ESS : Madoui résilie son contrat en contrepartie de 50 000 Dollars

C’est fait, la grande histoire d’amour entre le technicien, Kheiredine Madoui, et son club de toujours, l’ESS, est arrivée à son terme. Le coach ententiste s’est réuni   avec l’ensemble des membres du bureau, à sa tête le président Hacen Hamar, qui, contrairement à la dernière fois où l’ex-défenseur de l’ESS et du CRB voulait partir s’est interposé pour refuser sa démission. Ainsi, cette fois Madoui n’en peut plus, et a, en    accord avec les membres du bureau du club, résilié son contrat, pour aller tenter sa chance ailleurs, précisément en Arabie Saoudite avec le club d’El Wihda. Lors de son tête-à-tête avec les dirigeants de son équipe du cœur, il a été convenu que le désormais ex-technicien ententiste s’acquitte de la modique somme de 50000 Dollars en contrepartie de la résiliation de son contrat avec l’ESS qui cours jusqu’en 2017.

Il devrait rallier El Wihda

demain pour signer un contrat de deux ans

Par ailleurs, on a aussi appris que   Kheiredine Madoui rallie l’Arabie Saoudite demain lundi pour rejoindre son ami Farés Belkheir au club d’El Wihda avec qui il va entamer une nouvelle aventure, pour d’autres challenges. Selon les informations à notre niveau,   Madoui devrait signer un bail de deux saisons avec El Wihda, avec qui il aurait tout conclu au téléphone et il ne lui resterait que  sa signature au bas d’un contrat vierge qui lui a été préparé, et dans lequel il est stipulé que dans le cas d’une séparation entre Madoui et El Wihda, le Sétifien percevra quatre mois de salaires comme indemnités de départ. C’est dire que tout a été étudié minutieusement à l’avance.

Les larmes de Djerroudi

Une fois que les membres du bureau et Madoui ont tout conclu concernant la résiliation du contrat, l’un des membres du bureau et ami du technicien a fondu en larmes tant il était affecté par la séparation. Pour rappel, Madoui n’a aucun problème avec les dirigeants, encore moins avec les joueurs. Il a résilié son contrat car n’arrivait plus à supporter les insultes à son encontre et à sa famille, ce qui l’a touché dans son amour-propre au point de quitter le navire ententiste.

Madoui impose Belkheir à El Wihda

L’une des conditions lors des négociations entre Kheiredine Madoui et les dirigeants d’El Wihda était le recrutement du préparateur physique de l’ESS,   Farés Belkheir. Ce dernier qui est non seulement un ami du concerné, reste, selon Madoui, un élément très important dans la préparation d’une formation, ce qui a contraint l’ex-coach de l’ESS à l’imposer aux responsables d’El Wihda lors des négociations.

Madoui à Hamar « Belameiri rate devant les buts vides, et c’est Madoui qui est insulté »

Lors de sa discussion avec le président ententiste au téléphone avant la réunion avec les membres du conseil administratif, l’entraineur Madoui a rappelé à son boss qu’il été fatigué après ses années de labeur. Par ailleurs il lui fera savoir qu’il devait quitter même si El Wihda n’existait pas, mais la phrase qui a retenu l’attention du président était : «Belameiri rate devant la cage vide, et c’est Madoui qui est insulté ». Le lendemain, c’est à notre tour de discuter avec le faiseur de bonheur à Ain El Fouara qui nous dira : « Dieu merci j’ai tout donné à l’ESS, je vais essayer une autre aventure en Arabie Saoudite. Je dirai une chose, ceux qui m’aiment doivent prier pour moi pour que je réussisse, et ceux qui ne m’aiment pas, à moi de prier pour eux pour qu’ils m’aiment ». A la question de connaitre les raisons de son départ, Madoui est franc et clair comme de l’eau de roche :  « L’ESS a grandi après toutes ses consécrations, ce qui a contraint les supporters à demander toujours plus haut. » « Et ça je ne pense pas pouvoir le lui offrir » fait savoir le futur joueur d’El Wihda. Pour connaitre les vraies raisons de ce choix pour la formation saoudienne, il répond : « C’est un autre défi pour moi, j’ai choisi El Wihda non pas pour l’argent car je vais percevoir moins, mais pour le calme et la sérénité là-bas. Je sais qu’un grand travail m’attend, mais cela ne me fait pas peur, je suis prêt à relever le défi ».                        .

Hamar : «L’Entente a perdu un homme avec un grand H»

De son côté le président de l’ESS, Hacen Hamar, était tellement dépité qu’il n’arrivait pas à trouver ses mots   : « Aujourd’hui je suis ici, demain je ne sais où je serai, c’est le football, et Madoui va partir. » « Que les gens sachent que l’ESS a perdu un grand homme avec un grand H, avec lui on a gagné quatre titres de très grande  valeur » dira seulement le boss ententiste. Par ailleurs, et concernant le futur entraineur de l’ESS, on apprend que Rouabah est plus proche pour succéder à Madoui, lui qui connait parfaitement la maison ESS pour l’avoir drivée en 2006-2007 lors du premier trophée arabe et 2008-2009 lors du titre de champion d’Algérie. Pour le reste des membres du staff technique, on croit savoir que le futur coach que va proposer Hamar a ses membres, à savoir Rouabah, devrait travailler avec les membres de l’actuel staff, qu’il connait déjà pour les  avoir côtoyés par le passé à l’image de Merouani, et Berarma. Enfin, il est utile de rappeler que le président Hamar ne veut pas se précipiter pour prendre une décision finale concernant le futur entraineur de l’ESS. Il temporise pour proposer Rouabah au bureau qui doit de son côté entériner la venue de de ce technicien bien connu à Sétif.

Rouabah: «Aucun inconvénient à driver l’ESS»

De son côté, Toufik Rouabah, dont le nom revient avec insistance dans l’entourage du club des hauts plateaux, ne voit aucun inconvénient à entrainer la formation ententiste : « Mon manager Achouri m’a mis au courant des intentions des responsables de l’ESS qui me veulent. » « De mon côté je ne vois aucun inconvénient à driver l’Entente » conclut Rouabah.