L’organisation mise en place dans les services de l’état civil au niveau des communes est décidée par les membres élus de l’Assemblée. «Chaque organisation et gestion de ce service reflètent la mentalité et l’état d’esprit des élus de la commune», explique Ali Yahia, secrétaire général du syndicat des communaux.
«C’est le P/APC qui opte et décide du mode de fonctionnement et de gestion de ce service. C’est pour cela que vous trouvez que certaines communes sont gérées de façon bureaucratique, alors que dans d’autres les procédures sont très simplifiées, ce qui permet aux citoyens de régler leurs problèmes et de retirer leurs papiers dans des délais raisonnables», a-t-il expliqué.
Selon lui, les meilleures communes où le citoyen est bien servi sont celles «gérées par des cadres universitaires ayant un niveau intellectuel appréciable, qui ont des méthodes de gestion modernes et aiment la perfection et la rapidité dans l’exécution des opérations». «Ce qui n’est pas le cas pour la plus grande partie des P/APC qui travaillent selon les méthodes archaïques et imposent ce même rythme dans tous les services et aux citoyens par conséquence», a-t-il indiqué.
Notre interlocuteur affirme que le projet d’informatisation de l’état civil n’a pas encore abouti dans toutes les APC en raison de «problèmes techniques, financiers et autres». C’est, selon Ali Yahia, un autre facteur qui empêche la modernisation de ce service et l’accélération des diverses procédures administratives au profit des citoyens.
N. B
