ESS : Un vrai carnaval fiiiiiii l’Entente !

ESS : Un vrai carnaval fiiiiiii l’Entente !

Zekri : «La direction devra avoir le courage de m’écarter !»

Cela aurait forcément était un feuilleton réussi, avec un mélange de suspense, drama et comique à la fois, diffusé sur le petit écran durant le mois sacré du Ramadhan.

Un cocktail explosif pour résumer l’actualité des Noir et Blanc, et tout ce qui se passe dans les coulisses d’un club qui enchaîne les consécrations, mais qui est trop loin du nom de professionnel, vu les multiples querelles qui ont lieu quotidiennement dans la maison sétifienne….

Serrar avait informé Zekri de se présenter demain à la Ligue

Après tout ce qui s’est passé avant la finale de la Supercoupe de l’UNAF, tout le monde croyait que le sacre des équipiers de Belkaïd allait apaiser le climat entre Serrar et Zekri, au point que le premier a même tenu à appeler l’entraîneur pour lui demander de se rendre au siège de la Ligue jeudi et répondre ainsi à sa convocation, en l’assurant qu’il aura le soutien de tout le club et qu’il pourra rejoindre par la suite le reste du groupe à Harare, en prévision de la rencontre de Ligue des champions africaine.

Zekri drible tout le monde et s’y rend hier

Jusque-là, tout est normal, diriez-vous, sauf que dans cette affaire c’est que Zekri a préféré appeler les responsables de la Ligue. Ce qui a irité le coach sétifien qui a décidé de se rendre au siège de la Ligue et se présenter au rendez-vous, sans aviser pour autant ses supérieurs qui étaient pour une bonne partie d’entre eux au courant de la date exacte de la convocation.

Serrar nie avoir dissimulé la date exacte de la convocation

Voulant connaître les raisons qui ont poussé le président sétifien à cacher la date réelle de la convocation à l’entraîneur, Serrar nous a juré qu’il a juste voulu faire passer le message de Hammar qui l’a lui-même informé que c’était pour le 12 août et non pas le 10, tout en voulant punir qui est derrière ce coup, comme l’a vivement souhaité le coach Zekri.

…. et serait toujours d’accord pour travailler avec lui

Même si au fond de lui-même, Serrar est toujours affecté par les insultes des supporteurs envers sa mère, à cause de ses conflits avec Zekri, le président sétifien, qui aurait rencontré ce dernier hier soir, n’est pas contre l’idée de collaborer avec le coach sétifien, à condition que ce dernier se concentre plus sur son travail d’entraîneur, et non de chroniqueur de l’actualité du football algérien.

A quand le dernier épisode ?

S’il est trop difficile de dénicher la victime et le fautif dans le feuilleton ententiste, tout le monde est unanime à dire que Serrar et Zekri ont une grande part de responsabilité dans ce vrai malaise qui empoisonne la vie du club, en attendant les jours à venir qui seront riches en rebondissements, surtout avec le match capital face à Dynamos, sauf si l’une des deux parties décide de mettre fin à ce dramatique au cirque… sétifien.

Serrar a négocié avec Hemani, Lemmouchia et Raho

Malgré son souhait de quitter ses fonctions de président du club, Abdelhakim Serrar a décidé au final de reprendre son poste dans un moment crucial. C’est ainsi qu’on a appris qu’il a négocié avec Hemani, Lemmouchia et Raho dans la soirée du lundi, concernant la prime de signature de cette saison, réglant ainsi la situation de trois éléments clés dans l’échiquier de Zekri.

Laïfaoui sera présent face au Dynamos

Présent lors du début du stage bloqué des Fennecs, le défenseur Abdelkader Laïfaoui sera finalement présent avec le groupe sétifien pour le déplacement à Harare pour affronter la formation locale du Dynamos, après que Raouraoua soit intervenu auprès de Saâdane pour lui demander de laisser le polyvalent défenseur à la disposition de son équipe, pour son match capital pour la course à l’une des deux places qualificatives dans le carré final de la Ligue des champions.

Zekri : «La direction devra avoir le courage de m’écarter !»

