Le Malien Barry Demba a envoyé à Hammar un SMS dans lequel il apprend au président sétifien qu’il sera ce samedi à Sétif. Demba précisera que son intention est de résilier le contrat qui le lie à l’Entente. En réponse, Hammar a signifié à Demba que la direction du club était prête à entamer les négociations.
Des exigences «raisonnables»
Nous avons eu un entretien téléphonique avec Barry Demba à partir de Bamako et ce dernier nous a fait part de ses conditions pour accepter de résilier le contrat qui le lie avec l’ESS. Il nous dira qu’il n’exigera aucune indemnité si ce n’est le paiement de ses arriérés. Ces derniers se montent à trois mensualités. Ces exigences sont somme toute raisonnables.
L’autre son de cloche de la direction
Du côté de la direction de l’ESS, c’est une toute autre stratégie qui sera adoptée. Selon les dirigeants, Demba leur aurait caché une vieille blessure. C’est ce qui a empêché Velud d’utiliser le Malien comme il le voulait. La direction a même établi un dossier médical concernant l’état de santé du joueur et cela lors des quatre dernières années.
«J’ai bien passé une visite médicale avant de signer, n’est-ce pas ?»
Hier en début d’après-midi, nous avons pu joindre par téléphone le défenseur malien de l’ESS Barry Demba qui se trouve à Bamako. Il répondra, sans détours, à toutes nos questions.
Avant toute chose, quelles sont les nouvelles ?
Je suis actuellement auprès de ma famille à Bamako où je poursuis des soins en ce qui concerne ma blessure à la cheville. J’ai d’ailleurs rendez-vous ce vendredi avec mon médecin et cela pour ôter le plâtre. Je suis totalement rétabli et je reprendrai les entraînements dans les tout prochains jours.
Nous croyons savoir que vous avez convenu avec Hammar d’un rendez-vous en début de semaine. Qu’en est-il ?
Il faut préciser que c’est moi qui ai choisi la date de ce samedi. Je ne pouvais pas me rendre à Sétif avant ce jour car comme vous le savez, je porte un plâtre. Je serai à Sétif au plus tard dimanche matin.
Savez-vous qu’une résiliation de votre contrat vous sera proposée ?
Je m’attends à cela et cela ne me pose aucun problème. Je pense que cette solution arrangera tout le monde car même moi, j’ai des difficultés à vivre cette situation qui commence à me peser.
Quelles seront vos exigences, avant d’accepter de le résilier ?
Ecoutez, j’ai une réputation à défendre et je n’accepte qu’on me colle l’étiquette d’un profiteur. Je veux qu’on me donne mon dû, un point c’est tout.
Expliquez-vous.
Je suis un salarié du club et une fois sur place, je ferais un état avec la direction de ce que me doit le club. Je n’exigerais pas un centime de plus.
Vous pensez donc trouver un accord à l’amiable ?
Je n’en doute pas. Tout ira très bien car mes exigences sont raisonnables. Je suis certain qu’une solution sera trouvée très rapidement.
Seulement, on pense du côté de la direction du club que vous n’avez pas été correct. Qu’en pensez-vous ?
Vous me donnez ici l’occasion de m’expliquer sur un sujet qui me tient à cœur. J’ai lu à travers la presse que j’avais caché une vieille blessure. Ceci est totalement faux et n’a aucun sens. Sans entrer dans les détails, j’ai bien passé une visite médicale avant de signer, n’est-ce pas ?
A quoi pense Demba actuellement ?
Sincèrement, je ne comprends absolument rien à ce qui m’arrive. J’ai opté pour l’ESS pour aider ce club. Le destin en a voulu autrement. Maintenant je ne pense qu’à la résiliation de mon contrat. A partir de là, nul ne sait ce que peut nous réserver l’avenir.
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Le départ vers Alicante pourrait être avancé
On étudie, du côté de la direction du club, la possibilité d’avancer le départ vers Alicante où se déroulera le stage hivernal d’une journée. La délégation s’envolerait dans ce cas le 3 janvier au lieu du 4. Le retour se ferait alors dix jours plus tard, c’est-à-dire le 13 du même mois. Ce qui risque de poser problème est la disponibilité des places dans le vol du retour. La délégation du Mouloudia, ayant programmé son retour d’Alicante pour le 13 janvier.
Un seul mois de salaire proposé à Soltani contre la résiliation de son contrat
Une première rencontre a eu lieu entre les dirigeants et Soltani qui était accompagné de son manager. L’objet de cette réunion était l’étude des conditions dans lesquelles il sera procédé à la résiliation du contrat du joueur. Ce dernier a pris acte de la proposition faite par la direction du club. Celle-ci consiste au paiement d’un seul mois de salaire (14 000 euros, ndlr). Soltani a donné rendez-vous à ses dirigeants pour aujourd’hui.
Michak, Benkhodja et Yaya contre Mani Sapol
Les dirigeants sétifiens veulent s’attacher les services de l’attaquant du CAB Mani Sapol. Ils ont proposé pour cela un échange avec trois de leurs joueurs. Il s’agit de Michak, Benkhodja et Yaya. Ce dernier serait cédé définitivement au club de Batna alors que les deux autres feraient l’objet d’un prêt seulement.
