme “trop dangereux” pour être remis en liberté.

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, l’armée américaine, sous la présidence de George W. Bush, avait construit cette prison sur la une base navale américaine à Cuba. Les premiers détenus arrivèrent en janvier 2002, soit quelques semaines après les attentats du 11 septembre.

Pas moins de 780 personnes ont été détenues à Guantanamo pour leur implication avec Al-Qaïda et les talibans, certains ont été libérés ou renvoyés vers leurs pays natals, alors que d’autres continuent d’occuper les lieux dans leurs combinaisons orange, derrière les grillages surmontés de fil barbelé.