ESS : C’est OK pour Samir Henaïni

ESS : C’est OK pour Samir Henaïni

ESS.jpgSamir Henaïni, le désormais ex-attaquant de Fréjus Saint-Raphaël, a signé, hier, un contrat qui l’engage pour les deux années à venir avec l’ESS. Il est arrivé, hier matin à Sétif, en provenance de Marseille et une heure plus tard, il était en compagnie de son manager, à la table des négociations. Celles-ci ont duré moins d’une heure et un accord a été très vite trouvé. Les deux parties se sont entendues sur la durée du contrat qui est de deux ans. Pour ce qui est du salaire, il sera de 7 000 euros. Une somme qui pourrait être revue à la hausse si le rendement du joueur s’avère satisfaisant. Il a aussitôt regagné Marseille. Henaïni est resté un peu moins de 24 heures à Sétif. Il prendra le premier vol en direction de Marseille, pour régler des affaires personnelles et se munir des documents indispensables pour sa nouvelle carrière. Il rejoindra le groupe directement à Sousse, avant la fin de cette semaine.

Velud : «Inch’Allah, il remplacera Aoudia»

Hubert Velud connaît Henaini, du temps où ce dernier portait les couleurs de Sedan. Il a vivement conseillé Hammar de le recruter. «Henaïni    a exactement le profil de l’attaquant que nous voulons avoir. Inch’Allah, il remplacera comme il se doit Aoudia», nous dira Velud. Il faut dire que Henaïni possède un gabarit assez impressionnant et selon des sources sûres, il est plutôt du genre d’attaquant qu’il est très difficile à mettre sous l’éteignoir.

Henaïni : «J’ai dit oui à la meilleure équipe d’Algérie»

«Je viens de m’engager pour deux ans avec l’ESS. Nous nous sommes très vite entendus, le président et moi, sur cette durée. Cette période nous convient à tous les deux. Il y a, cependant, une clause qui permet le renouvellement du contrat pour une année supplémentaire. Je peux vous dire que je suis amplement satisfait. J’ai dit oui à la meilleure équipe d’Algérie. Les négociations sur le plan financier n’ont pas duré très longtemps. Le président Hammar m’a estimé à ma juste valeur. J’ai signé à Sétif pour avoir la possibilité de progresser. Il y a aussi le fait d’avoir la possibilité de montrer ce que je sais faire et cela, dans un club ambitieux, qui a aussi pesé dans ma décision. De toutes les façons, je pense avoir fait le bon choix en venant à Sétif. Les choses du terrain ne m’inquiètent pas du tout. Je connais ma valeur et la concurrence ne me fait pas peur. Il me faut travailler très dur, pour espérer décrocher une place de titulaire. Je suis venu à Sétif pour gagner des titres et aussi atteindre certains objectifs,» nous a déclaré Henaïni, juste après la signature de son contrat.

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Les choses se sont accélérées

Ces dernières 24 heures, plusieurs événements se sont déroulés dans la maison sétifienne. Lakhdhari, tout comme Belkaïd et Mameri, a été libéré. Ce dernier est un des joueurs qui n’ont absolument pas déçu lors du dernier exercice. Henaïni a signé un contrat de deux ans et il aura à faire oublier un certain Mohamed Amine Aoudia. Velud dit qu’il en est parfaitement capable. Tout porte à croire que des surprises, il y en aura encore du côté du grand club des Hauts Plateaux.

Belkaïd doublement sanctionné

Le moins que l’on puisse dire est que Belkaïd n’a bénéficié d’aucune indulgence, ni de la part des membres de la commission de discipline de la CAF, ni de la part de ses dirigeants. Le défenseur de l’ESS  a été suspendu de quatre matchs fermes. Cette suspension est assortie d’une amende de 5 000 dollars. Belkaïd ne pouvait donc pas jouer les trois prochaines rencontres comptant pour la phase de poules de la Coupe de la CAF (le TP Mazembe, le FUS Rabat et le CA Bizerte). C’est ce qui a pesé très certainement dans la décision de la direction du club de le libérer.

La préparation commencera ce lundi

Le lendemain de leur arrivée à Sousse, les joueurs sétifiens débuteront la préparation proprement dite.  Selon le programme préétabli, la première semaine sera totalement consacrée au travail foncier. Les joueurs seront pratiquement privés de ballon au cours de cette période.

Près de 800 millions les frais du stage

L’ESS effectuera son  stage de préparationà El Kantaoui, dans la banlieue de Sousse. La direction du club a choisi comme lieu de résidence le complexe touristique El Mouradi Club. Les trois semaines passées dans ce complexe coûteront aux Sétifiens 800 millions de centimes. Cette somme est calculée pour une délégation de 40 personnes.

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Madoui : «Nous avons du pain sur la planche»

Pour ce qui est des éléments qui ont quitté le club, le coach sétifien nous a dit que pour lui, ils ne suscitent aucun intérêt. «Ils ne sont plus avec nous  et il n’y a aucun intérêt à parler d’eux. Croyez-moi, nous avons beaucoup à faire avec ceux qui sont dans l’effectif. Le football est ainsi fait et tous les clubs de par le monde connaissent des départs et des arrivées. Pour ce qui est de l’équipe qui défendra les couleurs de l’ESS, elle sera de qualité. Pour cela, nous devons travailler, croyez-moi, nous avons du pain sur la planche.»

