Lors des derniers matchs joués par les Sétifiens, Djabou a joué très près de Aoudia. Un placement préconisé par Alain Geiger. Très vite, les deux joueurs se retrouveront sur le terrain.
Il faut dire que ce sont là deux fins techniciens et, à l’entame de la saison, il ne leur a pas fallu beaucoup de temps de jeu ensemble pour montrer qu’ils s’entendent à merveille avec jeu à une touche de balle, pratiquement sans contrôle. Hachoud s’associera de temps en temps à ce duo qui, sans aucun doute, fera encore parler de lui à la grande joie des supporters sétifiens.
Les yeux fermés….
Il faut croire que les recruteurs sétifiens ne se sont pas trompés en insistant auprès de Serrar pour qu’il mène à bien le recrutement de Aoudia. L’ex-Canari avait toutes les bonnes raisons du monde pour briller. Il avait à cœur de faire taire ceux qui ont crié sur tous les toits qu’il était bel et bien fini après son escapade hors territoire. Très vite, il a été associé à Djabou qui est aussi le dépositaire du jeu de son équipe et ce duo de feu, qui joue «les yeux fermés», est pour le moment l’une des forces de l’actuel leader du championnat.
Pour faire rêver les supporters
Il est certain que du côté des supporters de l’ESS on ne manquera pas de comparer les prestations d’Aoudia avec celles de ceux qui furent dans un passé récent leurs chouchous, à l’image de Bourahli. Les fans sétifiens veulent que le meilleur buteur du championnat leur fasse oublier certaines étoiles qui ont brillé sous le ciel du stade du 8-Mai. Ce sera compliqué mais pas du tout impossible quand on connaît les immenses qualités d’Aoudia.
Un pro …jusqu’au bout des doigts
Aoudia, en plus d’être quelqu’un qui connaît parfaitement le football, agit en véritable professionnel. Avant son départ pour la Gambie, lors de sa toute dernière journée à Sétif, il nous dira, concernant les objectifs qu’il veut atteindre cette saison : «Tout d’abord, il faut savoir que je ne suis pas à l’ESS pour remplacer tel ou tel joueur. Des gens m’ont fait confiance en me faisant venir et je ne veux pas du tout les décevoir. Il est vrai qu’il y a eu d’importants changements dans l’effectif, mais on a préservé l’ossature de l’équipe. Pour ce qui est des joueurs, il n’y a aucun souci, ils se connaissent tous et ils sont d’une moralité irréprochable.»
Delhoum : «La présence d’Aoudia à Sétif est une excellente chose»
L’enfant terrible de l’ESS, Delhoum, estime qu’Aoudia est une excellente recrue : «Avant toute chose, Aoudia est quelqu’un de très attachant avec qui on a du plaisir à discuter. Pour ce qui est du foot, c’est connu, il est l’un des joueurs les plus talentueux du championnat. C’est une excellente chose qu’il soit avec nous.»
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Le match de coupe maintenu au stade du 4-Mars de Tébessa
La ligue n’a aucune raison de délocaliser le match de coupe qui doit opposer l’US Tébessa à l’ESS et qui a été reporté pour cause de terrain, impraticable. La rencontre se déroulera sur la pelouse du stade du 4-Mars. Des rumeurs persistantes faisaient état de la programmation de la rencontre au stade Bestandji dont la capacité est réduite.
L’entrée sera gratuite
Le wali de Tébessa a donné instruction au directeur de l’OPOW du 4-Mars pour que l’entrée au stade soit gratuite le jour où se jouera le match ESS-UST. Cependant, le nombre de spectateurs de dépassera pas les 25 000, alors que la capacité d’accueil du stade du 4-Mars est de 40 000 places.
«Votre argent n’a pas cours à Aïn Fekroune !»
C’est connu, l’ESS a des supporters un peu partout à travers le pays, mais ils sont plus nombreux à l’Est. La preuve en a été faite à Aïn Fekroune. Lors de son retour de Tébessa, la délégation s’est arrêtée à Aïn Fekroune pour le dîner. Très vite, la nouvelle de la présence en ville des camarades de Djabou s’est propagée. Ils seront des centaines de jeunes et de moins jeunes à envahir le restaurant pour des photos souvenirs. Bien sûr, les Sétifiens n’ont rien déboursé pour payer le dîner. Le président du Chabab Aïn Fekroune leur dira ce qui suit : «Rappelez-vous que votre argent n’a pas cours à Aïn Fekroune !»
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Un autre diagnostic pour Benkhodja
Comme annoncé dans une de nos précédentes éditions, Benkhodja, le portier sétifien, souffre d’une rupture des ligaments au niveau du genou. Ce diagnostic a été établi au niveau d’une clinique de la capitale. Il ne veut pas s’en tenir là et il a pris rendez-vous au niveau de la clinique internationale de Chelghoum Laïd qui est dirigée par le professeur Bourahla.
Rupture des ligaments… Pourquoi opérer ?
Dans ce genre de blessure, l’opération n’est pas une fatalité. Cependant, elle est conseillée chez le patient si sa vie professionnelle exige des compétences physiques comme c’est le cas d’un sportif régulier. Pour les autres, il est possible d’éviter l’opération et de ne faire que de la rééducation.
Quand opérer ?
En réalité, l’intervention chirurgicale n’est pas urgente. Il est même préférable d’attendre plusieurs semaines après l’accident (2 mois en général), de sorte que le genou ait récupéré du traumatisme. Pour le cas de Benkhodja, guérir le plus tôt possible est le mieux. Il subira une intervention dans les tout prochains jours.
