ESS : Serrar-Hammar, une nouvelle fois le clash ! : La difficile réconciliation

ESS : Serrar-Hammar, une nouvelle fois le clash ! : La difficile réconciliation

Hammar, dès son retour de France, devait rencontrer Serrar  dans un endroit secret. La seule personne qui devait assister à cette rencontre est Madoui. Ce dernier sera le seul à se rendre au lieu du rendez-vous. Après une longue attente, ni Serrar ni Hammar ne se présenteront.

Le torchon brûle entre eux

Le premier à donner des explications à Madoui fut Hammar. Ce dernier confiera à l’adjoint de Geiger que Serrar a tenu des propos désobligeants à son encontre. Madoui expliquera par ailleurs que Serrar avait dit à plusieurs personnes qu’il n’était pas question de travailler avec lui (Hammar). Le président jurera qu’à partir du 30 juin, on ne le reverra plus à l’ESS.

Hammar présentera sa démission ce dimanche

Hassan Hammar nous a confié que ce dimanche, il présentera sa démission à qui de droit. En effet, il se rendra chez le wali pour l’informer de sa décision de se retirer des affaires du club et cela d’une façon définitive. Il effectuera la même démarche auprès du DJS de Sétif.

«C’est fini, j’arrête»

C’est ce que s’est contenté de nous dire Hammar, lorsqu’on a voulu connaître les raisons de son refus de rencontrer Serrar. Hammar ajoutera qu’une fois qu’il démissionnera, il gardera le silence et cela pour ne pas perturber l’importante opération recrutement et la bonne marche du club.

Et la guéguerre continue…

Depuis que son nom a été barré de la liste de ceux qui avaient à accéder à la tribune présidentielle lors de la remise de la Coupe d’Algérie, Hammar, le président du club, ne décolère pas. Il nous déclare que vu le manque d’égard à son encontre, il démissionnera dès la fin du mois de juin et qu’il ne postulera pas pour un nouveau mandat à la tête du club.

Le moins que l’on puisse dire est que les relations sont des plus tendues entre les deux hommes forts de l’ESS.

Les deux hommes s’évitent

Tout laisse à penser que les deux responsables du club sétifien évitent de se trouver en même temps au même endroit. En plus de ne pas se rencontrer lors des réunions de travail, chacun d’eux a pris le soin de ne pas se rendre au rendez-vous de la réconciliation organisé par Madoui. On se demande, du côté du kop sétifien, jusqu’à quand se poursuivra ce petit jeu du chat et de la souris.

Le contact de trop !

Hammar expliquera que Serrar, en entamant des contacts avec Chaouchi, avait mis par terre tous les efforts consentis pour faire venir Doukha. Selon Hammar, Serrar aurait agi de son propre chef et sans en informer personne alors que l’opération recrutement nécessite une coordination totale entre les membres de la cellule chargée de faire venir des joueurs au club.

Madoui, Zaïdi et Djerroudi pour calmer les esprits

Hier en fin d’après-midi, plusieurs personnes sont intervenues pour réconcilier les deux responsables de l’ESS. Il s’agit, entre autres, de Madoui, Zaïdi et Djerroudi. Ce dernier se veut optimiste et il nous dira ce qui suit : «D’ici 48 heures, vous verrez la grande famille de l’Entente à nouveau réunie.»

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Hachoud, Benmoussa et Benkhodja montent au créneau : « Notre argent, sinon…»

C’est ce lundi que Benkhodja doit se rendre en Tunisie et ce pour effectuer des contrôles en ce qui concerne l’état d’avancement de sa guérison. En effet, le médecin de la clinique Assila, qui l’a opéré au niveau du genou, a donné au joueur des dates qu’il doit scrupuleusement observer. Benkhodja nous dira à ce propos : «Je ne peux pas me rendre en Tunisie pour la simple raison que je n’ai pas été payé. Les dirigeants sont totalement indifférents à mon sort.»

Benmoussa : «Les héros qui ont réussi le doublé ne sont pas payés !»

C’est un Benmoussa visiblement très énervé qui nous a accordé un entretien. D’emblée, il nous dira ce qui suit : «Il est illogique de parler des héros qui ont remporté le doublé et donné tant de joie aux Sétifiens quand ces derniers n’ont pas perçu le moindre centime depuis cinq ou six mois. Nul ne peut nous reprocher de mériter cet argent au vu de la somme de sacrifices que nous avons consentis.»

«Encore une semaine, pas un jour de plus !»

Benmoussa ajoutera : «Jusqu’à présent, aucun dirigeant ne m’a parlé de la saison à venir. Je n’ai aucun contact de quelque dirigeant que ce soit et cela après les cérémonies qui ont fait suite à la fin du championnat. Bien sûr, je veux agir en professionnel, mais je patienterai encore une semaine seulement. Après cela, j’aviserai. De toutes les façons, aucune négociation ne sera entamée avant le paiement de l’intégralité de mes salaires en retard.» Pour information, plusieurs formations de L1, dont l’USMA, ont pris langue avec Benmoussa. Le Tlemcénien a aussi été sollicité par deux clubs du Golfe.

