Pour le moment, la priorité pour Serrar est de convaincre Hachoud et Benmoussa de renouveler leur contrat. Ce n’est pas chose aisée car ces deux joueurs sont très convoités et la direction est prête à de gros sacrifices pour garder deux des pièces maîtresses de l’équipe. A ce titre, Benmoussa vient de se voir proposer un salaire mensuel de 180 millions. Lors des deux dernières saisons, il percevait une mensualité de 108 millions.
Il nie tout accord avec Haddad
Par ailleurs, Benmoussa ne décolère pas, depuis quelques jours car il n’a reçu aucun appel de ses dirigeants. A la question de savoir s’il avait donné son accord au président de l’USMA, il niera catégoriquement : «Dès que le sélectionneur national nous a libérés, j’ai immédiatement rejoint Tlemcen. Je n’ai rencontré ni des dirigeants de l’USMA ni ceux d’un autre club d’ailleurs.»
«Je prendrai une décision ce mardi»
«Je voudrais que les choses soient bien claires. Il est vrai que j’ai eu une discussion avec certains dirigeants de club. A aucun moment je n’ai fait la moindre promesse à quiconque. Pour ce qui est de mes relations avec mes dirigeants, il est inutile d’en reparler car je veux aller de l’avant et parler uniquement d’avenir et de football. Pour ce qui est de l’ESS, je prendrai une décision au plus tard avant ce mardi. De toutes les façons, je n’entamerai les négociations qu’après avoir perçu mes arriérés», nous apprend-il.
Rachid Hachoud : «Mon frère signera probablement au Club Africain»
Le frère d’Abderrahmane Hachoud, qui s’occupe des affaires du joueur de Sétif, nous a affirmé que l’offre la plus intéressante est celle faite par le Club Africain : «Mon frère a été sollicité par plusieurs présidents de club en Algérie et à l’étranger. Pour ce qui est des clubs européens, cette option a été très vite écartée car on voulait qu’Abderrahmane soit mis à l’essai. Des présidents de club du championnat national ont fait des offres mais elles sont assez éloignées de celle du Club Africain. Ce sera probablement les couleurs de ce club que mon frère portera la saison prochaine.»
Aoudia veut une augmentation de salaire
La direction de l’ESS a bien du mal à retenir ses anciens joueurs et surtout les internationaux. Après le départ de Djabou pour le Club Africain et celui probable de Hachoud et Benmoussa, il ne reste que Aoudia. Ce dernier a eu, hier, un entretien avec Serrar. Aoudia exigera le paiement de ses arrières qui se montent à
600 millions de centimes. Il a aussi laissé entendre qu’il ne trouvait aucun inconvénient à renouveler son bail, à condition que son salaire soit revu à la hausse. Aoudia percevait la saison passée un salaire mensuel de 150 millions de centimes.
Gamondi : «L’ESS ? Pourquoi pas !»
L’un des entraîneurs qui suscite l’intérêt de Serrar est l’ex-coach du CRB, Gamondi. Dans un court entretien téléphonique, l’Argentin nous a avoué qu’il n’était pas contre l’idée de revenir en Algérie : «Je ne peux me prononcer, pour le moment, au sujet de mon probable retour en Algérie, car je suis lié au club et ma famille s’est bien installée aux Emirats, donc il m’est impossible d’émettre le moindre avis. Il y a plusieurs clubs qui m’ont sollicité, sans cependant qu’il y ait quoi que ce soit de concret. J’ai reçu des propositions de clubs des pays du Golfe, et pour ce qui est de l’ESS, disons qu’il n’y a eu qu’une première approche. Bien sûr, je ne suis pas contre l’idée de revenir en Algérie et pourquoi pas à Sétif !»
Robert Boivin, l’autre piste
Alain Geiger parti, le poste d’entraîneur de l’équipe de l’ESS est vacant. Plusieurs proposition ont été faites à Serrar, mais celle qui semble l’intéresser pour le moment est celle de l’ex-entraîneur de Coton Sport du Cameroun, le Français Robert Boivin.
Une carrière plutôt modeste
Né le 11 janvier 1957 à Gueugnon, il a remplacé, il y a deux de cela, Denis Lavagne au poste d’entraîneur de Coton Sport. Ce technicien français a été un modeste footballeur qui a connu deux clubs dans sa carrière de joueur : Digne-les-Bains et le FC Gueugnon dans lesquels il a évolué au poste de défenseur. Après cette carrière de joueur peu fructueuse en palmarès, Boivin a suivi des stages d’entraîneur qui lui ont permis d’obtenir des diplômes et d’entraîner des clubs français, tels que FC Gueugnon, le Creusot et Louhans avant de prendre en main l’équipe camerounaise de Coton Sport.
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Le rendez-vous avec Benabderrahmane reporté
Attendu aujourd’hui, Benabderrahmane ne sera à Sétif que ce mardi. La raison en est toute simple, le joueur n’a pu se faire délivrer sa lettre de libération. Le document est prêt et il ne reste que la signature du président de son ancien club. Benabderrahmane a dû faire l’impasse sur ses arriérés financiers pour être libre de tout engagement.
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A quand le recrutement d’un gardien de but ?
C’est l’une des questions que l’on se pose avec acuité du côté de Sétif et cela après les prestations jugées toutes justes moyennes des deux keepers, Benhamou et Berguiga, qui étaient en poste la saison passée. Il faut dire que chacun d’eux a commis d’énormes bévues qui ont coûté des précieux points à l’équipe, même si celle-ci a été au final sacrée championne d’Algérie. Dès que la saison s’est achevée, on a commencé sérieusement à se poser des questions en ce qui concerne le poste de gardien de but. Tout semble être finalisé avec Doukha mais tant que ce dernier n’a pas signé son contrat, rien n’est sûr. Le nom de celui qui pourrait être le numéro un dans la cage sétifienne, la saison prochaine, n’est donc pas encore connu.
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Une page est-elle en train de se tourner à l’Entente ?
On le sait, de nombreux départs sont à prévoir cet été du côté de l’ESS. Mais celui de Delhoum était peut-être le moins prévisible. Avec ce transfert, l’ESS perd un capitaine, un «tôlier» et surtout un de ses derniers joueurs les plus titrés. Une page se tourne bel et bien du côté de Sétif. Il y a trois mois pourtant, Delhoum, tout comme Djabou et Hachoud, jurait presque fidélité à l’ESS en promettant de prolonger son contrat et en déclarant qu’il terminerait sa carrière au club. C’est dire si ce transfert peut surprendre. Oui mais voilà, l’atmosphère délétère qui a gagné l’ESS, ces derniers temps, a fini de convaincre ce joueur de s’en aller vivre une nouvelle aventure sous le soleil du Golfe arabique. Djabou, la semaine passée, Delhoum aujourd’hui et Hachoud dans les prochains jours, Sétif se tient à son plan et procède à un grand ménage estival.
Ah cette expérience de la gagne !
Avec le départ d’Alain Geiger, c’est plusieurs mois de stratégie de recrutement et de management dont veut également se débarrasser la direction du club. On dégraisse, on s’appuie sur un cadre par ligne et on reconstruit avec les jeunes autour. Ferrahi, Belkaïd, Tiouli et Benchadi formeront certainement la colonne vertébrale de cette ESS 2012-2013. Sur un effectif d’environ 25 joueurs professionnels, seul un petit nombre a l’expérience d’un titre de champion. Si cette statistique n’enlève rien au talent avéré de joueurs non récompensés qui rejoindront le club, il témoigne en tout cas d’un manque d’expérience de la gagne que doit désormais assumer le club, à défaut de s’appuyer sur ses glorieuses années passées.