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Un effectif décimé pour la coupe de la CAF
Djabou étant suspendu, Karaoui n’ayant pas de passeport car confisqué par la justice et Benkhodja blessé font que l’effectif qui aura à s’employer pour les prochains matchs comptant pour la coupe d’Afrique est considérablement réduit. Ils ne sont en effet que dix-neuf joueurs si, entre temps, il n’y a pas d’autres défections, à être présents pour la prochaine sortie africaine.
Deux gardiens de but seulement
En plus d’être réduit à sa plus simple expression, l’effectif qualifié pour les prochains matchs de coupe d’Afrique ne compte que deux gardiens de but. Il s’agit de Benhamou et Berguiga. Le jeune Sammer n’a pas de licence africaine et il ne sera donc d’aucune utilité en compétition continentale.
Gaouaoui ne peut pas être recruté
Dès que la direction du club sétifien a su que la saison était finie pour Benkhodja, elle s’est démenée pour essayer de recruter un gardien de but. Très vite, elle va déchanter quand elle saura qu’elle avait épuisé son quota de joueurs. Cela fait que la venue de Gaouaoui à Sétif est impossible.
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Ferrahi «Le titre…nous le jouerons jusqu’à l’ultime seconde»
Avant toute chose, un mot en ce qui concerne le report du match de coupe…
Même si cela nous perturbe, c’était une sage décision car le terrain était impraticable. On a pensé à la santé des joueurs et c’est une bonne chose.
Comment préparez-vous ce match face à l’ASK ?
Avec beaucoup de sérieux et d’abnégation. Tout comme mes coéquipiers, je suis conscient qu’une victoire lors de ce match nous permettra d’entamer la fin du championnat en trombe.
Vous pensez donc remporter le titre de champion…
Nous avons des chances d’être champions et nous ne baisserons pas les bras. Vous savez, les choses vont très vite en football et les retournements de situation font le charme de ce sport.
Vous nourrissez sûrement des regrets après certaines contre performances, n’est-ce pas ?
Il ne sert à rien d’avoir des regrets et ce qui est fait est fait. Il nous faut maintenant aller de l’avant et penser à négocier au mieux les matchs à venir.
Quelle appréciation faites-vous du parcours de l’ESS jusque-là ?
Il est ce qu’il est. Nous avons gagné des matchs et perdu d’autres. Pour ce qui est des défaites, c’est à nous les joueurs de les assumer .Nous en sommes les premiers responsables du fait que nous étions sur le terrain. Si nous avons enregistré certains mauvais résultats, c’est que nous avons failli quelque part. Pour le moment, nous sommes en tête du classement et le plus dur est de conserver cette place jusqu’à la fin.
Et pour ce qui est de la coupe de la CAF ?
La tradition veut que quand l’ESS s’engage dans une compétition, c’est pour la gagner, même s’il s’agit d’un championnat inter-quartiers. En ce qui concerne la CAF, seul le trophée nous intéresse. Même le fait d’être finaliste voudra dire que nous avons échoué. Nous nous devons de jouer à fond toutes les compétitions dans lesquelles nous sommes engagés.
Cela exigera de vous beaucoup d’efforts. Êtes-vous en mesure de les fournir ?
Nous sommes des professionnels et nous devons agir en tant que tels. A nous d’assumer et de porter haut les couleurs du club.
Et pour ce qui est de l’avenir de votre club ?
Il nous faut tirer les leçons des échecs que nous avons connus. Cela nous permettra de repartir sur de bonnes bases. L’ESS est un grand club et il le restera.
Qu’avez-vous à dire en ce qui concerne vos prestations ?
Ce n’est pas à moi de porter un jugement. C’est aux entraîneurs et supporters d’apprécier. Je pense avoir donné le meilleur de moi-même et fait honneur aux couleurs de ce grand club. A moi de progresser et de connaître de nouvelles sensations et de nouvelles joies.
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Gormi attendu aujourd’hui
Autorisé à s’absenter pour une durée de 48h afin de se rendre en France, Gormi n’a pas remis les pieds à Sétif depuis le 17 février. Il a annoncé à ses dirigeants qu’il serait de retour aujourd’hui.
Youssef Sofiane grippé
L’attaquant sétifien Youssef Sofiane est obligé de garder le lit. En effet, il est victime d’une forte grippe et cela depuis son retour de Tébessa. Sous antibiotiques, il ne peut pas s’entraîner.
Hemami (secrétaire de l’UNAF) : «Le match comptant pour la finale de la Supercoupe est annulé»
Contrairement aux jours précédents, nous avons pu joindre le secrétaire de l’UNAF, Hemami. Ce dernier nous confirmera l’annulation de la rencontre qui devait opposer l’ESS au Club Africain. Il précisera que cette décision a été prise en haut lieu et qu’elle a été en quelque sorte imposée à son association. A signaler que ce match devait se jouer il y a de cela près de quatorze mois.
«Le dernier mot revient aux deux clubs»
C’est une réponse assez ambiguë que celle qui nous a été donnée par Hemami. Après avoir affirmé que la rencontre était annulée, il ajoutera un bémol à cela : «En réalité, le dernier mot revient aux deux clubs. Si le Club Africain et l’ESS arrivent à se mettre d’accord sur une date, l’UNAF ne verrait pas d’inconvénient à ce que cette finale se joue.» La déclaration faite par le secrétaire de l’UNAF reflète, on ne peut mieux, que le mot rigueur n’est absolument pas de mise au niveau de l’instance nord-africaine.