La direction de l’Entente de Sétif a décidé de frapper avec une main de fer dans le traitement de l’affaire dite des émigrés. Après avoir fait comparaître la semaine dernière Zerara, Karaoui et Benlamiri devant le conseil de discipline pour s’expliquer de leur absence aux entraînements, c’est au tour de Gourmi et de Madouni de fournir des explications. Le duo a été carrément interdit d’entraînement jusqu’à sa comparution devant le conseil de discipline et réponde de leur absence aux entraînements.
Madouni pour avoir séché la reprise
Il faudra s’attendre à ce que la sanction soit allégée pour Madouni. Du fait que le joueur n’a raté qu’une seule séance d’entraînement : la reprise. Cela n’a pas empêché la direction, cela étant dit, de le convoquer devant le CD pour justifier son absence, d’autant que tout le monde était présent, sauf lui.
Gourmi a des circonstances atténuantes !
Gourmi, lui, c’est un autre cas. Le joueur a brillé par son absence tout au long de la semaine qui a précédé le match de la JSMB (victoire 2-0). Bien que le joueur ait justifié son absence par la naissance de sa fille et son obligation de rester au chevet de sa femme, la direction a décidé de le traduire quand même devant le conseil de discipline.
Madoui a été informé de la mise à pied
Avant même le coup d’envoi de la séance d’entraînement d’hier matin, l’entraîneur Kheireddine Madoui a été informé de la mise à pied de Madouni et Gourmi jusqu’à leur comparution devant le conseil de discipline. Les deux joueurs se sont contentés du coup de courir en marge du groupe.
———————–
Lagraâ : «Je n’ai pas signé pour être titulaire»
Le défenseur Lagraâ revient dans l’entretien qui suit sur son statut de remplaçant depuis le début de la saison. Il dit clairement respecter les choix de son entraîneur, sur la foi de son statut de joueur professionnel.
Explication.
L’Entente a réussi le pari de revenir avec les trois points de son déplacement à Sétif, vous devez être contents ?
Oui, nous le sommes. D’autant que ce n’était pas du tout évident de revenir de là-bas avec ne serait-ce qu’un point. Béjaïa a joué le match de saison ! Vu sa situation, elle a joué son va-tout durant ce match. Il a fallu donc rester costauds et ne pas concéder trop d’occasions. Je crois que notre deuxième mi-temps a été parfaite. On a su comment renverser la physionomie du match et en avoir la maîtrise totale.
Ce match a été l’occasion pour vous de revenir dans le onze de départ, comment jugez-vous votre rendement ?
Dieu merci, je pense avoir réalisé une bonne prestation. Comme c’est souvent le cas à chaque fois que je joue cette saison, j’ai rendu une copie assez bonne à mon avis. Je me donne à chaque fois à fond que je sois titularisé à droite de la défense ou au milieu de terrain. Au risque de me répéter, je respecte entièrement les choix de l’entraîneur. Je suis à sa disposition. J’accepte aussi bien le banc que la tribune. Ce qui s’est passé lors du match de la Supercoupe, c’est du passé. Je suis un joueur professionnel. Je suis à la disposition du groupe. Je n’ai pas signé pour jouer titulaire.
Le fait d’avoir conservé votre place de leader vous incite sans doute à viser le titre cette saison encore ?
L’Entente est un grand club, habitué à jouer les premiers rôles chaque année. Cette saison ne dérogera pas à la règle. Nous allons essayer de gérer les prochaines échéances match par match et tenter de nous maintenir à cette première place jusqu’au bout.
Cela sera-t-il possible avec la fin de saison démentielle qui vous attend ?
Ça va être, au contraire, très difficile. Avec l’enchaînement des matches en championnat et en Ligue des champions, ça ne va pas être facile du tout. On sera appelés à batailler sur deux fronts. Le groupe sera scindé en deux. Ce n’est pas évident, mais on tâchera d’être à la hauteur.
Vous allez affronter ASAFA Enienga lors du prochain tour, comment voyez-vous cette rencontre ?
Nous connaissons bien cet adversaire que nous avions affronté déjà la saison dernière. Nous nous sommes même qualifiés à leurs dépens. Il est vrai qu’il ne faut pas se dire que nous sommes déjà qualifiés, car les données peuvent avoir changé depuis. D’autant qu’avec le calendrier démentiel, rien n’est sûr désormais.