Hachoud : «C’est moi ou Hammar»

Un autre international de l’ESS nous a semblé très contrarié par l’attitude de ses dirigeants. Il s’agit de Abderrahmane Hachoud qui nous dira en substance : «Après que Hammar n’eut pas voulu répondre à mes appels, seuls Arbaoui et Seklouli m’ont contacté. Il n’a été question ni de mon avenir ni des salaires impayés. Je voudrais vous faire une confidence. Tant que Hammar sera à l’ESS, je n’y remettrai pas les pieds et cela quel qu’en soit le prix. Pour ce qui est de mon argent, il peut le garder et grand bien lui fasse.»

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Djahnit : «Je reste à Sétif»

Le milieu de terrain sétifien, Djahnit, nous a confié qu’il irait au bout de son contrat avec l’ESS. Il nous a dit par ailleurs qu’il profitera de l’intersaison pour retrouver sa forme physique.

Ce sont de véritables moments de bonheur, après que vous avez réussi le doublé, n’est-ce pas ?

Les dernières journées de championnat ont été éprouvantes sur le plan psychologique et nous avions vraiment des craintes pour que tous les efforts que nous avons consentis soient  insuffisants. Heureusement que les choses se sont bien terminées pour nous. Après cela nous avons tous vécu des moments inoubliables avec nos supporters et la population de Sétif. Ce sont des choses qui restent gravées dans la mémoire.

C’est maintenant la période des transferts, êtes-vous concerné par cela ?

Pas du tout, car je suis encore sous contrat avec mon club et que d’autre part je n’ai pas du tout l’intention de partir. La saison qui vient de s’écouler a été pour moi un véritable calvaire, car j’ai été blessé à plusieurs reprises.

J’ai certes joué lors des derniers matchs, mais je n’étais pas au top de ma forme. Malgré cela, j’ai tenu à ne pas décevoir le coach qui m’a fait confiance, surtout lors de certains matchs qui étaient décisifs en coupe et en championnat.

Comment allez-vous meubler votre temps libre ?

Je vais d’abord m’accorder quelques jours de repos et après cela, je me remettrai au travail pour revenir au top sur le plan physique car j’ai beaucoup de retard sur ce plan.

L’ESS réussira-t-elle une aussi bonne saison que celle qui vient de s’achever ?

Cela ne fait aucun doute, surtout si l’ossature de l’équipe reste. Il faut pour cela qu’il y ait de la continuité. De toutes les façons, l’ESS ne peut jouer que les premiers rôles même si nous, les joueurs, savons que le plus difficile est de se maintenir au top.

Qu’avez-vous à ajouter ?

J’entends çà et là qu’il y a des divergences au niveau de la direction du club. Bien sûr, ce sont des choses qui ne me regardent pas car je ne suis qu’un simple joueur mais mon souhait est que la grande famille de l’Entente reste unie. C’est ce qui a fait notre principale force la saison passée.

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La priorité,réussir l’opération recrutement

A cause de sombres querelles intestines, les dirigeants sétifiens ont pris un peu de retard en ce qui concerne le recrutement. Les autres  formations ont pour la plupart d’entre elles bien entamé cette importante opération et ce ne seront sûrement pas les meilleurs joueurs  qui resteront sur le marché. Le président Serrar nous a confié qu’il ne pouvait pas procéder au recrutement effectif du moment que ni lui ni le président du club ne sont sûrs de rester en poste. «Je ne peux pour le moment m’engager à recruter tel ou tel joueur et imposer mes choix à la personne qui sera au poste de président. Il faut attendre quelques jours pour que les choses se décantent et je pourrais m’atteler à choisir avec l’entraîneur les joueurs qui auront à défendre les couleurs du club.» Ceci, sans aucun doute, pour le côté officiel de la chose, car il serait naïf de croire que  Serrar n’a pas encore entamé de pourparlers avec un certain nombre de joueurs. A ce sujet, on croit savoir que plusieurs éléments qui ont particulièrement brillé, lors du dernier exercice, sont d’ores et déjà certains de défendre les couleurs de l’ESS la saison prochaine.

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Madouni pressenti

Le milieu de terrain du MC Saïda, Madouni, a eu une conversation avec un dirigeant sétifien. C’est un tout premier contact et Geiger, qui en  a été informé, a voulu avoir plus de précision sur le joueur.

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El Itifak Essaoudi veut Geiger

Décidément, ce ne sont pas les offres qui manquent pour l’actuel coach sétifien. La toute dernière émane du club de l’Arabie Saoudite, El Itifak Essaoudi. Actuellement en vacances en Autriche, et même s’il n’a pas encore officiellement renouvelé son contrat, Geiger est informé de toutes les démarches entreprises par les dirigeants sétifiens, en ce qui concerne l’opération recrutement.

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Belhani refuse une offre du Sultanat d’Oman

L’entraîneur des gardiens de but de l’ESS, Belhani, a reçu une offre ferme de la part d’un recruteur pour le compte de clubs du Sultanat d’Oman. Belhani a poliment refusé la proposition. Il nous expliquera que, pour le moment, il lui est difficile de travailler hors d’Algérie et cela pour des raisons familiales.

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Salhi réclame ses 650 millions

Il n’y a pas que les joueurs qui demandent leur dû. Salhi a avancé aux dirigeants sétifiens la somme de 650 millions de centimes, il y a de cela quelques mois. Un engagement a été pris pour qu’il soit remboursé dès la fin de la saison. Il a saisi Hammar et Serrar pour réclamer son bien ou tout au moins établir un échéancier de remboursement.