Essai Seat Arona FR 1.6 MPI 110ch BVM5 : Le crossover du moment

Essai Seat Arona FR 1.6 MPI 110ch BVM5 : Le crossover du moment

Quelques semaines après avoir lancé la commercialisation de la Seat Arona MIB, Sovac a organisé une séance d’essais nationaux permettant de redécouvrir le crossover espagnol avec la motorisation proposée sur notre marché, le 1.6 MPI de 110 chevaux.

En effet et contrairement à notre première rencontre avec l’Arona lors des essais internationaux en Espagne et ses moteurs aux normes Euro6, la variante algérienne se caractérise par ce moteur spécifique, développé afin de répondre à la qualité de carburant local et éviter aux clients les inévitables pannes que pourraient engendrer les moteurs destinés aux différents marchés européens et autres.

Mais avant d’aborder le rendement de ce 1.6 MPI sur l’Arona après avoir eu un avis sur la Seat Ibiza MIB, un retour sur les caractéristiques de ce crossover s’impose.

Second modèle de la marque, après l’Ibiza, à profiter de la plate-forme MQB A0, l’Arona affiche 4138 mm de long, ce qui représente 79mm de plus que la nouvelle et cinquième génération de l’Ibiza. Néanmoins, la vraie différence se fait au niveau de la hauteur car l’Arona est 99 mm plus grand offrant une plus grande garde au sol lors des aventures hors-pistes, mais également une importante garde au toit aux places avant et arrière ainsi que l’un des plus grand coffre de sa catégorie avec 400 litres. Autre caractéristique, le siège est plus haut de 52 mm pour une meilleure vision du trafic et une facilitation d’entrée et de sortie du véhicule. Les sièges des passagers sont aussi 62 mm plus haut. La hauteur sous plafond a été élevé de 37 mm à l’avant et de 33 mm à l’arrière. Les suspensions augmentent de 15 mm et le pare-brise est légèrement plus vertical.

Esthétiquement, le Seat Arona s’inspire, du moins à l’avant, du design de la nouvelle Ibiza à l’image de la calandre et des feux mais s’offre des protections importantes au niveau des pare-chocs, des arches de roues ainsi que des jupes latérales en caoutchouc noir. De plus, les bas de pare-chocs avec leur protection aluminium, les barres de toit, les grandes roues et le toit incliné complètent cette panoplie SUV. De profil, nous apprécions cette troisième vitre latérale qui donne l’impression qui allonge visuellement le modèle tandis que la partie arrière nous renvoie directement vers le grand frère Ateca, les feux arrière doublés donnant un aspect plus large à l’arrière. Surfant sur la mode, l’Arona se dote également du toit contrasté. Afin de compléter le look SUV de l’Arona, le pilier C de la voiture comporte, de trop, un insert aluminium gravé d’un logo X.

Richement dotée

L’habitacle, on y accède facilement grâce à bonne hauteur du toit, nous replonge dans l’atmosphère de la nouvelle Ibiza avec ce concept de « console élevée » qui permet d’avoir les différents éléments dans son champ visuel sans quitter la route des yeux. Reste qu’une fois au volant, on se rend compte que la console n’est pas aussi haute que ça et que la position de l’écran nous oblige à baisser le regard. Sur notre modèle d’essai en finition FR, les matériaux, agréable à la vue et aux bons ajustement, sont plus valorisant et de meilleure qualité que sur le version Style au plastique plutôt dur. Et si l’Arona MIB pêche par l’absence du GPS, il se dote d’une panoplie d’équipements divers allant de l’ABS, l’ESP, le régulateur de vitesse, le détecteur de lumière et de pluie, détecteur de fatigue, Feux en full LED avec feux arrière à LED ,climatisation bi-zone, le Hill Hold , Keyless, jantes 18″ au pack extérieur FR entre autres.

Bon comportement routier

C’est donc à bord d’une Seat Arona FR 1,6 MPI 110ch associé à une BVM5 que notre première partie d’essai nous a mené du showroom Seat des Dunes à la ville de Tipaza, parcours 100 % autoroutier avant d’affronter la route nationale pour rejoindre Sidi Amar . Première bonne impression à bord est la visibilité qu’offre l’Arona avec sa position haute mais surtout par l’adoption de vitres généreuses contrairement à ce qu’offre la concurrence. Un choix qui s’est avéré judicieux et que nous avons largement apprécié autant que la sellerie accueillante et confortable. La banquette arrière devant accueillir 3 adultes risque pour sa part de se montrer un peu petite pour ce beau monde. Autre détail, pour chipoter, l’absence de poignées de maintien.

La première partie du parcours sur autoroute se déroule sans encombres pour avec un comportement routier suffisamment précis, confort de marche satisfaisant avec des suspensions qui absorbent correctement les aspérités de la route et une direction douce, l’Arona affichant l’agilité nécessaire, tel une Ibiza surélevée. Le 1.6 MPI qui fait tant parlé de lui a également, même si on peut lui reprocher un manque de dynamisme, été à la hauteur des attentes pour mener à bien sa mission. Pour rappel, le 1.6 MPI de 110 ch, qui fait partie de la famille EA211 prévue pour exister en version atmosphérique (MPI) et suralimentée (DI ou TSI), est un moteur récent du Groupe Volkswagen (2015), développé sur la base du TSI mais sans turbocompresseur. Ce moteur se distingue par un alliage d’aluminium moulé sous pression et est 28% plus léger que les blocs traditionnels et allie injection directe multipoints. Un moteur conçu pour certains marchés certes mais dans le but de répondre au mieux, en fiabilité, à une qualité de carburant pas du tout adaptée aux TSI, même avec une teneur en souffre élevée.

Bilan

Déjà convaincant lors des essais internationaux, l’Arona dans sa version algérienne n’est pas en reste pour plaire aux clients locaux dans sa configuration locale et ce à partir de 2.499.000 DA pour la finition Style tandis que la version FR s’affiche à 2.899.000 DA.

 - next picture

 - next picture