Etats-Unis: Barack Obama se lance officiellement dans la course à sa réélection

Etats-Unis: Barack Obama se lance officiellement dans la course à sa réélection

A six mois de la présidentielle américaine, Barack Obama tenait samedi ses premiers meetings de campagne officiels, l’occasion de s’en prendre nommément à son adversaire républicain Mitt Romney alors que les nouvelles économiques sont moins bonnes qu’espérées.

En compagnie de la très populaire Première dame Michelle Obama, le président américain cherche à gonfler à bloc l’armée de militants qui lui avait permis de remporter la Maison Blanche en 2008.

Lors d’un premier rassemblement à Colombus (Ohio, nord), le président a lancé à la foule que Mitt Romney serait le président des «mauvaises idées» telles que diminuer les impôts pour les riches et les dépenses dans les programmes sociaux. «C’est le choix de cette élection et c’est pourquoi je suis candidat à un deuxième mandat comme président des Etats-Unis», a dit Barack Obama longuement ovationné par le public.

«On ne peut pas lui laisser sa chance»

Le président a souligné qu’il avait pris ses fonctions en 2009 au milieu de la plus grave crise économique depuis les années 1930, reconnaissant de façon implicite que les temps sont encore durs pour nombre d’Américains. «Nous n’avons pas abandonné», a-t-il dit avant d’ajouter: «Cette crise a pris des années à se dérouler et l’économie connait toujours des difficultés et cela nécessitera des efforts soutenus, persistants, les vôtres et les miens pour que l’Amérique se remette entièrement».

Le président a ensuite asséné une pique à Mitt Romney qui avait déclaré lors d’un meeting électoral en août dernier que les «entreprises sont des personnes». «Les entreprises ne sont pas des personnes, les personnes sont des personnes», a lancé samedi Barack Obama. «On ne peut pas lui laisser sa chance», a dit Barack Obama en précisant que l’élection de novembre se résumerait à un «quitte ou double».

Un peu plus tôt, Michelle Obama s’est adressée aux ouvriers en rappelant ses origines modestes. Elle a aussi dépeint son mari comme ayant eu lui aussi ses propres difficultés: «Il est le fils d’une mère célibataire… Il est le petit-fils d’une grand-mère qui se levait à l’aube chaque jour pour attraper le bus pour aller travailler à la banque».