Essai : A la redécouverte de la gamme Mini (II)

Essai :	A la redécouverte de la gamme Mini (II)

Mini_Countryman.jpgLa seconde journée d’essai a été consacrée au Countryman D ALL4 et au Paceman S sur une distance de près de 300 km, également à travers les Alpes allemandes pour revenir à notre point de départ de la première partie, l’aéroport de Munich, terminus des deux journées d’essais.

Étant passé par la case facelift depuis notre dernier essai en attendant une nouvelle génération en 2016 (actuellement en développement comme le montrent ses spyshots), le Countryman s’est offert de légers changements avec l’évolution de la calandre hexagonale et l’apparition de différentes lamelles selon les versions. Une lamelle de calandre horizontale de finition chromée et dotée d’un S arqué de couleur rouge sur le nouveau MINI Cooper S Countryman et sur le nouveau MINI Cooper SD Countryman, tandis que la partie avant du nouveau John Cooper Works Countryman est dotée d’une lamelle de calandre rouge arborant le logo John Cooper Works.

Sur toutes les autres variantes des modèles, la grille de calandre est désormais divisée par deux lamelles. Sur les modèles MINI One Countryman et MINI One D Countryman, elles sont de finition noir brillant. Sur le MINI Cooper Countryman et sur le MINI Cooper D Countryman, elles sont de finition argent mat. Les versions All4 sont équipées de protège-carter et bas de caisse avant et arrière, des équipements également disponibles en options sur les versions deux roues motrices.

Le Mini Countryman s’offre également de nouvelles jantes alliage plus légères, de nouvelles teintes extérieures comme le “Jungle Green” des photos ou le Midnight Grey Metallic. Les phares antibrouillard alimentés par LED, feux de position et éclairage diurne à technique LED compris, sont également une nouveauté proposée en option pour la première fois.

L’intérieur ne change pas beaucoup si ce n’est les boutons de commandes des lève-vitres qui abandonnent le tunnel central pour se loger au niveau des portières et des applications chrome autour des aérateurs.

Esprit « père de famille »

Au démarrage, le bruit du diesel est bien présent dans l’habitacle comme à l’extérieur mais qui devient plus discret, et on finit par l’oublier. Les premiers kilomètres révèlent la véritable mission de ce Countryman D, celui d’un crossover destiné au père de famille.

En une phrase, vous avez un intérieur typiquement Mini mais un comportement loin de l’esprit « kart », le Countryman n’étant pas « pensé » pour cela, le 1.6L 112 ch du Countryman se montrant trop sage pour transmettre la quintessence attendue d’une Mini. Les différentes montées des Alpes allemandes et les virages qui s’y succédaient nous obligeaient sans cesse à jouer du levier pour trouver du punch. Un manque effacé par un confort indéniable sur cette Mini à la suspension plutôt souple et au châssis polyvalent, une direction précise, le tout agrémenté par une image bourgeoise et branchée et un sentiment de sécurité à bord.

Paceman S, dernier modèle testé

A l’instar du Countryman, le Paceman a reçu un léger lifting en 2014, le design n’évolue en effet que sur des détails quasiment imperceptibles, comme des retouches dans le style intérieur des optiques, l’adoption de la technologie LED pour les antibrouillards, de nouvelles jantes plus légères ou la révision des graphismes de l’instrumentation. De nouvelles innovations concernent le programme des peintures extérieures. Les couleurs Jungle Green Metallic (celle de notre modèle d’essai) et Midnight Grey Metallic sont également disponibles pour le nouveau MINI Paceman. Une peinture contrastée pour le toit et les coques des rétroviseurs extérieurs en noir (modèle testé) et blanc est proposée pour toutes les variantes de modèles du nouveau MINI Paceman, sur demande et sans supplément de prix.

Nous abandonnons donc le Coutryman pour le Paceman S All4 et son 1.6 de 190 ch et un couple maxi de 240 Nm entre 1 500 et 5 000 tr/mn, de quoi retrouver, ou presque, une seconde jeunesse après l’intermède « père de famille » du Countryman D. Manquant de punch à bas régime, le 1.6 Turbo à injection directe de cette Cooper S est toujours aussi performant et très disponible dès 2 000 tr/mn, offrant de belles accélérations, des reprises vigoureuses.

Côté comportement, l’allemande profite d’un châssis équilibré, sauf s’il est trop brusqué, d’un train avant précis et d’un freinage aussi efficace qu’endurant, mais manquant de plaisir de conduite, la faute à un amortissement qui manque un peu de tenue, à moins de passer en mode « Sport » pour profiter d’un amortissement plus ferme, ce qui améliore les qualités routières du Paceman.