ESS: Madoui : «Du bon et du moins bon»

ESS: Madoui : «Du bon et du moins bon»
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L’entraîneur de l’ESS, Kheireddine Madoui, s’est dirigé à plusieurs reprises vers le quatrième arbitre au cours du match qui a opposé son équipe à celle de l’USMA. Il nous en donne la raison.

«Vous avez sûrement constaté que nos joueurs étaient systématiquement matraqués dès qu’ils étaient en possession du ballon. L’arbitre a laissé jouer sans intervenir alors qu’il aurait dû adresser des avertissements. Bien au contraire, ceux-ci étaient destinés à nos joueurs.» Kheireddine Madoui refuse catégoriquement que le nul soit imputé à tel ou tel de ses joueurs :

«Tout  d’abord, il faut savoir que si nous n’avons pas réussi à nous imposer, c’est que nous avons failli quelque part. Dire que c’est la faute de X ou de Y n’a aucun sens. En réalité, nous n’avons pas su concrétiser notre mainmise sur le match. Je ne peux pas vous en donner l’explication pour le moment car cela demande une réflexion approfondie. Je considère ce nul comme une contre-performance et il nous faut nous ressaisir très vite. Il y a du bon et du moins bon, mais tout ira en s’améliorant. Il nous faut penser au prochain match et aller de l’avant.»

Visage pâle

La grande différence entre une équipe qui, d’entrée, montre qu’elle ne veut jouer que pour une place dans la partie plutôt haute du classement et une autre qui va galérer durant toute la saison se trouve dans la faculté de bien se comporter à l’extérieur. Selon les présents au stade Omar Hamadi à Alger, la formation sétifenne a présenté, par moments, un visage bien pâle. Pourtant, la pression n’était pas insupportable, au vu de l’accueil qui a été réservé aux poulains de Madoui et la sportivité du public de l’USMA.

La bévue

Dès le coup d’envoi, les camarades de Mellouli ont joué avec cette peur de mal faire et d’encaisser et inévitablement, c’est ce qui leur arrivera au début de la seconde période, suite à une bévue «collégiale» du gardien Belhani et ses défenseurs. Avant cela et après avoir ouvert la marque, là où il fallait profiter du doute qui s’est installé chez leurs adversaires, les Sétifens montreront une inquiétante fébrilité.

La peur

Le coach sétifen effectuera plusieurs remplacements, mais ne gagnera rien au change, puisque son équipe encaissera un but dans la première minute de la seconde période.

Toujours est-il que cette réalisation éteindra la lueur d’espoir qui est apparue, quelques minutes auparavant, chez les gars de Sétif. L’équipe de l’ESS concédera donc un nul peu glorieux, après un match où elle n’a pas montré grand-chose, si ce n’est qu’elle voyage très mal et cela n’est pas vraiment l’apanage des équipes qui ont l’intention de jouer un autre rôle que celui de faire-valoir. Les inconditionnels de l’ESS ont une peur bleue que leurs protégés ne se mêlent pas à la course au titre, mais cela est une toute autre histoire.

K. A.