Les Sétifiens, qui se sont très bien repris en championnat national de Ligue 1 en étrillant le CABBA (3 à 0), dans le derby des hauts plateaux, resteront sur la brêche en affrontant, aujourd’hui, 18 h, dans leur fief du 8-Mai 45, An Nasr de Benghazi, dans le cadre de la finale retour de la Coupe de l’UNAF des clubs vainqueurs de coupe.
A l’aller, comme on le sait, les gars de Aïn El-Fouara se sont balladés au stade Hugo-Chavez de Benghazi en l’emportant sur le net score de 3 à 1.
Sans l’excès de confiance de Djabou et Djallit, le score aurait été encore plus ample. En dépit de tout, ce résultat reste largement en faveur des Sétifiens. Il est certain que cette manche va n’être, à priori, qu’une simple formalité. Néanmoins, et en tant qu’équipe professionnelle, il faudra rester sur ses gardes jusqu’au bout. Le staff technique sétifien conduit par l’Italien Gianni Solinas a fait suer ses poulains, car l’ESS ne prépare pas uniquement cette rencontre, mais aussi le championnat national de Ligue 1, puisque l’ASO sera, à Chlef, ce vendredi, 18 h, l’hôte des Sétifiens pour le compte de la 13e journée de Ligue 1. Toujours est-il, Serar et son groupe donnent une grande importance à cette finale retour de la Coupe de l’UNAF.
Le vainqueur recevra une très forte prime. Elle sera toujours la bienvenue par les temps qui courent. L’argent frais est toujours attendu avec impatience. Il est certain que les camarades de l’excellent Abdelmoumène Djabou sont prêts pour l’emporter et mettre la main sur ce trophée en attendant la fusion de la Coupe de l’UNAF des clubs champions et des clubs vainqueurs de Coupe. Le calendrier de cette nouvelle compétition commencera au mois d’août 2011. Il est déjà établi. Ceci dit, les Libyens se sont entraînés, hier, à l’heure du match.
Ils viendront dans le but d’éviter de perdre sur un score assez large. Ils savent que l’ESS est à un cran au dessus d’eux, mais ils viendront pour jouer leur jeu et montrer qu’ils forment un bon groupe. Toujours est-il, les Sétifiens joueront le résultat tout en pensant au choc au sommet contre l’ASO chez lui. Ce sera un vrai test pour le groupe drivé par l’Italien Gianni Solinas. Il est certain que le stade du 8-Mai 45 sera « plein comme un œuf » du fait que les « fans » sétifiens se sont réconciliés avec leurs préférés qui sont au mieux de leur forme actuellement.
L’ES Sétif en toute sérénité
Victorieux le 9 décembre dernier des Libyens d’Al-Nasr de Benghazi (3-1) en finale aller de la coupe de l’Union nord-africaine de football (UNAF) des vainqueurs de Coupe, les joueurs de l’Entente de Sétif devraient, à moins d’un extraordinaire renversement de situation, brandir mardi soir le trophée de cette compétition.
Pour les observateurs avertis, de même que pour les supporters des « Aigles noirs » qui ne manqueront pas « d’enflammer » le stade du 8-Mai 1945, les carottes sont en effet bel et bien cuites pour les gars « d’Ennasr », sèchement battus dans leur antre du stade Hugo-Chavez. Giovanni Solinas, le coach, refuse pourtant de chanter victoire : « nous n’avons pas encore gagné cette coupe (à), il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’à la mi-temps de cette finale et, à l’entame de la seconde manche, il y aura 0 à 0 au tableau d’affichage, c’est vous dire que tous les cas de figure restent possibles ».
Pour le technicien italien, il est « impératif d’oublier, au coup d’envoi, le score du match aller et de jouer notre football, comme nous savons le faire, car une surprise reste toujours possible en football ». Il rassure cependant que sur effectif, que le meneur de jeu Lazhar Hadj-Aïssa vient de rallier, s’est préparé au mieux et évoluera « avec sérénité et avec la philosophie de jeu partagée par l’ensemble des joueurs mais prudence quand-même ».
L’entraîneur est rejoint dans cet avis par le gardien international Faouzi Chaouchi qui estime que la supériorité affichée par ses-co-équipiers à Benghazi « ne doit pas faire oublier que le trophée ne pourra être soulevé qu’à l’issue de 90 mn qui ne seront sûrement pas de tout repos ». Le keeper sétifien sait que les co-équipiers de son collègue El Fitouri n’ont absolument rien à perdre, qu’ils joueront leur va-tout et qu’à ce titre « ce ne serait pas malin de les prendre de haut”. Facétieux en diable comme à son habitude le dernier rempart sétifien fait cependant mine de gratter machinalement le dôme tout blond de son crâne et lance avec une moue amusée : « cela dit, nous planter 3 buts à Sétif je préfère être où je suis plutôt qu’à la place des attaquants libyens ». Bouazza Feham, lui, ne se fait pas le moindre souci, même s’il laisse entendre que la finale « ne prendra fin qu’avec l’ultime coup de sifflet de l’arbitre ».
Le milieu de terrain sétifien affirme que son équipe pénétrera sur le terrain pour « gagner, confirmer le résultat du match aller et faire plaisir aux supporters. Rappelons que l’équipe sera privée de son étoile montante Abdelmoumène Djabou, expulsé lors de la première manche, de Nabil Hemani et de Francis Ambane (tous deux en convalescence). En revanche, Hocine Metref, Farouk Belkaïd, Abdelkader Laïfaoui, Abderrahmane Hachoud, Khaled Lemmouchia et le duo d’attaquants Youcef Ghazali et Mustapha Djallit, tous en belle forme, devraient donner fière allure au onze sétifien rentrant avec, pourquoi pas, l’incorporation en cours de jeu de Lazhar Hadj Aïssa comme cadeau de fin d’année de Solinas,
histoire de saluer le grand retour du « Baggio arabe ». La rencontre dont le coup d’envoi est prévu à 17 h 30
au stade du 8-Mai 1945 sera officiée par l’arbitre marocain M. Hichem Tazi, assisté de ses compatriotes Abdelaziz Mehradji et Abdellah Filali.