Avant, vous aurez à recevoir l’ASO Chlef, comment se présente pour vous cette empoignade ?
Difficile. On s’attend vraiment à une forte résistance de la part de l’ASO qui est revenu en force depuis quelques temps. Les confrontations entre les deux équipes ont de tout temps étaient indécises, ce qui fait que celle-ci aussi ne va pas déroger à la règle.
—————————
Ze Ondo : «J’ai du mal avec le tartan !»
Le Gabonais Ze Onsdo fête sa convocation en sélection. L’attaquant qui retrouve la compétition après une demi-saison blanche est retenu pour le match Maroc-Gabon. Suffisant pour le combler de bonheur, même si l’attaquant dit ne pas être très satisfait de son rendement. Il nous dit pourquoi.
Comment avez-vous accueilli votre convocation en sélection pour le prochain match amical face au Maroc ?
Avec beaucoup de bonheur. C’est toujours avec fierté que je défends les couleurs de mon pays. Je suis d’autant plus heureux que cette convocation arrive maintenant. C’est l’aboutissement d’une saison réussie.
Vous n’êtes pas surpris d’être convoqué dans la mesure où vous êtes resté six mois sans jouer ?
Pas trop, en fait. Bien que je n’aie pas joué, le sélectionneur national connaît ma valeur. Il sait parfaitement ce que je vaux et je le remercie beaucoup pour sa confiance.
Etes-vous satisfait de vos prestations jusqu’ici ?
Non, pas trop. Je ne suis pas encore au top. Je sais de quoi je suis capable et, franchement, pour le moment, je suis loin de mon niveau. J’ai rencontré beaucoup d’obstacles à mon arrivée qui ont fait que j’ai eu du mal à m’adapter. Aujourd’hui, ça se passe mieux, mais il m’en a fallu quand même du temps.
Qu’est-ce qui vous a empêché de vous illustrer jusqu’ici ?
Le tartan ! Je ne me suis pas encore habitué à ce genre de surface. J’ai du mal à trouver mes repères. De plus est, ça se répercute sur ma santé. A chaque fois que je joue, je ressens des douleurs à la cheville et au mollet.
—————————-
Hammar s’est réuni avec les joueurs
La séance d’entraînement d’hier matin a été marquée par la présence de Hassan Hammar. Le président de l’ESS avait quelques mots à dire aux joueurs. Très remonté par les absences à répétition constatées ces derniers temps, le boss ententiste a tenu à mettre en garde tout le monde : toute absence est passible d’une comparution devant le conseil de discipline et par ricochet d’une amende. Les émigrés devraient faire plus attention !
——————
La séance retardée de 40 minutes
Prévue initialement à neuf-heures-trente, la séance d’entraînement d’hier a débuté avec quarante minutes de retard. La réunion provoquée par le président Hassan Hammar a fait que Madoui a dû reporter le coup d’envoi de la séance à dix-heures passé.
Du physique au menu
La séance d’entraînement d’hier a été consacrée exclusivement au physique. Le groupe sétifien, vainqueur samedi à Béjaïa (2-0), s’attellera à préparer la réception de l’ASO Chlef dès aujourd’hui.
Lamri a avancé la séance à cause d’un examen
Sid-Ali Lamri s’est entraîné seul hier. Le milieu de terrain était venu et reparti avant tout le monde. Le joueur qui devait passer un examen à la fac à onze heures s’est entraîné seul très tôt le matin.
Footing pour Mellouli
Farid Mellouli n’a toujours pas réintégré le groupe. Le défenseur central qui a passé une échographie de contrôle rassurante cette semaine attend encore un peu avant de reprendre le travail collectif. Le joueur qui a déclaré ressentir encore de petites douleurs ne veut apparemment pas prendre de risque. De ce fait, il s’est contenté d’un léger footing en marge du groupe, hier.
Ze Ondo retenu en sélection
En plus de Amine Karaoui, l’Entente de Sétif recèle un autre international A. Il s’agit de l’attaquant Ze Ondo qui vient d’être retenu en sélection gabonaise. La direction de l’ESS a reçu sa convocation récemment. A noter que le Gabon affrontera le Maroc le 5 mars prochain à Marrakech.
