ESS : Diss «La JSK n’avait pas besoin d’un cadeau de Ghorbal»

ESS : Diss «La JSK n’avait pas  besoin d’un cadeau de Ghorbal»

Le défenseur central de l’Entente fustige l’arbitre Ghorbal qui avait dirigé le dernier match de l’Entente. Il fait l’éloge de son coach et promet une belle saison pour son équipe.

Quel commentaire faites-vous sur le résultat de l’Entente face à la JSK ?

Les supporters de l’Entente qui n’auront pas vu le match, et sachant que les deux derniers résultats de la JSK en déplacement contre le MCO et le MCS seront à coup sûr satisfaits de l’issue du match. Revenir de Tizi Ouzou avec un score de 2 à 2 et le partage des points est en soi une bonne performance. Pour ceux qui étaient présents, je pense qu’il y a un certain regret. Nous sommes passés à côté de la victoire.

Comment expliquez-vous ce retour au score de la JSK alors que vous meniez par deux à zéro ?

On avait dominé le match durant la première demi-heure de jeu. Le dernier quart d’heure de la première mi-temps et la première demi-heure de la seconde période étaient assez équilibrés. Durant le dernier quart d’heure du match, on avait dominé l’adversaire et créé des occasions. Je trouve assez normal que la JSK marque sur son terrain, mais ce que je trouve inadmissible, c’est que l’arbitre accorde un penalty à la JSK. Quand on revoit les séquences du match, on voit bien que Karaoui touche le ballon qui sort en six mètres. Il ne touche absolument pas le pied de l’attaquant de la JSK.

Mettez-vous sur le dos de l’arbitre le match nul ?

Oui, c’est l’arbitre qui nous avait fait perdre deux points très précieux. En championnat, contester une bourde telle que celle que l’arbitre a faite peut faire risquer à son auteur un match de suspension. Je dirai que les arbitres incompétents, tels que celui qui a dirigé notre dernier match, ont de beaux jours devant eux. C’est ce qui est arrivé à Belkaïd, il a écopé d’un carton pour contestation d’une décision qui s’est avérée injuste. Je n’ai pas encore entendu parler d’une loi qui autorise un arbitre à avantager une équipe au détriment d’une autre. La JSK n’avait pas besoin d’un cadeau de l’arbitre Ghorbal. Mon coéquipier n’aurait jamais contesté le penalty s’il avait été valable. Le MCO et la JSMB avaient bénéficié de penaltys contre nous, mais personne n’avait réclamé parce qu’ils étaient valables. Parfois des penaltys nous sont refusé, c’est un scandale !

Vous serez privé de match contre Saïda pour cause de suspension. Qu’en pensez-vous ?

Ecoper de 3 avertissements en 12 matchs n’est pas catastrophique pour un défenseur. Il faut bien qu’un jour j’atteigne ce chiffre et que je sois suspendu. Contre la JSK, le MCS ou  le CSC, le banc de l’Entente est assez riche.

Le prochain match de l’ESS coïncide avec votre première absence en championnat, n’est-ce pas ?

Pour vous faire une confidence, je devais m’absenter contre la JSK, parce que je ressentais une légère douleur au pied, mais j’ai pris le risque de jouer. Tout s’est bien passé, fort heureusement. J’ai oublié ma blessure dans le match.

Votre équipe carbure et avance à vive allure. Quelle en la raison ?

Le mérite revient à Geiger qui a apporté un plus à l’équipe. Il a joué son rôle dans ce regain de forme de l’équipe.

Quelles sont les nouveautés que connaît l’Entente avec cet entraîneur ?

Geiger est passionné par son métier, et sa façon de discuter avec ses joueurs est particulière. Il est très proche de nous, ce qui nous met très à l’aise. Il étudie bien la façon de jouer de l’adversaire et nous explique avec force détails comment contrer les autres. C’est un réservoir de conseils.

Cela vous inspire quoi d’avoir joué huit matchs sans la moindre défaite ?

On est partis à Tizi pour faire un match nul. On s’est rendu compte que nous pouvions revenir avec le pactole. On a des regrets, mais le fait de jouer huit matchs sans défaites et une performance. On va essayer de continuer sur cette lancée et pourquoi pas terminer la phase aller et les trois matchs qui restent sans perdre.

Quels sont les objectifs de la saison ?

Parler des objectifs de la saison est un peu prématuré. On ne s’attendait pas à revenir de cette manière et aussi rapidement parmi les premiers du classement. On a fait une mauvaise entame, avec trois défaites consécutives. On revient fort, avec huit match sans défaites et quatre victoires consécutives. Si on continue sur ce rythme, on va sans doute postuler pour une place qui nous permettra de jouer une compétition africaine. Pourquoi pas une Coupe d’Afrique, pour la 7e fois consécutive.

Mais sur le plan financier, c’est un peu le flou, n’est-ce pas ?

Le volet financier est un handicap pour l’Entente, cette saison. Il y a des joueurs qui n’ont pas touché leur argent de l’exercice écoulé. J’en ai déjà parlé. Mais, ce qui s’était passé dans le vestiaire, et les images qui ont été prises à notre insu m’ont mis hors de moi.

Voulez-vous donner plus de détails de l’incident du caméraman ?

Je n’ai pas vu la caméra prendre des images. Dans le vestiaire, on dit des choses que nul n’est censé savoir. On se lâche, surtout, après un match comme celui que nous avions joué contre la JSK. Quelqu’un m’a fait signe que la caméra est en train de prendre des séquences. J’ai demandé des explications, la personne en charge de prendre les images m’avait promis que les images ne seront pas diffusées. Elle n’a pas tenu parole. Je vais plus loin et je dirai que le caméraman est un voleur, puisqu’il a volé les images. Il ne les a pas prises avec notre consentement.

