Les supporters sétifiens sont inquiets de l’avenir du club phare des Hauts Plateaux après le souhait du président Abdelhakim Serrar de quitter ses fonctions demain après-midi, à la fin de l’AG, même si tout peu changer à la dernière minute, comme nous l’a révélé l’intéressé lui-même.
Une situation semblable à celle de 2008
Pour les observateurs, Serrar est en train de faire une pression intense sur l’entourage du club, afin de trouver ensemble les solutions nécessaires pour éviter le moindre clash au sein de l’Entente, comme c’était le cas durant l’été 2008 où le président sétifien a refusé de poursuivre sa mission, en partant au Maroc pour une durée de trois semaines, avant l’intervention des autorités pour le persuader de revenir, tout en recevant l’Entente, comme invité de marque durant la finale de Coupe d’Algérie entre la JSMB et le WAT.
Il a confirmé son souhait de partir sur la Chaîne I
Afin de confirmer son réel souhait de prendre du recul par rapport à la gestion du club, le président Serrar a de nouveau affirmé sa décision de partir durant une intervention sur la Chaîne I, en avouant qu’il va contacter le directeur de la DJSL de Sétif pour le mettre au courant de la situation, afin de préparer apparemment l’après-Serrar et surtout les nouvelles élections pour élire le nouveau président de l’Aigle noir.
Hemmar veut suivre les pas de Serrar…
Si le départ de Serrar sera suivi par la démission de tous les membres de son bureau, comme le stipulent les règlements, l’autre homme fort et bras droit de Serrar, à savoir le président de section Hemmar, a affirmé lui aussi qu’il n’était pas prêt à poursuivre son travail à l’Entente en cas de départ de Serrar, en écartant ainsi une probable collaboration avec un autre président.
… de même que Aârab Alors que tous les yeux seront braqués vers le directeur de l’entreprise commerciale, à savoir Aârab, qui pourra assurer ainsi l’intérim, ce dernier a décidé d’éviter toute pression, en annonçant sa démission verbale et ce, depuis mercredi dernier, tout en voulant la déposer par écrit aujourd’hui au siège du club, lui qui a constaté un manque flagrant d’ambitions et de moyens à la disposition de cette entreprise. A noter que c’est probablement Oussassi qui prendra le poste de Aârab, même si la démission de Serrar pourrait tout chambouler.
Les Sétifien suivent l’actualité avec attention
Même si le malaise semble assez profond au sein de la maison sétifienne, le public sétifien reste malgré tout assez neutre, en refusant de se mêler à cette affaire, vu qu’il sait déjà que Serrar devra rester au final, comme c’est le cas de tous les présidents de club en Algérie, qui multiplient les démissions à travers les médias, sans pour autant les appliquer.
Serrar : «J’ai fini par avoir peur de répondre aux appels des joueurs !»
Serrar, qui n’a pas l’habitude d’utiliser la langue de bois, nous a confié qu’il avait fini par ne plus répondre aux appels des joueurs ou d’autres personnes auxquels le club doit de l’argent, vu qu’il n’a plus le courage de les affronter. Ce qui est très gênant et même humiliant pour un président de club de la trempe de Serrar, qui n’a pas trouvé d’autre solution que la fuite durant cette période de crise financière.
Il est prêt à revenir, si…
Le président sétifien, qui affirme que maintenir le club au sommet durant cinq ans de suite relève pratiquement de l’exploit, est prêt à revenir et reprendre les commandes du club s’il arrive à récupérer rapidement la propriété du lot de terrain à Boumerchi, afin d’investir dans l’immobilier et gagner pas moins de 25 milliards de centimes dans ce projet assez ambitieux.
Habri qualifié, mais…
Après plusieurs jours d’attente, la direction sétifienne vient d’apprendre la qualification officielle du jeune émigré Habri, après l’arrivée de sa lettre de sortie de la Fédération française de football. Néanmoins, l’international espoirs n’aura pas la tâche facile pour s’imposer dans l’échiquier de Dellacasa, qui n’a même pas jugé utile de le faire jouer durant le récent match amical, en le laissant sur le misant plutôt sur Benchadi qui a livré une prestation honorable.
Lakhdari réclame deux mois de salaire
Attendu hier à Sétif après la fin du stage bloqué des U23, le défenseur Lakhdari pourra reprendre les entraînements aujourd’hui, en attendant d’empocher deux mois de salaire, comme c’était prévu au départ, sauf que la démission de Serrar risque de contraindre l’ex-Biskri à patienter un peu, avant d’encaisser son argent.