«Il nous faudra jouer plusieurs  matchs amicaux»

Kheireddine Madoui nous dira, en ce qui concerne le programme de préparation : «Les premiers jours seront consacrés au choix des éléments qui composeront notre effectif. Le travail foncier proprement dit ne débutera que quand la liste des vingt-cinq joueurs sera arrêtée. Cela se fera très prochainement. Nous aurons le temps, de pouvoir superviser l’ensemble des joueurs et pour cela, il nous faudra jouer plusieurs  matchs amicaux.»

Avec une toute nouvelle équipe

Madoui ne nous a pas caché que reconstruire une équipe demande une attention particulière : «Avec tous les départs et les arrivées qu’il y a eus, l’ESS se présentera au coup d’envoi du championnat avec pratiquement une toute nouvelle équipe. Nous espérons  avoir le temps de donner une certaine cohésion au groupe et pour cela, il faut du temps et nous souhaitons ne pas en manquer. Nous avons, par ailleurs, bon espoir de pouvoir disposer de joueurs de qualité et d’une d’excellente moralité.»

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Une surprise de taille :

Lakhdhari libéré !

Pour une surprise, c’en est une ! Hubert Velud a informé les dirigeants qu’ils pouvaient libérer Lakhdhari. C’est le troisième défenseur central qui a été libéré, après Belkaïd et Mameri. Le joueur nous a semblé abattu et il nous dira qu’il accepterait de rompre son contrat, après avoir perçu ses arriérés financiers.

Le choix devait se faire entre Benchadi et Lakhdhari

En réalité, Hubert Velud a laissé le choix aux dirigeants. Il leur dira que pour éviter un déséquilibre entre les lignes, un défenseur devait être libéré. Le coach sétifien précisera que le choix devait se faire entre Benchadi et Lakhdhari. La décision de garder Benchadi a été prise, vu le rôle qu’il joue au sein du groupe.

Le salaire de Benchadi sera revu à la baisse

Pour rester dans l’effectif, Benchadi aura à accepter certaines conditions. Il doit accepter une réduction de son salaire. Il aura aussi à faire l’impasse sur une partie de ses arriérés qui s’élèvent à 350 millions. Sur le chèque que recevra Benchadi dans les prochains jours, la somme de 900 millions y sera mentionnée. Il faut dire que la direction doit au joueur 15 mensualités.

Vers la promotion de Nemdil et Aroussi

La libération de Mameri, Belkaïd et Lakhdhari laisse penser que le secteur défensif sétifien connaîtra de profonds changements la saison prochaine. En plus de Mellouli et l’inamovible Benabderrahmane, deux nouveaux joueurs seront promus. Il s’agit du jeune Espoir Aroussi et du transfuge de Marengo, Nemdil.

Zi Aoundou portera le numéro 17

Le Gabonais Zi Aoundou a effectué sa visite médicale, juste avant de signer son contrat. Juste après cette formalité, il demandera à ce que le numéro 11 lui soit octroyé. La réponse fut négative, car ce numéro sera floqué sur le maillot de Touahri. Qu’à cela ne tienne, il se contentera du 17, celui que portait Anab.

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Lakhdhari : «Je n’en veux ni à Velud ni aux dirigeants»

C’est à partir de Biskra, où il réside, que Lakhdhari a répondu à nos questions, avec un sentiment d’amertume.

Tout d’abord, quelles sont les nouvelles ?

Elles sont bonnes au point de vue santé, mais le moral est assez bas. Je suis à Biskra, car le coach nous a accordé une journée de repos.

Vous êtes au courant de votre libération…

Absolument. Un dirigeant  m’a appelé pour m’informer que je ne faissais plus partie de l’effectif et que je dois me rendre à Sétif pour discuter des modalités dans lesquelles se ferait la rupture de mon contrat.

Quel est votre sentiment, après avoir appris que vous ne ferez plus partie de l’effectif ?

Que voulez-vous que je vous dise ? Je m’attendais à être appelé pour négocier, avant d’entamer la nouvelle saison. Je ne m’attendais pas du tout à une telle décision. D’un autre côté, c’est le destin et nous devons nous y plier. Je voudrais ajouter quelque chose.

Laquelle ?

J’ai la conscience tranquille car j’ai défendu honnêtement les couleurs de l’ESS. Je me suis donné corps et âme sur le terrain. Je voudrais vous rappeler que tout dernièrement, j’ai accepté de faire le déplacement à Bitam et même de jouer quelques minutes, en étant blessé.

En voulez-vous à quelqu’un en particulier ?

Absolument pas. L’entraîneur a fait un choix en son âme et conscience. Je ne lui en veux absolument pas. Il en est de même pour les dirigeants.

Et pour ce qui est de l’avenir ?

Je dois dans l’immédiat procéder à la rupture de mon contrat. Cela se fera en présence de mon manager. C’est lui qui tient aussi ma comptabilité concernant mes arriérés financiers. Après, on verra.

Avez-vous des contacts d’autres clubs ?

C’est mon manager qui s’occupe de tout cela. En ce qui me concerne, je suis dans le flou pour le moment. Les choses seront plus claires dans quelques jours.

On vous laisse conclure…

Je peux seulement vous dire que je ne garde que de bons souvenirs de mon passage à Sétif. Je voudrais souhaiter bonne chance à l’équipe.