Le salaire de Benkhodja pourrait être revu à la baisse
Tout porte à croire que Yaya et Benkhodja n’ont pas été informés qu’ils feraient l’objet d’un prêt, si les dirigeants du CAB consentent à céder à l’ESS leur attaquant Mani Sapol. Si Benkhodja refuse cette éventualité, il aura à accepter une réduction de son salaire. On estime du côté de la direction du club que le fait que Benkhodja n’ait pas joué la moindre minute lors de la phase aller justifie pleinement une telle décision.
Un match gala à Aïn Azel ce dimanche
48 heures après le match de coupe face au NRB Touggourt, l’ESS doit se rendre à Aïn Azel. Les Sétifiens y sont conviés pour un match gala organisé par deux de ses sponsors, à savoir la société Halal Missouak et l’ETP Bara.
Benchadi et des champions universitaires seront honorés
Les dirigeants d’Aïn Azel veulent, à cette occasion, honorer le défenseur sétifien Riadh Benchadi. Des distinctions seront distribuées aux champions d’Afrique universitaires. Il s’agit du sociétaire du MSPB Amri, Kadri (MCEE) et Zouaoui (CAB). Hemani et Laïfaoui sont invités à ce gala qui se terminera par un diner en l’honneur des invités.
Ziti, Belkaïd, Aoudia et Benabderrahmane absents
En plus de Khedhaïria et de Gourmi qui se trouvent en France, quatre joueurs de l’effectif professionnel ne se sont pas entraînés avant-hier. Il s’agit de Ziti, Belkaïd, Aoudia et Benabderrahmane. Pour rappel, Aoudia et Belkaïd ne sont pas concernés par le match de ce vendredi contre Touggourt.
Michak s’est entraîné
Malgré le désaccord qui existe entre Michak et la direction du club, le joueur s’est entraîné normalement lors de la deuxième séance de la journée d’hier. Il est peu probable que l’Ivoirien soit de la partie ce vendredi contre Touggourt.
Le CRB Aïn Oussera : Cendrillon, dites-vous ?
Lors du dernier tour, les joueurs de Touggourt se sont qualifiés après avoir éliminé Aïn Turk (1-0). On se rappelle que les Sudistes avaient dû attendre les cinq dernières minutes pour inscrire le but qui leur a permis de se frayer une place dans la cour des grands. Pour les 16es de finale, «la main innocente» a été plutôt lourde. Même si le rêve est permis pour les joueurs de Touggourt venir à bout du leader de la L1 sur son terrain relèverait d’un incommensurable exploit.
Un tour de coupe assez tranquille pour Sétif
C’est a priori un quart de finale assez tranquille que les Sétifiens s’apprêtent à jouer ce vendredi. Une équipe qui occupe la 3e place du classement du championnat de DNA Est aura à défier l’ogre sétifien dans son antre. Bien sûr pour la troupe de Velud, tous les indicateurs sont au vert. Elle a accaparé le titre honorifique de champion d’automne avec à la clé une spectaculaire remontée au classement. Avec tout cela, le match de ce vendredi est un match de coupe et les puristes savent que cette capricieuse dame adore les surprises. On ne veut pas du tout, du côté de la ville des Hauts Plateaux que cela se vérifie aux dépens de l’Aigle noir.
Ne pas jouer à l’économie
Cela risque de se vérifier d’une manière cinglante pour cette équipe de Sétif qui, en voulant gagner petit, lors de certains matchs, s’en est retourné les mains vides. En faisant tourner son effectif, le coach sétifien prendrait le risque de priver son équipe des moyens qui lui permettront d’attaquer. La tactique de Velud sera à peu près identique à celle qu’il adopte lors les matchs à domicile en championnat. Juste devant les quatre défenseurs, il y aura, sans aucun doute, vendredi prochain, pas moins de quatre milieux de terrain de métier, dont deux d’entre eux sont des spécialistes du harcèlement du porteur du ballon adverse et de la récupération. Ces derniers auront à faire leur boulot comme il se doit, c’est-à-dire étouffer dans l’œuf, les coups de butoir des attaquants adverses. Cela laissera le champ libre aux animateurs.
Eviter tout scenario catastrophe
Il s’agira pour les Sétifiens, avant tout, de ne pas encaisser. Avoir un déficit d’un ou de deux buts, on n’a pas la motivation voulue pour équilibrer les débats et c’est pratiquement sans grande conviction, que les attaques seront menées. Hubert Velud et ses poulains auront à être entreprenants et cela dès le coup d’envoi. Tout le monde a en mémoire la formidable résistance de l’équipe du PAC, lors du tour précédent et la longue période de doute qui l’a suivie.
Le saut dans l’inconnu
Pour gagner des matchs, il faut marquer des buts et cela ne peut se faire que si l’on se rapproche au maximum du gardien de but adverse. Cela est aussi valable pour ce match de coupe contre un adversaire qui fait figure d’inconnu pour les Sétifiens. Ce n’est pas en restant cantonné dans son camp qu’on marque des buts. En refusant de jouer ce vendredi, l’ESS à défaut de laisser filer une qualification a toutes les chances de souffrir. Pour cela, la prise d’initiative est indispensable, même si cela comporte des risques. «Qui ne tente rien n’a rien», dit l’adage et on a tout intérêt à s’en inspirer du côté de la ville des Hauts Plateaux. Il est certain que le NRB Touggourt est, pour les Sétifiens, un illustre inconnu. C’est là une des raisons pour qu’il soit pris au sérieux.