Après un long mutisme, le coach sétifien Noureddine Zekri a fini par faire la une des journaux régulièrement ces derniers temps par ses déclarations fracassantes concernant tout ce qui touche au football algérien. C’est ainsi qu’il a décidé de nous parler exclusivement de la sa situation au sein de l’Entente et ses conflits interminables avec les dirigeants sétifiens.

«Cette affaire de convocation m’a permis de dévoiler la malhonnêteté de certains»

Contrairement aux dires du président Serrar, concernant la convocation de Zekri devant les membres de la Ligue dans la matinée du jeudi 12 août, ce dernier, qui s’y est rendu hier, était pourtant présent au rendez-vous en s’interrogeant sur les raisons qui ont poussé certains proches du club à préparer ce genre de mauvais coup pour le faire tomber dans le piège, en faisant certes confiance à Serrar, mais en exigeant des sanctions sévères contre ou ceux qui ont caché la date exacte de la convocation.

«Ma rencontre avec les membres de la Ligue était ordinaire»

Le coach Zekri, qui ne voulait pas évoquer ce qui s’était passé durant cette réunion, a néanmoins affirmé que tout s’est déroulé passé dans une bonne ambiance et dans la convivialité la plus totale.

«Un face-à-face avec Serrar sans le moindre protocole»

Même si tout peut changer à la dernière minute, le coach Zekri aurait rencontré le président Serrar dans la soirée d’hier, suite à la demande du premier cité qui voulait se réunir avec l’homme fort de la direction, sans la présence des interlocuteurs, afin que le message passe directement entre les deux hommes, évitant ainsi l’hypocrisie qui a souvent envenimé les relations entre les deux parties.

«La conférence de presse précédant la finale était du cinéma !»

Le natif de Batna, qui a tenu à rencontrer Serrar dans l’anonymat le plus total et loin des analyses décryptées des journalistes dans le moindre geste entre les deux hommes, veut ainsi éviter le même scénario que lors de la conférence de presse, organisée par Serrar avant la finale face à Sfax, vu que Zekri n’a pas du tout aimé cette scène de complicité avec le président, afin de montrer au grand public que l’ambiance était au top au sein de la famille de l’Entente.

«J’ai pleuré à cause des compliments qui m’ont été faits par un non-voyant»

Parmi les raisons qui ont mis Serrar en colère noire contre Zekri, ce sont ses larmes versées devant les supporters avant le début d’une séance d’entraînement.

C’est ce qui a poussé le public à insulter le président sétifien, croyant à un coup monté par la direction pour mettre le coach à la porte. Sauf qu’au final, Zekri a tenu à rappeler qu’il a pleuré à cause des compliments d’un aveugle venu pour le supplier de rester. Ce qui l’a énormément touché. Qui a dit donc qu’on ne peut pas avoir un fort tempérament et un cœur assez tendre !!!!!

«Beaucoup de choses m’ont déçu ces derniers temps»

Malgré tout, tout le monde sait que le coach Zekri n’est pas du tout satisfait des conditions de travail ces derniers temps à l’Entente, que ce soit par la mauvaise décision de désigner la Tunisie, pour le stage bloqué, avant d’affronter l’espérance, ou par les multiples escales effectuées durant le très long voyage aller-retour au Congo, sans oublier l’ambiance électrique pour préparer la finale face au CS Sfax.

«Ils devront me payer avant de me limoger»

Avec son franc-parler habituel et son amour pour la provocation, Zekri a tenu à rassurer le nombreux public de l’Aigle noir qu’il sera présent à Harare pour affronter le Dynamos, vu qu’il est toujours sous contrat avec le club, sauf si les dirigeants auront le courage de l’écarter, en lui payant ainsi les indemnités d’un éventuel licenciement.

«Nous sommes devenus malheureusement un cirque pour les autres»

Avant de finir, le coach sétifien a eu la louable réflexion de dire que l’actualité mouvementée au sien du club phare de Ain Fouara a fini par devenir un vrai feuilleton, mais surtout une humiliation devant l’ensemble des observateurs du ballon rond algérien, en espérant que le cirque sétifien ferme ses portes une bonne fois pour toutes et que le calme revienne «enfin» au sein de la maison sétifienne.