Cela n’empêche pas l’existence d’un problème financier que vous aviez en personne soulevé avec la direction du club…

Quand on perd deux points dans un match qui était à notre portée, on cherche des excuses. J’ai sorti le problème d’argent qui envenime l’atmosphère de l’entourage.

Vous avez accusé l’administration de faire fuir les joueurs…

Je suis resté quatre saisons à Sétif et s’il n’avait pas existé une certaine confiance, je ne serais jamais resté toute cette période. Mais depuis quelque temps, on nous tient des promesses. On nous dit que cette semaine on sera réglés, puis on nous sort une nouvelle date. La meilleure manière est de dire la vérité.

Comment doit réagir la direction du club, à sa tête Serrar ?

Les joueurs ont besoin d’être bien entourés et bien protégés des ouies-dire et des rumeurs. On veut que les choses soient claires. S’il n’y a pas d’argent qu’on nous le dise et qu’on ne nous tienne pas des promesses sans les réaliser. Qu’on fixe une date précise. Comme ça, on attendra et on s’occupera de la compétition. J’en ai parlé à Hammar

Et que lui avez-vous dit ?

Lorsque le cameraman avait quitté le vestiaire, Hammar a pris la parole et avait promis de nous remettre les 5 millions de la prime du match contre la JSK, au courant de cette semaine. Je dis que le problème est plus important que ça. Il s’agit des salaires impayés. Et j’ai dit aussi qu’il était inconcevable que n’importe qui puisse rentrer dans le vestiaire.

Face à la caméra, vous aviez menacé de boycotter le championnat…

Je répète, mes déclarations ont été faites à chaud. Je retire tout ce que j’ai dit.

——————————————————-

Il a raté deux séances

Geiger veut absolument Delhoum à l’entraînement à cause des absences de Belkaïd et Diss

Ce qui a poussé le coach suisse à demander après Delhoum, c’est l’absence, contre Saïda, de deux piliers de la défense. En effet, Geiger ne pourra pas compter sur les services de Belkaïd et Diss. Le premier ne jouera pas à cause de la contestation de la décision de l’arbitre qui avait      sifflé un penalty en faveur de la JSK. Le second a écopé d’un 3e carton. Delhoum est plus que nécessaire dans l’effectif qui sera opposé au MCS. Le défenseur de l’Entente ne sait-il pas que Belkaïd et Diss sont suspendus et que sa présence est importante ? Se fait-il désirer ?

Le coach a demandé son numéro de téléphone

L’absence de Delhoum aux deux premières séances de la semaine n’a pas laissé son coach indifférent. Geiger a demandé le numéro de téléphone de son joueur pour s’enquérir de sa situation. Le joueur ne s’est plus présenté au stade depuis le déplacement à Tizi Ouzou.

Delhoum n’a pas accepté sa mise hors de la liste des 18

On s’est intéressé à notre tour sur les raisons qui avaient poussé le défenseur Delhoum à s’absenter aux deux premières séances de la reprise. Renseignements pris, Delhoum avait mal digéré le fait de ne pas figurer sur la liste des 18. Malgré le voyage qu’il avait effectué, il se serait senti inutile.

——————————————–

Une séquence d’une minute provoque un branle-bas de combat

La direction de l’Entente a pris de nouvelles dispositions à cause de la diffusion des séquences d’une durée d’une minute et une seconde sur le site de DzairwebTV. Désormais, une salle sera réservée à la presse pour les déclarations de fin de match, des joueurs et des entraîneurs. Il a fallu à un caméraman de se glisser discrètement, malgré la taille de sa caméra, pour prendre des images et recueillir des déclarations fracassantes de Diss pour que de telles décisions soient prises. Il faut reconnaître que le défenseur central de l’Entente est très vite revenu sur ses déclarations. Mais les images sont restées.

On a remis deux cassettes de matchs de Saïda à Geiger

L’administration de l’ESS vient de remettre deux cassettes des matchs du MCS. Il s’agit du match contre l’USMA et celui du CRB. Les deux rencontres de Saïda ont été disputées en déplacement.

USMA–MCS, un match référence pour le coach

Dans l’entourage du coach, on laisse entendre que Gieger considère que le match joué par les Saïdis à Bologhine est un match référence. Le MCS a posé d’énormes problèmes au leader actuel. Geiger compte étudier la manière de jouer des poulains de Rouabah avant de les contrer.

Benkhodja menagé

Le gardien de but Benkhodja ne devait pas assister à la deuxième séance d’aujourd’hui. Le coach avait programmé du biquotidien, mais sur demande de l’entraîneur des gardiens, Benkhodja a été ménagé. Le staff technique a décidé de mettre au repos le joueur et lui permettre de récupérer. Benkhodja est sur les charbons ardents depuis le début de la saison.

Pas d’eau lundi, pas de douche

Lors de la séance de lundi dernier, les coéquipiers de Djabou se sont contentés d’un entraînement sans douche. Les robinets des vestiaires du stade du 8-Mai étaient à sec. La raison nous, a-t-on expliqué, c’est que les travailleurs du stade étaient occupés à changer la pompe qui permet un meilleur débit de l’eau. Le lendemain, tout est entré dans l’ordre et l’eau a de nouveau couler dans les robinets.