Des ex-ministres, hommes politiques, journalistes et même des ex-candidats à l’élection présidentielle de 2004 se sont sucrés de la « chkara » du golden-boy algérien Rafik Khalifa. Dix ans après, les mêmes personnes et les mêmes candidats qui ont construit leurs rêves de s’assoir sur le fauteuil d’El-Mouradia sur l’appui financier du groupe Khalifa sont de retour, et avec eux leur bébé gâté..! Seulement, aujourd’hui, leur ex- financier, devra suivre la prochaine campagne électorale présidentielle du haut des barreaux de la prison d’El-Harrach, mais s’il arrive à parler, ça sera une autre campagne judicaire à la veille des présidentielles
Et si Khalifa parlait ..!
Comme c’était hier , en 2004 à la veille des élections présidentielles on a assisté à une féroce campagne électorale d’un candidat que tout le monde connait sans qu’on cite son nom , financé par le « Big Boy » de Paris , Rafik Khalifa et assisté médiatiquement par la fameuse chaine Khalifa TV monté soigneusement par des critiques de certaines plumes –aujourd’hui ,devenus des magnats des médias algériens- ont fait tout pour salir l’image de l’actuel président Abdelaziz Bouteflika , leur redoutable adversaire . Dix ans après, en 2014, on va assister à un scénario similaire, avec toujours le même candidat qui s’apprête à annoncer sa candidature prochainement, assisté aussi par les mêmes ex-ministres qui se sont servit de cette manne d’argent, sauf que cette fois –ci avec un Khalifa dépouillé et menotté. Comme si la malédiction de « Bouteflika » tombe sur eux. La roue destin a tourné, et certains de ces candidats sont déjà atteints d’une diarrhée aigue .Pourront -ils continuer à défier « Bouteflika » où demanderaient –ils grâce pour qu’il n’ouvre pas le procès de l’affaire du financement de leur campagne électorale de 2004 par le groupe Khalifa .Et là, c’est une autre histoire à faire dormir debout.. !
Bien mal acquis ne profite jamais, combien de personnalités politiques juraient par tous les Dieux que Khalifa prit un aller simple et qu’il n’allait plus revenir en Algérie. Mais le destin dans la plupart des cas nous fait beaucoup de surprises et voilà que le compte à rebours de l’affaire Khalifa est déclenché. Il sera de nouveau trainé devant les tribunaux algériens pour répondre des griefs qui lui sont reprochés. Mais le hic dans tout cela, c’est de savoir si Khalifa Abdelmoumène arrivait à parler et répondait aux instances judiciaires algériennes sur les dits et les non-dits concernant les personnes qui se sont sucrées de la « CHKARA » de Khalifa Bank ainsi que ceux qui ont été soutenus financièrement par ce magnat boy.
Khalifa a bien financé la
campagne électorale de 2004 de certains candidats
Plusieurs hommes politiques qui ont annoncé leurs candidatures aux présidentielles de 2014, vont se retirer de la course vers El Mouradia de crainte que leur linge sale ne soit lavé en public durant leur campagne électorale, c’est pourquoi que plusieurs noms d’hommes politiques qui figurent dans le répertoire téléphonique de Rafik Khalifa hésitent toujours à annoncer leur candidature alors qu’ils sont prêts à vendre leurs mères pour s’assoir un quart d’heure sur le fauteuil d’El Mouradia. Si on rediffuse les courts métrages de la chaine Khalifa TV sur ses appuis publicitaires en faveur de certains candidats de la campagne électorale de 2004, nous aurons la réponse à tout. En effet, personne ne peut nier que l’ex homme fort, le patron du groupe Khalifa Banque, Khalifa Airways, et Khalifa TV était au service de certains candidats des ex présidentielles de 2004 pour éliminer l’actuel président de la République de la course. Ce magnat algérien avec les poches pleines a parié sur un candidat croyant qu’il pourrait défier la popularité de Abdelaziz Bouteflika, n’a ménagé aucun effort en misant toute sa fortune pour booster son candidat allant jusqu’à recruter des plumes mercenaires pour mitrailler le bilan de l’homme de la réconciliation. Malheureusement, tous les ratés de la profession qui font de la politique ne font pas long feu Il y a lieu de signaler par ailleurs et dans ce contexte que le groupe Khalifa ne s’est pas limité à soutenir son candidat, mais il est allé plus loin encore à savoir faire bénéficier de ses largesses financières même de hautes personnalités du monde médiatique, du cinéma, de la culture et autres que l’on ne pourrait pas tous les citer car la liste est très longue et cela en organisant des soirées mondaines où tout coulé à flots. Il voulait se faire un nom, mais dans la médiocrité malheureusement, car dans la vie tout est éphémère et relatif sauf quand cela se fait dans la bonne moralité. Mais le destin a voulu qu’en 2014, dix ans après, le bébé gâté de l’opposition tombe sous l’emprise de ses scandales pour assister à la prochaine campagne électorale de 2014 derrière les barreaux pour être témoin encore une fois de l’échec de son ex cavalier qui sera désarçonner face à Bouteflika.
Riad